NOUS Y ÉTIONS - Plusieurs centaines de personnes, parmi lesquelles se trouvaient de nombreuses célébrités, étaient réunies vendredi après-midi en l'Église Saint-Thomas-d'Aquin de Paris (VIIe) pour dire adieu au comédien. Une cérémonie très émouvante à laquelle son vieil ami, Jean-Pierre Marielle, n'a pas assisté.
Le grand ciel bleu parisien avait une teinte grise en ce vendredi 13. De nombreuses célébrités, du cinéma, de la musique ou de la télévision s'étaient donné rendez-vous ce vendredi, en l'église Saint-Thomas d'Aquin, pour rendre un dernier hommage au premier acteur césarisé de l'histoire, décédé ce lundi à l'âge de 87 ans . Sa famille était là, bien entendu, à commencer par ses enfants mais aussi les nombreuses personnes qui l'ont accompagné une partie de sa vie.
» Lire aussi - Jean Rochefort, mort d'un acteur élégant
Bien avant la cérémonie célébrée par Monseigneur Jérôme Angot à 14h30, une foule d'anonymes et de badauds était massée devant les barrières installées devant l'église. Ils sont nombreux à vouloir saluer la mémoire de l'un des acteurs français les plus appréciés de sa génération. Une cérémonie surveillée de près par les forces de l'ordre, en nombre, et qui avaient bloqué une partie de la rue, empêchant de fait, ces nombreux anonymes de s'approcher. Sur le parvis de l'église, de nombreuses personnalités étaient présentes: Jean-Paul Belmondo, son fils Paul, Charles Berling, Edouard Baer, Alain Terzian, président de l'académie des Césars, Guillaume Canet, Nicolas Canteloup, Jacques Perrin, Sandrine Kimberlain, Vincent Delerm, Alain Souchon ou encore Robert Hossein. Jean-Pierre Marielle, son vieux copain de la bande du Conservatoire, n'était pas là. Ni le réalisateur Patrice Leconte avec lequel Jean Rochefort tourna notamment Ridicule ou Tandem.
Mylène Farmer, lunettes noires et blouson en cuir, paraissait extrêmement peinée. Elle avait publié une lettre ouverte en hommage à l'acteur, son ami, dans Le Point.
Jean-Loup Dabadie, le scénariste d'Un éléphant ça trompe énormément, semblait particulièrement touché, tout comme le comédien Guy Bedos qui s'est escrimé à conserver l'esprit comique d'Yves Robert, en parlant de «son copain, drôle et talentueux». «Il était magnifique, élégant. Il n'était pas aristo mais pouvait jouer tous les aristos du répertoire... Sa voix, sa démarche, c'était un immense acteur» a-t-il ensuite déclaré. Le metteur en scène de théâtre Marcel Bluwal, 92 ans, avait tenu à être là et à saluer cet «acteur de talent» avec qui il avait eu la chance de travailler sur Le Mariage de Figaro, adaptation télé de l'œuvre de Beaumarchais.
Dans l'église bondée ouverte au public, la cérémonie a débuté à 14h30 par quelques mots prononcés par une des filles de Jean Rochefort, Clémence, avant qu'Edouard Baer ne lui succède pour raconter quelques anecdotes, selon les souhaits du défunt. Le comédien trublion, qui s'était lié d'amitié avec son aîné et l'avait fait tourner dans sa réalisation Akoibon en 2005, a réussi a arracher quelques rires à l'assistance. «Je restais un piéton quand vous me parliez cheval», a-t-il confié notamment.
Monseigneur Jérôme Angot, prêtre du diocèse de Paris, a souligné, dans son homélie, la mémoire d'un «artiste» avec le cœur sur la main et l'âme charitable, sous les yeux de ses cinq enfants et de sa compagne Françoise, assis au premier rang. Jean Rochefort était aussi un véritable amoureux de la nature et des chevaux. De nombreux cavaliers et de célébrités du milieu hippique étaient d'ailleurs réunis dans l'église.
À l'issue de la cérémonie, le cercueil dans lequel repose Jean Rochefort a été longuement applaudi - jusque dans la rue - comme cela se fait d'ordinaire pour les comédiens. L'homme qui nous a quittés était pourtant extraordinaire.
