En ce moment
Une semaine après avoir signé la tribune prônant «la liberté d'importuner» et dénonçant les dérives du mouvement «Me Too», Catherine Deneuve s'est excusée dimanche soir dans une autre tribune, personnelle celle-ci, publiée sur le site de Libération. «Je salue fraternellement toutes les victimes d’actes odieux qui ont pu se sentir agressées par cette tribune parue dans LeMonde, c’est à elles et à elles seules que je présente mes excuses.» Celle qui avait signé en 1971 le manifeste pour l'avortement des 343 salopes se désolidarise également de «la manière dont certaines pétitionnaires s’octroient individuellement le droit de se répandre dans les médias, dénaturant l’esprit même de ce texte. Dire sur une chaîne de télé qu’on peut jouir lors d’un viol est pire qu’un crachat au visage de toutes celles qui ont subi ce crime».
"Sincèrement bienvenues"
Une prise de parole saluée dès lundi 15 janvier par les militantes féministes. À commencer par Raphaëlle Remy-Leleu, porte-parole d'Osez le féminisme. Interrogée sur RMC ce matin, elle déclare que «la tribune originelle publiée dans le Monde va véritablement à rebours de l'histoire que nous sommes en train d'écrire, et je crois que Catherine Deneuve est peut-être en train de s'en rendre compte». Pour elle, l'icône française ne pouvait pas se défendre en avançant juste qu'elle faisait partie des 343 salopes. «Ça n'est pas parce qu'on a signé un manifeste pour le droit à l'IVG qu'on n'est pas forcément à l'abri de tous les pièges tendus par le patriarcat.»
De son côté, Caroline de Haas, au cœur de la polémique depuis son débat télévisé surmédiatisé avec Brigitte Lahaie, affirme à BFMTV que les excuses de Catherine Deneuve «sont sincèrement bienvenues». «Catherine Deneuve rappelle que le harcèlement sexuel est un fait grave et qu'être victime n'est pas un problème. Le problème, ce sont les violences», traduit-elle en faveur de l'icône française, lynchée de toutes parts depuis maintenant cinq jours.
En vidéo, de l'affaire Weinstein à "MeToo" : 2017, l'année où les femmes ont dit "Stop"
#MeToo dans la vraie vie
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"Sincèrement bienvenues"
Une prise de parole saluée dès lundi 15 janvier par les militantes féministes. À commencer par Raphaëlle Remy-Leleu, porte-parole d'Osez le féminisme. Interrogée sur RMC ce matin, elle déclare que «la tribune originelle publiée dans le Monde va véritablement à rebours de l'histoire que nous sommes en train d'écrire, et je crois que Catherine Deneuve est peut-être en train de s'en rendre compte». Pour elle, l'icône française ne pouvait pas se défendre en avançant juste qu'elle faisait partie des 343 salopes. «Ça n'est pas parce qu'on a signé un manifeste pour le droit à l'IVG qu'on n'est pas forcément à l'abri de tous les pièges tendus par le patriarcat.»
De son côté, Caroline de Haas, au cœur de la polémique depuis son débat télévisé surmédiatisé avec Brigitte Lahaie, affirme à BFMTV que les excuses de Catherine Deneuve «sont sincèrement bienvenues». «Catherine Deneuve rappelle que le harcèlement sexuel est un fait grave et qu'être victime n'est pas un problème. Le problème, ce sont les violences», traduit-elle en faveur de l'icône française, lynchée de toutes parts depuis maintenant cinq jours.
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