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Johnny Hallyday : «Moi, quand j'ai failli mourir...»

Gilles Lhote, un proche du rockeur, publie jeudi un livre sur le parcours et la combativité de la star de 74 ans. Le journaliste raconte le destin incroyable du chanteur et explique combien le nouvel album en cours de production et la tournée des Vieilles Canailles l'aident à lutter contre son cancer.

«Moitié guerrier, moitié phénix». C'est ainsi que Gilles Lhote définit le chanteur, à l'incroyable destin et aux 57 ans de carrière. Alors que Johnny Hallyday, récemment hospitalisé pour une alerte pulmonaire suite à son cancer des poumons annoncé en mars dernier, a pu rentrer chez lui, l'écrivain et journaliste dévoile dans VSD quelques extraits de son ouvrage, Johnny, le guerrier (qui sortira le 30 novembre chez Robert Laffont).

» LIRE AUSSI - Que vaut l'album hommage On a tous quelque chose en nous de Johnny ?

L'auteur raconte le rôle crucial des Vieilles Canailles et du nouvel album de la rock star dans sa guérison: «Entre les séances de chimio et les visites à l'hôpital, Johnny a en effet continué à travailler avec son manager Sébastien Farran, le guitariste Yarol Poupaud et le musicien Yodelice, annonçant la sortie son prochain album en 2018. Malgré la souffrance, la fatigue et les longues périodes de silence et de déprime, il a décidé que la mort ne passerait pas par lui».

Des séances en studio entre deux traitements

Gilles Lhote ajoute une phrase que lui aurait confiée le chanteur, la veille de partir en tournée avec ses «vieilles canailles» Jacques Dutronc et Eddy Mitchell. «La fille de Jerry Lee Lewis a l'habitude de dire que son père est mort au moins une fois dans chaque hôpital de Memphis et de Nashville. Moi, quand j'ai failli mourir, je suis allé voir de l'autre côté comment ça se présentait. Je n'ai pas aimé du tout ce que j'ai vu, alors je suis revenu au pays des vivants.»

«Il ne veut plus s'emmerder dans la vie, il faut le faire rire, encore et toujours. Les potes qui viennent le voir lui offrent leur énergie, et il adore ça», confie encore un de ses musiciens. «Ce qui l'a aidé par-dessus tout, ce sont les séances en studio qu'il s'est autorisé entre deux traitements», ajoute-t-il.

La tournée, cet été, des Vieilles Canailles, lui aurait aussi permis de regagner énormément d'énergie auprès de son public. L'auteur de Johnny, ce guerrier raconte notamment la scène des trois amis chanteurs, le soir du samedi 24 juin 2017. «Les milliers de spectateurs de Bercy et les quatre millions de téléspectateurs de TF1 sont attentifs aux moindres gestes du chanteur, aux plus petites gouttes de sueur. Quand il entonne Quelque chose de Tennessee, insistant sur le troisième couplet et sur “cette formidable envie de vie”, l'intensité émotionnelle est à son comble. Lui que l'on disait au plus mal, sans espoir, amoindri, presque moribond, apparaît soudain en pleine lumière, gladiateur menant le combat avec force, courage et dignité», explique le journaliste. Gilles Lhote raconte enfin que Læticia, la compagne de Johnny Hallyday, se serait montrée réticente à l'idée d'une telle tournée. Son mari lui aurait répondu: «Si je ne le fais pas, c'est là que je meurs».

De l'importance des réseaux sociaux

Mercredi, Johnny a publié une photo de lui non datée sur Instagram, posant chapeauté et tout sourire avec sa chienne Cheyenne.

Sur Twitter, l'auteur de Que je t'aime a récemment posté un autre cliché réjouissant, représentant sa fille aînée avec Læticia, Jade.

De son côté, Charlie Hebdo préfère, à sa façon, rire de la situation. La une de l'hebdomadaire satyrique, sorti ce mercredi, représente le chanteur alité, branché à des machines. «Johnny laisse tomber le rock et se met à l'électro», titre Riss, qui signe dessin.

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«Moitié guerrier, moitié phénix». C'est ainsi que Gilles Lhote définit le chanteur, à l'incroyable destin et aux 57 ans de carrière. Alors que Johnny Hallyday, récemment hospitalisé pour une alerte pulmonaire suite à son cancer des poumons annoncé en mars dernier, a pu rentrer chez lui, l'écrivain et journaliste dévoile dans VSD quelques extraits de son ouvrage, Johnny, le guerrier (qui sortira le 30 novembre chez Robert Laffont).

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L'auteur raconte le rôle crucial des Vieilles Canailles et du nouvel album de la rock star dans sa guérison: «Entre les séances de chimio et les visites à l'hôpital, Johnny a en effet continué à travailler avec son manager Sébastien Farran, le guitariste Yarol Poupaud et le musicien Yodelice, annonçant la sortie son prochain album en 2018. Malgré la souffrance, la fatigue et les longues périodes de silence et de déprime, il a décidé que la mort ne passerait pas par lui».

Des séances en studio entre deux traitements

Gilles Lhote ajoute une phrase que lui aurait confiée le chanteur, la veille de partir en tournée avec ses «vieilles canailles» Jacques Dutronc et Eddy Mitchell. «La fille de Jerry Lee Lewis a l'habitude de dire que son père est mort au moins une fois dans chaque hôpital de Memphis et de Nashville. Moi, quand j'ai failli mourir, je suis allé voir de l'autre côté comment ça se présentait. Je n'ai pas aimé du tout ce que j'ai vu, alors je suis revenu au pays des vivants.»

«Il ne veut plus s'emmerder dans la vie, il faut le faire rire, encore et toujours. Les potes qui viennent le voir lui offrent leur énergie, et il adore ça», confie encore un de ses musiciens. «Ce qui l'a aidé par-dessus tout, ce sont les séances en studio qu'il s'est autorisé entre deux traitements», ajoute-t-il.

La tournée, cet été, des Vieilles Canailles, lui aurait aussi permis de regagner énormément d'énergie auprès de son public. L'auteur de Johnny, ce guerrier raconte notamment la scène des trois amis chanteurs, le soir du samedi 24 juin 2017. «Les milliers de spectateurs de Bercy et les quatre millions de téléspectateurs de TF1 sont attentifs aux moindres gestes du chanteur, aux plus petites gouttes de sueur. Quand il entonne Quelque chose de Tennessee, insistant sur le troisième couplet et sur “cette formidable envie de vie”, l'intensité émotionnelle est à son comble. Lui que l'on disait au plus mal, sans espoir, amoindri, presque moribond, apparaît soudain en pleine lumière, gladiateur menant le combat avec force, courage et dignité», explique le journaliste. Gilles Lhote raconte enfin que Læticia, la compagne de Johnny Hallyday, se serait montrée réticente à l'idée d'une telle tournée. Son mari lui aurait répondu: «Si je ne le fais pas, c'est là que je meurs».

De l'importance des réseaux sociaux

Mercredi, Johnny a publié une photo de lui non datée sur Instagram, posant chapeauté et tout sourire avec sa chienne Cheyenne.

Sur Twitter, l'auteur de Que je t'aime a récemment posté un autre cliché réjouissant, représentant sa fille aînée avec Læticia, Jade.

De son côté, Charlie Hebdo préfère, à sa façon, rire de la situation. La une de l'hebdomadaire satyrique, sorti ce mercredi, représente le chanteur alité, branché à des machines. «Johnny laisse tomber le rock et se met à l'électro», titre Riss, qui signe dessin.

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