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Critiqué par JoeyStarr, un réalisateur lui répond : «Il n'a jamais été sobre lors du tournage»

Invité chez Laurent Ruquier, dans «On n‘est pas couché», le rappeur et comédien s'en est pris vertement à Fabrice Du Welz avec lequel il a travaillé sur Colt45, le traitant d'«abruti». Face à cette attaque, le metteur en scène s'est offert un droit de réponse. Saignant.

Le Passage de JoeyStarr sur le plateau de «On n'est pas couché», ce samedi 2 décembre sur France 2 n'en finit pas de faire des remous. Lundi, l'Amicale des Jeunes du Refuge saisissait le CSA pour une réplique jugée «homophobe» du rappeur. Alors qu'il venait présenter son livre Le monde de demain, il est revenu sur les soirées arrosées passées en compagnie de Sinclair et Élodie Frégé alors qu'ils étaient jurés de «La Nouvelle Star». «Manoukian allait se coucher, lui?», demande Laurent Ruquier. «Ouais, c'est une grosse tarlouze», réplique le comédien.

Le présentateur a ensuite interrogé JoeyStarr sur son comportement sur les tournages. L'occasion pour le chanteur de NTM de s'en prendre au réalisateur de Colt 45, le Belge Fabrice Du Welz, le seul tournage qui se soit mal passé d'après l'acteur. «Du Welz, c'est autre chose, c'est un abruti. Le mec ne s'est même pas rendu compte que tout le monde avait envie de lui décrocher la tête avec les dents... Tous les acteurs, même l'équipe...», a déclaré le rappeur et comédien. Il raconte une autre anecdote, présente dans son livre: ««Un jour, entre deux prises, alors que je suis en train de discuter avec un jeune comédien, le réalisateur se jette sur moi et me hurle de fermer ma gueule. Waow. À qui tu parles, là? Instantanément, un attroupement se fait. (…) J'ai enlevé mon costume et dit: ‘‘Tu sais quoi? Tu vas te démerder tout seul. Je sais pas à qui tu parles, mais c'est pas à moi, je crois pas.'' Et je suis parti», raconte encore celui que l'on surnomme le «jaguar».

«Il était, au mieux, ivre»

Le réalisateur de Calvaire s'est autorisé un «droit de réponse» et a mis les choses au point sur son compte Instagram. S'il assume une certaine «part de responsabilité dans le naufrage de cette production», il assure avoir toujours cherché à faire un «bon film».

Suite à l'émission du samedi 2 Décembre de Laurent Ruquier où Joeystarr et Philippe Manoeuvre étaient les invités, Joeystarr a tenu à mon égard des propos insultants. Je ne cherche pas à revenir sur une expérience de tournage pénible, aux dysfonctionnements hallucinants ni à mettre de l'huile sur le feu, mais se faire traiter de "débile" par Didier Morville chez Ruquier est quelque chose qui mérite au moins un droit de réponse. J'ai très certainement ma part de responsabilité dans le naufrage de cette production, mais croyez-moi, je voulais faire un bon film. J'y croyais mais ce que j'ai vu, jour après jour dépassait l'entendement ... Joeystarr - qui était payé la somme rondelette de 50 000 euros par jour de tournage - n'a jamais été sobre lors de ses 6 jours de tournage. Il était au mieux ivre, au pire sous emprise chimique (puissante) qu'il prenait entre les prises ... Je me moque de ce qu'il fait de sa vie mais sur un plateau de cinéma où il était censé incarner un spécialiste du tir de combat, vif et rapide vous conviendrez que c'est un problème. Mon plan de travail a été réduit par la production afin de payer les deux vedettes du film; Gérard Lanvin et Joeystarr (qui refusaient de revenir sur leurs salaires), aux dépens de mon scénario qui a subi de nombreuses coupes et détériorations. Ce climat anxiogène a crée de vives tensions entre la production, les deux acteurs et moi-même ... Mon tort est d'avoir pensé que le producteur principal rajouterait des jours de tournage après avoir vu un premier montage, comme il le fait généralement sur ses films. Ca n'a pas été le cas, malheureusement. J'ai tenté de tourner le film que j'avais en tête, avec passion, comme à mon habitude et je me suis heurté à ce que j'ai vu de pire dans la production française actuelle et à deux acteurs vedettes fainéants, ivres d'eux-mêmes et incapables, pour l'un de retenir son texte et pour l'autre, de tenir droit ... Mon altercation avec Joeystarr a été violente et elle ne s'est pas passé comme il la raconte. Il se donne le beau rôle et le dernier mot, il en a le droit, il est médiatique mais ce n'est pas pour autant la vérité. Et puis, dis grand, t'as pas autre chose à foutre?