NOUS Y ÉTIONS - Plusieurs centaines de personnes, parmi lesquelles se trouvaient de nombreuses célébrités, étaient réunies vendredi après-midi en l'Église Saint-Thomas-d'Aquin de Paris (VIIe) pour dire adieu au comédien. Une cérémonie très émouvante à laquelle son vieil ami, Jean-Pierre Marielle, n'a pas assisté.
Le grand ciel bleu parisien avait une teinte grise en ce vendredi 13. De nombreuses célébrités, du cinéma, de la musique ou de la télévision s'étaient donné rendez-vous ce vendredi, en l'église Saint-Thomas d'Aquin, pour rendre un dernier hommage au premier acteur césarisé de l'histoire, décédé ce lundi à l'âge de 87 ans . Sa famille était là, bien entendu, à commencer par ses enfants mais aussi les nombreuses personnes qui l'ont accompagné une partie de sa vie.
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Bien avant la cérémonie célébrée par Monseigneur Jérôme Angot à 14h30, une foule d'anonymes et de badauds était massée devant les barrières installées devant l'église. Ils sont nombreux à vouloir saluer la mémoire de l'un des acteurs français les plus appréciés de sa génération. Une cérémonie surveillée de près par les forces de l'ordre, en nombre, et qui avaient bloqué une partie de la rue, empêchant de fait, ces nombreux anonymes de s'approcher. Sur le parvis de l'église, de nombreuses personnalités étaient présentes: Jean-Paul Belmondo, son fils Paul, Charles Berling, Edouard Baer, Alain Terzian, président de l'académie des Césars, Guillaume Canet, Nicolas Canteloup, Jacques Perrin, Sandrine Kimberlain, Vincent Delerm, Alain Souchon ou encore Robert Hossein. Jean-Pierre Marielle, son vieux copain de la bande du Conservatoire, n'était pas là. Ni le réalisateur Patrice Leconte avec lequel Jean Rochefort tourna notamment Ridicule ou Tandem.
Mylène Farmer, lunettes noires et blouson en cuir, paraissait extrêmement peinée. Elle avait publié une lettre ouverte en hommage à l'acteur, son ami, dans Le Point.
Jean-Loup Dabadie, le scénariste d'Un éléphant ça trompe énormément, semblait particulièrement touché, tout comme le comédien Guy Bedos qui s'est escrimé à conserver l'esprit comique d'Yves Robert, en parlant de «son copain, drôle et talentueux». «Il était magnifique, élégant. Il n'était pas aristo mais pouvait jouer tous les aristos du répertoire... Sa voix, sa démarche, c'était un immense acteur» a-t-il ensuite déclaré. Le metteur en scène de théâtre Marcel Bluwal, 92 ans, avait tenu à être là et à saluer cet «acteur de talent» avec qui il avait eu la chance de travailler sur Le Mariage de Figaro, adaptation télé de l'œuvre de Beaumarchais.
Dans l'église bondée ouverte au public, la cérémonie a débuté à 14h30 par quelques mots prononcés par une des filles de Jean Rochefort, Clémence, avant qu'Edouard Baer ne lui succède pour raconter quelques anecdotes, selon les souhaits du défunt. Le comédien trublion, qui s'était lié d'amitié avec son aîné et l'avait fait tourner dans sa réalisation Akoibon en 2005, a réussi a arracher quelques rires à l'assistance. «Je restais un piéton quand vous me parliez cheval», a-t-il confié notamment.
Monseigneur Jérôme Angot, prêtre du diocèse de Paris, a souligné, dans son homélie, la mémoire d'un «artiste» avec le cœur sur la main et l'âme charitable, sous les yeux de ses cinq enfants et de sa compagne Françoise, assis au premier rang. Jean Rochefort était aussi un véritable amoureux de la nature et des chevaux. De nombreux cavaliers et de célébrités du milieu hippique étaient d'ailleurs réunis dans l'église.
À l'issue de la cérémonie, le cercueil dans lequel repose Jean Rochefort a été longuement applaudi - jusque dans la rue - comme cela se fait d'ordinaire pour les comédiens. L'homme qui nous a quittés était pourtant extraordinaire.
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