«La Prière» de Cédric Kahn et « Mektoub, My Love » d'Abdellatif Kechiche propulsent dans la lumière des visages inconnus et des talents prometteurs. Rencontre avec des graines de stars.
Chronique de jeunesse comme Mektoub, My Love: canto uno ou film d'initiation dans la lignée du «roman d'apprentissage» comme La Prière, il arrive que le cinéma mette au premier plan des débutants, des anonymes dont le nom claque en haut de l'affiche. Dans ces deux films remarquables, le septième art donne leur chance à des jeunes qui ne sont pas des «fils et filles de», qui n'ont ni les réseaux ni la formation académique. Ils ont autre chose, un naturel, une présence, un charisme, un mystère. Hasard ou destin, leur aventure défie les codes, mais s'accorde à l'esprit des films qu'ils interprètent.
Pour Anthony Bajon, le chemin qui mène à La Prière de Cédric Kahn, et au prix d'interprétation à Berlin, est peut-être rapide - il n'a que 23 ans - mais il l'a choisi et suivi avec détermination depuis l'enfance. «Mes parents viennent du monde ouvrier, et je n'avais aucun contact avec le milieu du cinéma, raconte-t-il. Mais quand je regardais les films Disney comme Le Roi lion, j'avais envie d'exprimer toutes mes émotions en jouant des personnages. Je me disais: ma vie ne me suffit pas, j'en voudrais 50 000, et en changer tous les jours! À 8, 9 ans, ...
«La Prière» de Cédric Kahn et « Mektoub, My Love » d'Abdellatif Kechiche propulsent dans la lumière des visages inconnus et des talents prometteurs. Rencontre avec des graines de stars.
Chronique de jeunesse comme Mektoub, My Love: canto uno ou film d'initiation dans la lignée du «roman d'apprentissage» comme La Prière, il arrive que le cinéma mette au premier plan des débutants, des anonymes dont le nom claque en haut de l'affiche. Dans ces deux films remarquables, le septième art donne leur chance à des jeunes qui ne sont pas des «fils et filles de», qui n'ont ni les réseaux ni la formation académique. Ils ont autre chose, un naturel, une présence, un charisme, un mystère. Hasard ou destin, leur aventure défie les codes, mais s'accorde à l'esprit des films qu'ils interprètent.
Pour Anthony Bajon, le chemin qui mène à La Prière de Cédric Kahn, et au prix d'interprétation à Berlin, est peut-être rapide - il n'a que 23 ans - mais il l'a choisi et suivi avec détermination depuis l'enfance. «Mes parents viennent du monde ouvrier, et je n'avais aucun contact avec le milieu du cinéma, raconte-t-il. Mais quand je regardais les films Disney comme Le Roi lion, j'avais envie d'exprimer toutes mes émotions en jouant des personnages. Je me disais: ma vie ne me suffit pas, j'en voudrais 50 000, et en changer tous les jours! À 8, 9 ans, ...
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