Disparition ou fusion des rédactions, départs volontaires (ou non)… Chapeautée par la ministre Françoise Nyssen, la réforme de l'audiovisuel amorcerait des changements radicaux pour les chaînes de télévision et les radios publiques.
Pour le gouvernement d’Emmanuel Macron, l’audiovisuel public doit faire des économies drastiques. Faire disparaître France Ô, supprimer des postes, rassembler France Télévisions et Radio France… Les pistes évoquées par le ministère de la Culture, en charge du dossier, annoncent une métamorphose totale du service public.
“Aligner et dégager des synergies”
C’est un “document de travail” dévoilé par Le Monde qui a mis le feu aux poudres. Dans ce rapport qui n’était pas censé être rendu public, le cabinet de Françoise Nyssen (ministre de la Culture) expose son plan de restructuration de l’audiovisuel public.
Selon ces fuites d’informations, il s’agirait de regrouper “des sociétés au sein d’une holding” et, à terme, d’“aligner et dégager des synergies”. En clair, créer une société mère qui chapeauterait tous les médias publics. Et fusionner les rédactions dont les champs de compétences sont communs, à l’instar de celles de France Info, à la fois station de radio et chaîne de télévision. France 3 et France Bleu, toutes deux centrées sur l’actualité régionale, pourraient ainsi être réunies dans une seule entité.
Invitée le 27 octobre dernier sur France Inter, la ministre assurait pourtant qu’il n’y aurait “pas de fusion” au sein du service public.
Changer les institutions en profondeur
Pour améliorer “l’efficacité”, le ministère de la Culture préconise la “réforme des modes de production à Radio France”, la “revue de l’allocation des ressources au regard des priorités horaires (France Télévisions, Radio France, Arte)” ou encore le “renforcement des coproductions Arte/France Télévisions”.
Pour ce faire, la manière de fonctionner des médias publics serait modifiée en profondeur. Tout d’abord au niveau de la direction, puisque le gouvernement souhaite retirer au CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) le soin de nommer les présidents de chaînes. Avec un service public sous forme de “holding”, le chef de l’Etat pourrait être à même de nommer lui-même le futur dirigeant de l’audiovisuel public.
Suite à ces révélations, Françoise Nyssen a porté plainte contre X. Une “démarche inquiétante”selon Luc Bronner, directeur de la rédaction du Monde.
Read AgainDisparition ou fusion des rédactions, départs volontaires (ou non)… Chapeautée par la ministre Françoise Nyssen, la réforme de l'audiovisuel amorcerait des changements radicaux pour les chaînes de télévision et les radios publiques.
Pour le gouvernement d’Emmanuel Macron, l’audiovisuel public doit faire des économies drastiques. Faire disparaître France Ô, supprimer des postes, rassembler France Télévisions et Radio France… Les pistes évoquées par le ministère de la Culture, en charge du dossier, annoncent une métamorphose totale du service public.
“Aligner et dégager des synergies”
C’est un “document de travail” dévoilé par Le Monde qui a mis le feu aux poudres. Dans ce rapport qui n’était pas censé être rendu public, le cabinet de Françoise Nyssen (ministre de la Culture) expose son plan de restructuration de l’audiovisuel public.
Selon ces fuites d’informations, il s’agirait de regrouper “des sociétés au sein d’une holding” et, à terme, d’“aligner et dégager des synergies”. En clair, créer une société mère qui chapeauterait tous les médias publics. Et fusionner les rédactions dont les champs de compétences sont communs, à l’instar de celles de France Info, à la fois station de radio et chaîne de télévision. France 3 et France Bleu, toutes deux centrées sur l’actualité régionale, pourraient ainsi être réunies dans une seule entité.
Invitée le 27 octobre dernier sur France Inter, la ministre assurait pourtant qu’il n’y aurait “pas de fusion” au sein du service public.
Changer les institutions en profondeur
Pour améliorer “l’efficacité”, le ministère de la Culture préconise la “réforme des modes de production à Radio France”, la “revue de l’allocation des ressources au regard des priorités horaires (France Télévisions, Radio France, Arte)” ou encore le “renforcement des coproductions Arte/France Télévisions”.
Pour ce faire, la manière de fonctionner des médias publics serait modifiée en profondeur. Tout d’abord au niveau de la direction, puisque le gouvernement souhaite retirer au CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) le soin de nommer les présidents de chaînes. Avec un service public sous forme de “holding”, le chef de l’Etat pourrait être à même de nommer lui-même le futur dirigeant de l’audiovisuel public.
Suite à ces révélations, Françoise Nyssen a porté plainte contre X. Une “démarche inquiétante”selon Luc Bronner, directeur de la rédaction du Monde.
Bagikan Berita Ini
0 Response to "Le plan choc du gouvernement qui pourrait bouleverser l'audiovisuel public"
Post a Comment