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Les nouvelles confidences de Diam's

En 2012, Diam's a changé de vie. Elle s'est éloignée du rap, de la célébrité et des médias pour se consacrer à sa famille et à sa foi musulmane. Mélanie Georgiades vit aujourd'hui dans une maison dans un petit village de la forêt de Rambouillet, dans les Yvelines. Elle a mis entre parenthèses sa retraite le temps d'une interview accordée du «JDD» dans laquelle elle met fin aux rumeurs à son sujet et se livre sur ses projets. Elle a commencé par balayer la nouvelle d'un futur retour musical, colportée par des «rumeurs sans fondement». «Peut-être certains ont-ils du mal à accepter que l’on trouve le bonheur en dehors de certains codes admis de tous, comme la gloire, la quête d’argent sans limite… D’autres choses brillent à mes yeux aujourd’hui. Vivre, avoir du temps pour les miens, pour les autres, pour de nouveaux projets, sans pression», fait-elle valoir, avant de donner des précisions sur ces projets en question, notamment sa marque de papeterie Mel by Me. «Ce que j’ai gagné par le passé me permet de vivre aisément. L’argent n’est donc pas une motivation première pour ce projet, Dieu merci. L’argent n’est ni un but ni un tabou. Ce qui compte c’est l’éthique avec laquelle on le gagne et ce qu’on en fait. J’aime l’idée que ma marque puisse avoir un impact positif, notamment en reversant une part des bénéfices à ma fondation (Big Up Project qui vient en aide aux orphelins en Afrique ndlr)», poursuit-elle. 

Si l'ancienne interprète de «La boulette» ou «Jeune demoiselle» affirme n'avoir «jamais cessé d’écrire», elle explique n'avoir gardé aucun lien avec le rap français, qu'elle n'écoute plus. «Je n’aime pas ce que véhicule ce mouvement comme orgueil, violence et consumérisme. Penser que le rap puisse changer quelque chose aux réalités douloureuses me semble si naïf aujourd’hui. Je l’ai été aussi, mais j’ai changé». De son ancienne carrière, qui lui laisse des souvenirs chargés «d’angoisse et de tristesse», elle n'a même pas conservé les nombreux prix symboles de son succès. Ils désormais «dispatchés chez (s)a mère et des amies. 

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Le voile a toujours mauvaise presse en France

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L'ancienne rappeuse de 37 ans a également abordé la question du voile, qu'elle porte depuis sa conversion à l'islam en 2008. «Il m’arrive de discuter avec des gens d’un premier abord hostiles à mon apparence mais, très vite, quand vous savez les rassurer, ils comprennent que tout le monde n’est pas à mettre dans le même sac. Le voile a toujours mauvaise presse en France. Beaucoup de gens l’associent à l’actualité tragique. Je comprends la méfiance. En revanche, je n’accepte pas le manque de respect ou les agressions verbales. De nombreuses femmes portent le voile avec paix et conviction. Certains ne veulent pas entendre cela. Il faudra pourtant que l’on s’accepte les uns les autres si nous voulons cohabiter en bonne intelligence». Quand on lui demande de s'exprimer sur les attaques terroristes, Mélanie Georgiades condamne fermement ces «actes barbares qui n’ont rien à voir avec (s)a religion». «J’espère qu’on cessera un jour de nous associer au terrorisme et qu’on fera la part des choses entre ma pratique religieuse paisible et les actes de criminels».

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En 2012, Diam's a changé de vie. Elle s'est éloignée du rap, de la célébrité et des médias pour se consacrer à sa famille et à sa foi musulmane. Mélanie Georgiades vit aujourd'hui dans une maison dans un petit village de la forêt de Rambouillet, dans les Yvelines. Elle a mis entre parenthèses sa retraite le temps d'une interview accordée du «JDD» dans laquelle elle met fin aux rumeurs à son sujet et se livre sur ses projets. Elle a commencé par balayer la nouvelle d'un futur retour musical, colportée par des «rumeurs sans fondement». «Peut-être certains ont-ils du mal à accepter que l’on trouve le bonheur en dehors de certains codes admis de tous, comme la gloire, la quête d’argent sans limite… D’autres choses brillent à mes yeux aujourd’hui. Vivre, avoir du temps pour les miens, pour les autres, pour de nouveaux projets, sans pression», fait-elle valoir, avant de donner des précisions sur ces projets en question, notamment sa marque de papeterie Mel by Me. «Ce que j’ai gagné par le passé me permet de vivre aisément. L’argent n’est donc pas une motivation première pour ce projet, Dieu merci. L’argent n’est ni un but ni un tabou. Ce qui compte c’est l’éthique avec laquelle on le gagne et ce qu’on en fait. J’aime l’idée que ma marque puisse avoir un impact positif, notamment en reversant une part des bénéfices à ma fondation (Big Up Project qui vient en aide aux orphelins en Afrique ndlr)», poursuit-elle. 

Si l'ancienne interprète de «La boulette» ou «Jeune demoiselle» affirme n'avoir «jamais cessé d’écrire», elle explique n'avoir gardé aucun lien avec le rap français, qu'elle n'écoute plus. «Je n’aime pas ce que véhicule ce mouvement comme orgueil, violence et consumérisme. Penser que le rap puisse changer quelque chose aux réalités douloureuses me semble si naïf aujourd’hui. Je l’ai été aussi, mais j’ai changé». De son ancienne carrière, qui lui laisse des souvenirs chargés «d’angoisse et de tristesse», elle n'a même pas conservé les nombreux prix symboles de son succès. Ils désormais «dispatchés chez (s)a mère et des amies. 

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Le voile a toujours mauvaise presse en France

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L'ancienne rappeuse de 37 ans a également abordé la question du voile, qu'elle porte depuis sa conversion à l'islam en 2008. «Il m’arrive de discuter avec des gens d’un premier abord hostiles à mon apparence mais, très vite, quand vous savez les rassurer, ils comprennent que tout le monde n’est pas à mettre dans le même sac. Le voile a toujours mauvaise presse en France. Beaucoup de gens l’associent à l’actualité tragique. Je comprends la méfiance. En revanche, je n’accepte pas le manque de respect ou les agressions verbales. De nombreuses femmes portent le voile avec paix et conviction. Certains ne veulent pas entendre cela. Il faudra pourtant que l’on s’accepte les uns les autres si nous voulons cohabiter en bonne intelligence». Quand on lui demande de s'exprimer sur les attaques terroristes, Mélanie Georgiades condamne fermement ces «actes barbares qui n’ont rien à voir avec (s)a religion». «J’espère qu’on cessera un jour de nous associer au terrorisme et qu’on fera la part des choses entre ma pratique religieuse paisible et les actes de criminels».

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