Juno Temple de Woody Allen — MarsFilms
Si Woody Allen semble avoir pris un abonnement à la rubrique people depuis qu’il est sous le coup d’accusations pour abus sexuel, Wonder Wheel rappelle aussi que ce grand cinéaste est à son top dès lors qu’il s’agit de faire revivre un New York désuet.
>> A lire aussi : Woody Allen, la France est-elle sa terre d'accueil idéale ?
Kate Winslet est vibrante d’émotions en femme vieillissante qui s’ennuie avec son mari (étonnant Jim Belushi) avant de tomber sous le charme d’un beau maître-nageur ( Justin Timberlake). L’arrivée de sa jolie belle-fille ( Juno Temple) torpille leur fragile équilibre au fil d’une intrigue sensible qui trouve un écrin idéal le Coney Island des années 1950. Le cinéaste de 82 ans confie à 20 Minutes les raisons pour lesquelles ce quartier près de Brooklyn a tant compté pour lui.
Tout petit déjà…
Le jeune Woody allait se promener sur le « boardwalk » au bord de la mer avec ses parents puis avec ses copains.
« C’était un endroit populaire qui donnait une impression de vacances, se souvient-il, J’étais fasciné par le Cyclone, impressionnant Grand 8 sur lequel je n’ai jamais eu le courage de monter. Je me souviens que mes copains voulaient toujours y faire un tour mais je n’avais aucune confiance en ce manège branlant dont je me disais qu’il allait tomber en morceaux. J’avais tort puisqu’il est toujours là ! »
Souffrir sous le Grand 8
Cette montagne russe en bois a déjà inspiré une scène à Woody Allen : dans Annie Hall (1977), la famille de son héros habite dans une maison située sous l’attraction.
« Je me suis toujours senti étrangement décalé et étonnamment à l’aise dans cet endroit que le temps semblait déjà avoir oublié dans les années 1950. Ce qui m’intéressait dans Annie Hall puis Wonder Wheel était de montrer l’existence de gens qui vivent dans cette atmosphère de fête perpétuelle de Coney Island. Cela ne les empêche pas de connaître des drames intimes d’autant plus poignants que tout le monde s’amuse autour d’eux. »
Comme un parfum de nostalgie
Coney Island existe toujours mais ne ressemble plus à celui du film…
« Je ne sais pas qui a le plus changé de New York ou de moi, insiste Woody Allen. J’ai peine à retrouver la ville que j’ai tant aimée quand je m’y promène aujourd’hui. C’est pour cela que je tente de lui redonner vie dans mes films. Je suis sans doute ce qu’on peut appeler un vieux nostalgique. Je me dis parfois que j’en étais déjà un à 20 ans… »
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Si Woody Allen semble avoir pris un abonnement à la rubrique people depuis qu’il est sous le coup d’accusations pour abus sexuel, Wonder Wheel rappelle aussi que ce grand cinéaste est à son top dès lors qu’il s’agit de faire revivre un New York désuet.
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Kate Winslet est vibrante d’émotions en femme vieillissante qui s’ennuie avec son mari (étonnant Jim Belushi) avant de tomber sous le charme d’un beau maître-nageur ( Justin Timberlake). L’arrivée de sa jolie belle-fille ( Juno Temple) torpille leur fragile équilibre au fil d’une intrigue sensible qui trouve un écrin idéal le Coney Island des années 1950. Le cinéaste de 82 ans confie à 20 Minutes les raisons pour lesquelles ce quartier près de Brooklyn a tant compté pour lui.
Tout petit déjà…
Le jeune Woody allait se promener sur le « boardwalk » au bord de la mer avec ses parents puis avec ses copains.
« C’était un endroit populaire qui donnait une impression de vacances, se souvient-il, J’étais fasciné par le Cyclone, impressionnant Grand 8 sur lequel je n’ai jamais eu le courage de monter. Je me souviens que mes copains voulaient toujours y faire un tour mais je n’avais aucune confiance en ce manège branlant dont je me disais qu’il allait tomber en morceaux. J’avais tort puisqu’il est toujours là ! »
Souffrir sous le Grand 8
Cette montagne russe en bois a déjà inspiré une scène à Woody Allen : dans Annie Hall (1977), la famille de son héros habite dans une maison située sous l’attraction.
« Je me suis toujours senti étrangement décalé et étonnamment à l’aise dans cet endroit que le temps semblait déjà avoir oublié dans les années 1950. Ce qui m’intéressait dans Annie Hall puis Wonder Wheel était de montrer l’existence de gens qui vivent dans cette atmosphère de fête perpétuelle de Coney Island. Cela ne les empêche pas de connaître des drames intimes d’autant plus poignants que tout le monde s’amuse autour d’eux. »
Comme un parfum de nostalgie
Coney Island existe toujours mais ne ressemble plus à celui du film…
« Je ne sais pas qui a le plus changé de New York ou de moi, insiste Woody Allen. J’ai peine à retrouver la ville que j’ai tant aimée quand je m’y promène aujourd’hui. C’est pour cela que je tente de lui redonner vie dans mes films. Je suis sans doute ce qu’on peut appeler un vieux nostalgique. Je me dis parfois que j’en étais déjà un à 20 ans… »
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