La mésaventure se termine bien pour la soliste Ophélie Gaillard. Après avoir</a> porté plainte vendredi pour le vol en région parisienne de son violoncelle du XVIIIe siècle, estimé à près de 1,3 million d’euros, la musicienne a reçu un appel anonyme, samedi 17 février en fin de matinée.
Suivant les indications de cette voix, la violoncelliste a retrouvé l’instrument « sur la banquette arrière d’une voiture</a> garée devant son domicile », a fait savoir</a> la violoncelliste. .L’une des vitres de la voiture était fracturé, mais l’instrument est « en bon état », a fait savoir la musicienne.
« Le vol a été très violent, je n’ai pas pu dormir</a> depuis deux jours. Je suis tellement soulagée de l’avoir retrouvé. Je sors de deux jours de cauchemar, c’est un miracle », a-t-elle commenté.
« Un circuit spécial »
Figure du violoncelle français, Ophélie Gaillard avait été braquée par un individu arm</a>é d’un couteau dans la soirée de vendredi, à la sortie de son domicile de Pantin (Seine-Saint-Denis</a>). L’agresseur avait exigé qu’elle lui remette son téléphone portable et l’étui contenant le violoncelle, avant de prendre</a> la fuite à pied.
« A l’aide</a> ! On m’a volé ce soir mon violoncelle(…) et mon archet personnel Jean-Marie Persoit, fait vers 1825 à Paris</a> », avait écrit la musicienne dans un message sur sa page Facebook, accompagné de photos de l’instrument.
La brigade de répression du banditisme avait été saisie, et les enquêteurs cherchaient à déterminer</a> s’il pouvait s’agir d’une « commande », selon une source proche de l’enquête</a>. « Ce n’est pas un instrument qui se vend chez le receleur du coin. Il faut forcément un circuit spécial », selon cette source.
Un instrument fabriqué en 1737
La banque CIC avait prêté à Ophélie Gaillard ce violoncelle fabriqué en 1737, à Udine, en Italie</a>, par le luthier italien Francesco Goffriller, il y a une quinzaine d’années. C’est spécialement pour Ophélie Gaillard que la banque CIC avait réalisé sa première acquisition d’instrument. Une forme de mécénat culturel permettant aux virtuoses de la musique classique de se faire</a> prêter</a> des pièces rares qui peuvent valoir</a> plusieurs millions d’euros.
Lire aussi : Le code des luthiers décrypté
« C’était devenu essentiel pour moi : quand on travaille avec de grands orchestres, il est important de pouvoir</a> jouer</a> un instrument offrant de belles qualités de son et de puissance », avait témoigné Ophélie Gaillard auprès de l’AFP en 2006.
Elle avait ajouté que ce genre</a> d’instrument était fait pour être</a> utilisé :
« Mon violoncelle, qui n’avait pas été joué depuis des années, s’est bonifié en quelques mois. Reléguer</a> ces instruments dans les placards des collectionneurs est contraire à leur nature. »
Une « commande » ?
Des prix comme celui de ce violoncelle sont monnaie courante dans le monde</a> des instruments de musique anciens : en 2014, lors d’une vente par la maison Sotheby’s, un alto stradivarius datant de 1719 avait été estimé à plus de 45 millions de dollars. Il n’avait cependant pas trouvé preneur.
Read AgainLa mésaventure se termine bien pour la soliste Ophélie Gaillard. Après avoir</a> porté plainte vendredi pour le vol en région parisienne de son violoncelle du XVIIIe siècle, estimé à près de 1,3 million d’euros, la musicienne a reçu un appel anonyme, samedi 17 février en fin de matinée.
Suivant les indications de cette voix, la violoncelliste a retrouvé l’instrument « sur la banquette arrière d’une voiture</a> garée devant son domicile », a fait savoir</a> la violoncelliste. .L’une des vitres de la voiture était fracturé, mais l’instrument est « en bon état », a fait savoir la musicienne.
« Le vol a été très violent, je n’ai pas pu dormir</a> depuis deux jours. Je suis tellement soulagée de l’avoir retrouvé. Je sors de deux jours de cauchemar, c’est un miracle », a-t-elle commenté.
« Un circuit spécial »
Figure du violoncelle français, Ophélie Gaillard avait été braquée par un individu arm</a>é d’un couteau dans la soirée de vendredi, à la sortie de son domicile de Pantin (Seine-Saint-Denis</a>). L’agresseur avait exigé qu’elle lui remette son téléphone portable et l’étui contenant le violoncelle, avant de prendre</a> la fuite à pied.
« A l’aide</a> ! On m’a volé ce soir mon violoncelle(…) et mon archet personnel Jean-Marie Persoit, fait vers 1825 à Paris</a> », avait écrit la musicienne dans un message sur sa page Facebook, accompagné de photos de l’instrument.
La brigade de répression du banditisme avait été saisie, et les enquêteurs cherchaient à déterminer</a> s’il pouvait s’agir d’une « commande », selon une source proche de l’enquête</a>. « Ce n’est pas un instrument qui se vend chez le receleur du coin. Il faut forcément un circuit spécial », selon cette source.
Un instrument fabriqué en 1737
La banque CIC avait prêté à Ophélie Gaillard ce violoncelle fabriqué en 1737, à Udine, en Italie</a>, par le luthier italien Francesco Goffriller, il y a une quinzaine d’années. C’est spécialement pour Ophélie Gaillard que la banque CIC avait réalisé sa première acquisition d’instrument. Une forme de mécénat culturel permettant aux virtuoses de la musique classique de se faire</a> prêter</a> des pièces rares qui peuvent valoir</a> plusieurs millions d’euros.
Lire aussi : Le code des luthiers décrypté
« C’était devenu essentiel pour moi : quand on travaille avec de grands orchestres, il est important de pouvoir</a> jouer</a> un instrument offrant de belles qualités de son et de puissance », avait témoigné Ophélie Gaillard auprès de l’AFP en 2006.
Elle avait ajouté que ce genre</a> d’instrument était fait pour être</a> utilisé :
« Mon violoncelle, qui n’avait pas été joué depuis des années, s’est bonifié en quelques mois. Reléguer</a> ces instruments dans les placards des collectionneurs est contraire à leur nature. »
Une « commande » ?
Des prix comme celui de ce violoncelle sont monnaie courante dans le monde</a> des instruments de musique anciens : en 2014, lors d’une vente par la maison Sotheby’s, un alto stradivarius datant de 1719 avait été estimé à plus de 45 millions de dollars. Il n’avait cependant pas trouvé preneur.
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