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Etienne Daho : "Pink Floyd, Bowie et moi"

"Blitz", Virgin/Mercury, sortie le 17 novembre ;"Daho l'aime pop", Philarmonie de Paris, du 5 décembre 2017 au 29 avril 2018 ; catalogue de l'exposition, le 17 novembre chez Gallimard Loisirs.

Ces dernières années ont bien failli être les siennes ; elles furent, contre toute attente, celles des autres. En 2013, Etienne Daho passait à deux doigts du grand sommeil. Une péritonite aiguë qui le cloua plusieurs mois dans un lit d'hôpital et sous morphine, expérience à l'origine du single "les Flocons de l'été".

Remis sur pied, Daho a vu succomber ses idoles, Lou Reed, David Bowie, Jeanne Moreau, et la mort barbare s'inviter jusque dans les salles de concert. D'où le titre de son treizième album, "Blitz", écrit à Londres, à deux pas de l'appartement de Syd Barrett, âme fondatrice et damnée des Pink Floyd. Daho, le chantre des amours floues et des désirs ardents, y convoque le psychédélisme des années 1960 pour saisir le chaos ambiant et en appeler à la fête des sens. Il nous a reçu chez lui, dans son antre montmartrois.

Après "les Chansons de l'innocence retrouvée", votre nouvel album, "Blitz", s'ouvre sur une sirène civile annonçant le couvre-feu...
C'est un message de stress qui colle à ce que m'inspire la période actuelle. Je suis très sensible à l'angoisse qui plane, même si les médias nous présentent le monde comme un show télévisé et que tout semble irréel. A Londres, où j'habitais quand j'ai fait le disque, entre les attentats et l</img>

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Nicolas Schaller

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Ces dernières années ont bien failli être les siennes ; elles furent, contre toute attente, celles des autres. En 2013, Etienne Daho passait à deux doigts du grand sommeil. Une péritonite aiguë qui le cloua plusieurs mois dans un lit d'hôpital et sous morphine, expérience à l'origine du single "les Flocons de l'été".

Remis sur pied, Daho a vu succomber ses idoles, Lou Reed, David Bowie, Jeanne Moreau, et la mort barbare s'inviter jusque dans les salles de concert. D'où le titre de son treizième album, "Blitz", écrit à Londres, à deux pas de l'appartement de Syd Barrett, âme fondatrice et damnée des Pink Floyd. Daho, le chantre des amours floues et des désirs ardents, y convoque le psychédélisme des années 1960 pour saisir le chaos ambiant et en appeler à la fête des sens. Il nous a reçu chez lui, dans son antre montmartrois.

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