Une publication partagée par fabriceduwelz (@fabriceduwelz) le

Il accuse JoeyStarr, payé 50.000 euros par jour de tournage, de n'avoir «jamais été sobre lors de ses six jours de tournages». Et le réalisateur d'ajouter: «Il était au mieux ivre, au pire sous emprise chimique (puissante) qu'il prenait entre les prises. Je me moque de ce qu'il fait de sa vie mais sur un plateau de cinéma où il est censé incarner un spécialiste du tir de combat, vif et rapide, vous conviendrez que c'est un problème.»

Il regrette que les salaires des deux acteurs principaux (JoeyStarr et Gérard Lanvin), très élevés, aient poussé la production à de nombreuses «coupes et détériorations» du scénario afin de faire des économies. «Ce climat anxiogène a créé de vives tensions entre la production, les deux acteurs et moi-même... (...) Je me suis heurté à ce que j'ai vu de pire dans la production française actuelle et à deux acteurs vedettes fainéants, ivres d'eux-mêmes et incapables, pour l'un de retenir son texte et pour l'autre, de tenir droit ... Mon altercation avec JoeyStarr a été violente et elle ne s'est pas passée comme il la raconte.»

Le réalisateur belge termine son plaidoyer sur une pirouette: «Il se donne le beau rôle et le dernier mot, il en a le droit, il est médiatique mais ce n'est pas pour autant la vérité. Et puis, dis grand, t'as pas autre chose à foutre?»

Colt45, film, qui avait été renié par Fabrice Du Welz et le scénariste, avait été un échec et n'avait réuni que 65.400 spectateurs dans les salles françaises.

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Invité chez Laurent Ruquier, dans «On n‘est pas couché», le rappeur et comédien s'en est pris vertement à Fabrice Du Welz avec lequel il a travaillé sur Colt45, le traitant d'«abruti». Face à cette attaque, le metteur en scène s'est offert un droit de réponse. Saignant.

Le Passage de JoeyStarr sur le plateau de «On n'est pas couché», ce samedi 2 décembre sur France 2 n'en finit pas de faire des remous. Lundi, l'Amicale des Jeunes du Refuge saisissait le CSA pour une réplique jugée «homophobe» du rappeur. Alors qu'il venait présenter son livre Le monde de demain, il est revenu sur les soirées arrosées passées en compagnie de Sinclair et Élodie Frégé alors qu'ils étaient jurés de «La Nouvelle Star». «Manoukian allait se coucher, lui?», demande Laurent Ruquier. «Ouais, c'est une grosse tarlouze», réplique le comédien.

Le présentateur a ensuite interrogé JoeyStarr sur son comportement sur les tournages. L'occasion pour le chanteur de NTM de s'en prendre au réalisateur de Colt 45, le Belge Fabrice Du Welz, le seul tournage qui se soit mal passé d'après l'acteur. «Du Welz, c'est autre chose, c'est un abruti. Le mec ne s'est même pas rendu compte que tout le monde avait envie de lui décrocher la tête avec les dents... Tous les acteurs, même l'équipe...», a déclaré le rappeur et comédien. Il raconte une autre anecdote, présente dans son livre: ««Un jour, entre deux prises, alors que je suis en train de discuter avec un jeune comédien, le réalisateur se jette sur moi et me hurle de fermer ma gueule. Waow. À qui tu parles, là? Instantanément, un attroupement se fait. (…) J'ai enlevé mon costume et dit: ‘‘Tu sais quoi? Tu vas te démerder tout seul. Je sais pas à qui tu parles, mais c'est pas à moi, je crois pas.'' Et je suis parti», raconte encore celui que l'on surnomme le «jaguar».

