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« L’amour est dans le pré » : Des agriculteurs fidèles à eux-mêmes malgré le succès de l’émission - 20 Minutes

Karine Le Marchand présente la saison 18 de « L'Amour est dans le pré » — Philippe QUAISSE / PASCO AND CO
  • En février, quatorze portraits d’agriculteurs en quête de l’âme sœur étaient dévoilés aux téléspectateurs.
  • Dans le premier épisode de cette 18e édition, diffusé ce lundi 21 août à 21h10 sur M6, seuls treize candidats sont toujours en lice, l’un des célibataires de cette promotion ayant finalement décidé de ne pas participer à l’émission.
  • Face au succès de « L’Amour est dans le pré », 20 Minutes a voulu savoir si on pouvait vraiment être un agriculteur naturel et authentique quand on connaît l’incroyable impact de ce programme.

« Je meurs d’envie de dire je t’aime », s’épanche Olivier, éleveur de moutons et de vaches originaire de Nouvelle-Aquitaine, avant de rencontrer ses prétendantes. En cette 18e édition de « L’Amour est dans le pré », ils sont treize célibataires (Roméo, Christine, Patrice, Anaïs, Jean-Paul, Perrine, Julien…) à chercher celui ou celle qui fera battre leur cœur. En février dernier, quatorze portraits de candidats avaient été dévoilés, mais l’un d’entre eux, rattrapé par une de ses ex, a préféré ne pas donner suite. « Comme chaque année, la diffusion du portrait réveille chez certaines d’entre elles une passion sidérante ! », ironise Karine Lemarchand.

Ainsi, pour les agriculteurs, l’impact de l’émission se fait sentir dès la première soirée que programme M6. « Les gens m’ont reconnu dans la rue et m’ont demandé de faire des photos avec eux. C’est bizarre mais ça fait plaisir. En tout cas, je suis toujours abordé avec gentillesse », avoue Patrice, éleveur de vaches allaitantes de 39 ans, hémiplégique de naissance, qui a ému les téléspectateurs dans son portrait en évoquant sa solitude. Roméo, producteur de fourrage de 47 ans, reconnaît avoir reçu du courrier en réponse à son portrait directement chez lui, et non à l’adresse de la production.

« On minimise la chose et après ça prend une telle ampleur ! »

Car « L’Amour est dans le pré » a beau avoir été lancée en 2005, le public est toujours au rendez-vous et en nombre. L’an passé, la 17e édition a même enregistré la meilleure saison auprès de l’ensemble du public depuis cinq ans. Bref, si les agriculteurs ayant participé aux premières éditions ignoraient l’incidence que l’émission aurait sur leur vie, aujourd’hui nul ne l’ignore. L’anonymat n’est plus vraiment de mise dès que l’on apparaît dans une saison. Un mariage, la naissance d’un enfant ou une séparation… On suit la vie des candidats les plus emblématiques bien après leur passage sur M6. Le développement des réseaux sociaux au fil des saisons intensifie même ce phénomène.

Alors quand on a conscience de ce succès, n’est-ce pas d’autant plus dur de rester naturel ?  « En fait, ils ne savent pas vraiment, si ce n’est en théorie » estime Karine Le Marchand, observatrice aux premières loges de ces rencontres amoureuses depuis 2010. Roméo confirme : "Tu te fais une idée, mais quand la machine se met en route, c’est tellement énorme. On minimise la chose et après ça prend une telle ampleur !" A les écouter, le simple fait d’être dans leur ferme les éloigne de tout comportement artificiel. L’authenticité serait inhérente à leur lieu de travail. C’est le cas de Clément, l’éleveur de vaches laitières, qui assure être lui-même sur son exploitation. Rencontré lors d’une conférence de presse, Roméo estime d’ailleurs se sentir bien plus perdu à l’occasion de ces interviews que lorsqu’il est chez lui dans un milieu qu’il connaît. « Si tu nous mets sur un tracteur, c’est plus simple. C’est notre élément, on maîtrise », indique-t-il. Quant à la présence des caméras, ils assurent les oublier facilement. Sauf peut-être à quelques exceptions près. « Lorsque tu manges au resto avec deux objectifs qui te filment à un mètre, là oui, ce n’est pas forcément naturel », admet Roméo.

L’an passé, 4,7 millions de téléspectateurs en moyenne ont suivi en direct et en replay les rencontres amoureuses de ces agriculteurs.

« L’Amour vu du pré » continue

M6 convie une nouvelle fois les téléspectateurs à l’after de « L’Amour est dans le pré », dès ce lundi 21 août à 23h15. Cette cinquième saison réunit toujours les anciens agriculteurs de l’émission afin qu’ils commentent avec bienveillance les aventures amoureuses des célibataires de cette 18e édition. Jean, découvert l’an passé, compte parmi les nouveaux venus dans ce rendez-vous de deuxième partie de soirée, tout comme Noémie (saison 17), Laurent et Didier, tous deux présents dans la saison 14, François (saison 9)….

