Cinquième roman d'Alice Zeniter, "L'art de perdre" a déjà été récompensé par le prix littéraire du journal Le Monde, le prix des libraires de Nancy et le prix Landerneau des lecteurs. Il est toujours en lice pour l'Interallié.
Le jury Goncourt des lycéens a été séduit par son écriture élégante et brutale à la fois, les émotions qui transportent les lecteurs ainsi que son ouverture sur l'histoire et le monde. Ce roman a été élu au 3e tour de scrutin avec sept voix devant "Bakhita" de Véronique Olmi (Albin michel).
Au départ, les élèves de 56 lycées, issus de classes de seconde, première ou terminale, généralistes ou professionnelles, devaient choisir parmi les 15 romans qui figuraient dans la première sélection du prix Goncourt. Treize lycéens représentant les 56 lycées participant se retrouveront à Rennes jeudi pour la délibération nationale et annonceront le lauréat vers 12 h 45.
Prix d'influence
La remise du prix à Alice Zeniter se déroulera ce 16 novembre à 18 h 30, à la Fnac Ternes à Paris. Avec 443 000 exemplaires de livres vendus en moyenne, le Goncourt des lycéens s'est bâti en trente ans une solide réputation. Il est l'un des plus convoités parmi les prix littéraires d'automne, bien qu'il soit décerné par des jeunes lecteurs. Ce prix devance le Goncourt (environ 400 000 exemplaires), le Renaudot (221 000) ou bien le Femina (83 000).
"Ce succès de ventes s'explique par le fait que c'est un prix de jeunes lecteurs, qui sont considérés comme indépendants d'esprit même s'ils travaillent sur une sélection qui est faite par les membres de l'Académie Goncourt. On sait qu'ils ont un vrai choix, ils ne sont pas tiraillés par tel ou tel éditeur pour donner un prix à untel", analyse Brigitte Stephan, responsable de la communication à la Fnac de Rennes.
"L'Art de perdre" ?
"L’Algérie dont est originaire sa famille n’a longtemps été pour Naïma qu’une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ?
Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu’elle ait pu lui demander pourquoi l’Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l’été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l’Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ? Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l’Algérie, des générations successives d’une famille prisonnière d’un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d’être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales." (Flammarion)
Cinquième roman d'Alice Zeniter, "L'art de perdre" a déjà été récompensé par le prix littéraire du journal Le Monde, le prix des libraires de Nancy et le prix Landerneau des lecteurs. Il est toujours en lice pour l'Interallié.
Le jury Goncourt des lycéens a été séduit par son écriture élégante et brutale à la fois, les émotions qui transportent les lecteurs ainsi que son ouverture sur l'histoire et le monde. Ce roman a été élu au 3e tour de scrutin avec sept voix devant "Bakhita" de Véronique Olmi (Albin michel).
Au départ, les élèves de 56 lycées, issus de classes de seconde, première ou terminale, généralistes ou professionnelles, devaient choisir parmi les 15 romans qui figuraient dans la première sélection du prix Goncourt. Treize lycéens représentant les 56 lycées participant se retrouveront à Rennes jeudi pour la délibération nationale et annonceront le lauréat vers 12 h 45.
Prix d'influence
La remise du prix à Alice Zeniter se déroulera ce 16 novembre à 18 h 30, à la Fnac Ternes à Paris. Avec 443 000 exemplaires de livres vendus en moyenne, le Goncourt des lycéens s'est bâti en trente ans une solide réputation. Il est l'un des plus convoités parmi les prix littéraires d'automne, bien qu'il soit décerné par des jeunes lecteurs. Ce prix devance le Goncourt (environ 400 000 exemplaires), le Renaudot (221 000) ou bien le Femina (83 000).
"Ce succès de ventes s'explique par le fait que c'est un prix de jeunes lecteurs, qui sont considérés comme indépendants d'esprit même s'ils travaillent sur une sélection qui est faite par les membres de l'Académie Goncourt. On sait qu'ils ont un vrai choix, ils ne sont pas tiraillés par tel ou tel éditeur pour donner un prix à untel", analyse Brigitte Stephan, responsable de la communication à la Fnac de Rennes.
"L'Art de perdre" ?
"L’Algérie dont est originaire sa famille n’a longtemps été pour Naïma qu’une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ?
Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu’elle ait pu lui demander pourquoi l’Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l’été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l’Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ? Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l’Algérie, des générations successives d’une famille prisonnière d’un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d’être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales." (Flammarion)
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