«Il était, au mieux, ivre»

Le réalisateur de Calvaire s'est autorisé un «droit de réponse» et a mis les choses au point sur son compte Instagram. S'il assume une certaine «part de responsabilité dans le naufrage de cette production», il assure avoir toujours cherché à faire un «bon film».

Suite à l'émission du samedi 2 Décembre de Laurent Ruquier où Joeystarr et Philippe Manoeuvre étaient les invités, Joeystarr a tenu à mon égard des propos insultants. Je ne cherche pas à revenir sur une expérience de tournage pénible, aux dysfonctionnements hallucinants ni à mettre de l'huile sur le feu, mais se faire traiter de "débile" par Didier Morville chez Ruquier est quelque chose qui mérite au moins un droit de réponse. J'ai très certainement ma part de responsabilité dans le naufrage de cette production, mais croyez-moi, je voulais faire un bon film. J'y croyais mais ce que j'ai vu, jour après jour dépassait l'entendement ... Joeystarr - qui était payé la somme rondelette de 50 000 euros par jour de tournage - n'a jamais été sobre lors de ses 6 jours de tournage. Il était au mieux ivre, au pire sous emprise chimique (puissante) qu'il prenait entre les prises ... Je me moque de ce qu'il fait de sa vie mais sur un plateau de cinéma où il était censé incarner un spécialiste du tir de combat, vif et rapide vous conviendrez que c'est un problème. Mon plan de travail a été réduit par la production afin de payer les deux vedettes du film; Gérard Lanvin et Joeystarr (qui refusaient de revenir sur leurs salaires), aux dépens de mon scénario qui a subi de nombreuses coupes et détériorations. Ce climat anxiogène a crée de vives tensions entre la production, les deux acteurs et moi-même ... Mon tort est d'avoir pensé que le producteur principal rajouterait des jours de tournage après avoir vu un premier montage, comme il le fait généralement sur ses films. Ca n'a pas été le cas, malheureusement. J'ai tenté de tourner le film que j'avais en tête, avec passion, comme à mon habitude et je me suis heurté à ce que j'ai vu de pire dans la production française actuelle et à deux acteurs vedettes fainéants, ivres d'eux-mêmes et incapables, pour l'un de retenir son texte et pour l'autre, de tenir droit ... Mon altercation avec Joeystarr a été violente et elle ne s'est pas passé comme il la raconte. Il se donne le beau rôle et le dernier mot, il en a le droit, il est médiatique mais ce n'est pas pour autant la vérité. Et puis, dis grand, t'as pas autre chose à foutre?

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Il accuse JoeyStarr, payé 50.000 euros par jour de tournage, de n'avoir «jamais été sobre lors de ses six jours de tournages». Et le réalisateur d'ajouter: «Il était au mieux ivre, au pire sous emprise chimique (puissante) qu'il prenait entre les prises. Je me moque de ce qu'il fait de sa vie mais sur un plateau de cinéma où il est censé incarner un spécialiste du tir de combat, vif et rapide, vous conviendrez que c'est un problème.»

Il regrette que les salaires des deux acteurs principaux (JoeyStarr et Gérard Lanvin), très élevés, aient poussé la production à de nombreuses «coupes et détériorations» du scénario afin de faire des économies. «Ce climat anxiogène a créé de vives tensions entre la production, les deux acteurs et moi-même... (...) Je me suis heurté à ce que j'ai vu de pire dans la production française actuelle et à deux acteurs vedettes fainéants, ivres d'eux-mêmes et incapables, pour l'un de retenir son texte et pour l'autre, de tenir droit ... Mon altercation avec JoeyStarr a été violente et elle ne s'est pas passée comme il la raconte.»

Le réalisateur belge termine son plaidoyer sur une pirouette: «Il se donne le beau rôle et le dernier mot, il en a le droit, il est médiatique mais ce n'est pas pour autant la vérité. Et puis, dis grand, t'as pas autre chose à foutre?»

Colt45, film, qui avait été renié par Fabrice Du Welz et le scénariste, avait été un échec et n'avait réuni que 65.400 spectateurs dans les salles françaises.

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