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Karine Le Marchand présente la saison 18 de « L'Amour est dans le pré » — Philippe QUAISSE / PASCO AND CO
  • En février, quatorze portraits d’agriculteurs en quête de l’âme sœur étaient dévoilés aux téléspectateurs.
  • Dans le premier épisode de cette 18e édition, diffusé ce lundi 21 août à 21h10 sur M6, seuls treize candidats sont toujours en lice, l’un des célibataires de cette promotion ayant finalement décidé de ne pas participer à l’émission.
  • Face au succès de « L’Amour est dans le pré », 20 Minutes a voulu savoir si on pouvait vraiment être un agriculteur naturel et authentique quand on connaît l’incroyable impact de ce programme.

« Je meurs d’envie de dire je t’aime », s’épanche Olivier, éleveur de moutons et de vaches originaire de Nouvelle-Aquitaine, avant de rencontrer ses prétendantes. En cette 18e édition de « L’Amour est dans le pré », ils sont treize célibataires (Roméo, Christine, Patrice, Anaïs, Jean-Paul, Perrine, Julien…) à chercher celui ou celle qui fera battre leur cœur. En février dernier, quatorze portraits de candidats avaient été dévoilés, mais l’un d’entre eux, rattrapé par une de ses ex, a préféré ne pas donner suite. « Comme chaque année, la diffusion du portrait réveille chez certaines d’entre elles une passion sidérante ! », ironise Karine Lemarchand.

Ainsi, pour les agriculteurs, l’impact de l’émission se fait sentir dès la première soirée que programme M6. « Les gens m’ont reconnu dans la rue et m’ont demandé de faire des photos avec eux. C’est bizarre mais ça fait plaisir. En tout cas, je suis toujours abordé avec gentillesse », avoue Patrice, éleveur de vaches allaitantes de 39 ans, hémiplégique de naissance, qui a ému les téléspectateurs dans son portrait en évoquant sa solitude. Roméo, producteur de fourrage de 47 ans, reconnaît avoir reçu du courrier en réponse à son portrait directement chez lui, et non à l’adresse de la production.

« On minimise la chose et après ça prend une telle ampleur ! »

Car « L’Amour est dans le pré » a beau avoir été lancée en 2005, le public est toujours au rendez-vous et en nombre. L’an passé, la 17e édition a même enregistré la meilleure saison auprès de l’ensemble du public depuis cinq ans. Bref, si les agriculteurs ayant participé aux premières éditions ignoraient l’incidence que l’émission aurait sur leur vie, aujourd’hui nul ne l’ignore. L’anonymat n’est plus vraiment de mise dès que l’on apparaît dans une saison. Un mariage, la naissance d’un enfant ou une séparation… On suit la vie des candidats les plus emblématiques bien après leur passage sur M6. Le développement des réseaux sociaux au fil des saisons intensifie même ce phénomène.

Alors quand on a conscience de ce succès, n’est-ce pas d’autant plus dur de rester naturel ?  « En fait, ils ne savent pas vraiment, si ce n’est en théorie » estime Karine Le Marchand, observatrice aux premières loges de ces rencontres amoureuses depuis 2010. Roméo confirme : "Tu te fais une idée, mais quand la machine se met en route, c’est tellement énorme. On minimise la chose et après ça prend une telle ampleur !" A les écouter, le simple fait d’être dans leur ferme les éloigne de tout comportement artificiel. L’authenticité serait inhérente à leur lieu de travail. C’est le cas de Clément, l’éleveur de vaches laitières, qui assure être lui-même sur son exploitation. Rencontré lors d’une conférence de presse, Roméo estime d’ailleurs se sentir bien plus perdu à l’occasion de ces interviews que lorsqu’il est chez lui dans un milieu qu’il connaît. « Si tu nous mets sur un tracteur, c’est plus simple. C’est notre élément, on maîtrise », indique-t-il. Quant à la présence des caméras, ils assurent les oublier facilement. Sauf peut-être à quelques exceptions près. « Lorsque tu manges au resto avec deux objectifs qui te filment à un mètre, là oui, ce n’est pas forcément naturel », admet Roméo.

L’an passé, 4,7 millions de téléspectateurs en moyenne ont suivi en direct et en replay les rencontres amoureuses de ces agriculteurs.

« L’Amour vu du pré » continue

M6 convie une nouvelle fois les téléspectateurs à l’after de « L’Amour est dans le pré », dès ce lundi 21 août à 23h15. Cette cinquième saison réunit toujours les anciens agriculteurs de l’émission afin qu’ils commentent avec bienveillance les aventures amoureuses des célibataires de cette 18e édition. Jean, découvert l’an passé, compte parmi les nouveaux venus dans ce rendez-vous de deuxième partie de soirée, tout comme Noémie (saison 17), Laurent et Didier, tous deux présents dans la saison 14, François (saison 9)….

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