
Le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap) a déposé plainte à la suite des conditions de tournage de l’émission dans ses locaux, le 14 février. La production dénonce « une forme d’intimidation » alors que le sujet, intitulé « L’eau, scandale dans nos tuyaux », doit être diffusé mardi soir, sur France 2.
Les méthodes de « Cash investigation » ont fait des vagues au Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap). Cette structure publique a décidé de déposer une plainte contre X pour « violation de domicile privée », par l’intermédiaire de son avocat, maître Jean-Pierre Versini-Campinchi. Cette plainte vise en réalité directement l’émission d’enquête de France 2 et sa présentatrice vedette, Élise Lucet, comme le révèle ce dimanche Le JDD.
Pour bien comprendre l’affaire, il faut remonter au 14 février dernier, jour de la venue des équipes de « Cash investigation » dans les locaux du Siaap. « Ce jour-là, à 8 h 30 du matin, des techniciens et des journalistes de l’émission, dont Élise Lucet, pénètrent dans le hall du siège de l’entreprise à Paris, raconte Le JDD. Le conseil d’administration prévu est annulé. Faute de pouvoir rencontrer un dirigeant, ils remettent au personnel, pendant environ une heure, un tract. » Le tout filmé par les caméras.
« Impressionnante irruption en force d’une dizaine de personnes »
Le procédé n’a pas plu au Syndicat interdépartemental. « Cette impressionnante irruption en force d’une équipe d’une dizaine de personnes, caméras ouvertes, suivie de la distribution d’un questionnaire quasi policier à des agents qui n’étaient pas en mesure d’y apporter des réponses constitue de singulières méthodes journalistiques de recueil d’information », déplore la plainte. Celle-ci souligne, en outre, que le maintien et la captation des personnes à l’accueil matérialisent une voie de fait (une atteinte) et une contrainte passible d’un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.
De son côté, la production se défend. « Ce qu’il s’est passé est très simple. Cela faisait des mois que l’on essayait d’avoir une réponse des grands responsables du Siaap. On a eu des échanges avec eux, mais au bout d’un an d’enquête, on ne peut pas se contenter d’un refus », justifie Luc Hermann à Franceinfo.. Le producteur de Premières Lignes, en charge de « Cash investigation », affirme, par ailleurs, ne pas avoir été notifié d’une quelconque plainte jusqu’ici. « On prend acte et on viendra défendre notre travail. C’est l’accueil public d’une grande société publique d’Île-de-France », souligne-t-il par ailleurs.
Intitulé « L’eau, scandale dans nos tuyaux », le sujet qui comprend ce tournage est programmé mardi soir, sur France 2. « Je m’étonne d’une plainte contre un sujet qui n’est pas encore diffusé, et y vois un cran de plus dans une forme d’intimidation », conclut un responsable de Première Lignes, dans Le JDD.
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Le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap) a déposé plainte à la suite des conditions de tournage de l’émission dans ses locaux, le 14 février. La production dénonce « une forme d’intimidation » alors que le sujet, intitulé « L’eau, scandale dans nos tuyaux », doit être diffusé mardi soir, sur France 2.
Les méthodes de « Cash investigation » ont fait des vagues au Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap). Cette structure publique a décidé de déposer une plainte contre X pour « violation de domicile privée », par l’intermédiaire de son avocat, maître Jean-Pierre Versini-Campinchi. Cette plainte vise en réalité directement l’émission d’enquête de France 2 et sa présentatrice vedette, Élise Lucet, comme le révèle ce dimanche Le JDD.
Pour bien comprendre l’affaire, il faut remonter au 14 février dernier, jour de la venue des équipes de « Cash investigation » dans les locaux du Siaap. « Ce jour-là, à 8 h 30 du matin, des techniciens et des journalistes de l’émission, dont Élise Lucet, pénètrent dans le hall du siège de l’entreprise à Paris, raconte Le JDD. Le conseil d’administration prévu est annulé. Faute de pouvoir rencontrer un dirigeant, ils remettent au personnel, pendant environ une heure, un tract. » Le tout filmé par les caméras.
« Impressionnante irruption en force d’une dizaine de personnes »
Le procédé n’a pas plu au Syndicat interdépartemental. « Cette impressionnante irruption en force d’une équipe d’une dizaine de personnes, caméras ouvertes, suivie de la distribution d’un questionnaire quasi policier à des agents qui n’étaient pas en mesure d’y apporter des réponses constitue de singulières méthodes journalistiques de recueil d’information », déplore la plainte. Celle-ci souligne, en outre, que le maintien et la captation des personnes à l’accueil matérialisent une voie de fait (une atteinte) et une contrainte passible d’un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.
De son côté, la production se défend. « Ce qu’il s’est passé est très simple. Cela faisait des mois que l’on essayait d’avoir une réponse des grands responsables du Siaap. On a eu des échanges avec eux, mais au bout d’un an d’enquête, on ne peut pas se contenter d’un refus », justifie Luc Hermann à Franceinfo.. Le producteur de Premières Lignes, en charge de « Cash investigation », affirme, par ailleurs, ne pas avoir été notifié d’une quelconque plainte jusqu’ici. « On prend acte et on viendra défendre notre travail. C’est l’accueil public d’une grande société publique d’Île-de-France », souligne-t-il par ailleurs.
Intitulé « L’eau, scandale dans nos tuyaux », le sujet qui comprend ce tournage est programmé mardi soir, sur France 2. « Je m’étonne d’une plainte contre un sujet qui n’est pas encore diffusé, et y vois un cran de plus dans une forme d’intimidation », conclut un responsable de Première Lignes, dans Le JDD.
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