Dans l’affaire des canulars et gestes douteux diffusés pendant TPMP, le rapporteur public a été saisi par C8. Il juge les sanctions infligées par le gendarme de l’audiovisuel, qui avaient notamment supprimé la publicité dans l’émission, disproportionnées.
Deux des trois sanctions que le CSA avait infligées à la chaîne C8 pour les émissions de Cyril Hanouna doivent être annulées, a préconisé le rapporteur du Conseil d’État. Ses recommandations ont été publiées ce samedi par Le Parisien .
Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel avait décidé en juin 2017 de supprimer la publicité dans l’émission quotidienne Touche pas à mon poste pendant deux semaines après un acte jugé sexiste de l’animateur-producteur.
Cette sanction d’une vigueur inédite est «disproportionnée», a estimé le rapporteur du Conseil d’État Laurence Marion, qui recommande plutôt une amende de 50.000 euros en réponse à un recours de Canal+, le groupe propriétaire de C8.
«Geste déplacé» et canulars douteux
Dans cette séquence de décembre 2016, Cyril Hanouna avait posé la main de sa chroniqueuse Capucine Anav sur son sexe. Si le «geste est déplacé», note Laurence Marion, «Capucine Anav donne son accord de manière audible, ne paraît ni contrainte ni gênée».
» LIRE AUSSI - Sanction contre C8: Cyril Hanouna ironise sur le CSA
Le rapporteur préconise également l’annulation d’une deuxième sanction, une autre semaine sans publicité infligée par le CSA à C8 pour un canular où Cyril Hanouna avait fait croire à un de ses chroniqueurs qu’il avait tué un producteur.
La troisième sanction prononcée par le CSA, une amende de 3 millions d’euros, doit cependant être confirmée, a estimé le rapporteur public. Le CSA l’avait administrée à la chaîne pour un canular jugé homophobe, où Cyril Hanouna s’était fait passer pour un bisexuel dans une petite annonce et répondait de façon caricaturale et en direct aux hommes qui le contactaient. La chaîne C8 n’a pas souhaité réagir.
13 millions d’euros demandés en réparation
Pour rappel, l’avis du rapporteur est souvent suivi, mais pas systématiquement, par le Conseil d’État.
Le groupe Canal+ a également déposé deux recours indemnitaires devant le Conseil d’État contre ces trois semaines sans publicité. Le patron de Canal+ Vincent Bolloré réclame 13 millions d’euros en réparation du manque à gagner publicitaire, une somme dix fois supérieure à la perte réelle, comme l’estime une source proche du dossier.
Après avoir été talonnée fin 2017, l’émission quotidienne de Cyril Hanouna sur C8 est repassée ces derniers mois devant sa concurrente de TMC, Quotidien, et Cyril Hanouna a signé avec le groupe Canal+ jusqu’en 2021. Tous programmes confondus, l’audience de C8 a cependant baissé de 0,3 point en un an, à 3,2% de part d’audience, quasiment à égalité avec TMC (3,1%).
Dans l’affaire des canulars et gestes douteux diffusés pendant TPMP, le rapporteur public a été saisi par C8. Il juge les sanctions infligées par le gendarme de l’audiovisuel, qui avaient notamment supprimé la publicité dans l’émission, disproportionnées.
Deux des trois sanctions que le CSA avait infligées à la chaîne C8 pour les émissions de Cyril Hanouna doivent être annulées, a préconisé le rapporteur du Conseil d’État. Ses recommandations ont été publiées ce samedi par Le Parisien .
Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel avait décidé en juin 2017 de supprimer la publicité dans l’émission quotidienne Touche pas à mon poste pendant deux semaines après un acte jugé sexiste de l’animateur-producteur.
Cette sanction d’une vigueur inédite est «disproportionnée», a estimé le rapporteur du Conseil d’État Laurence Marion, qui recommande plutôt une amende de 50.000 euros en réponse à un recours de Canal+, le groupe propriétaire de C8.
«Geste déplacé» et canulars douteux
Dans cette séquence de décembre 2016, Cyril Hanouna avait posé la main de sa chroniqueuse Capucine Anav sur son sexe. Si le «geste est déplacé», note Laurence Marion, «Capucine Anav donne son accord de manière audible, ne paraît ni contrainte ni gênée».
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Le rapporteur préconise également l’annulation d’une deuxième sanction, une autre semaine sans publicité infligée par le CSA à C8 pour un canular où Cyril Hanouna avait fait croire à un de ses chroniqueurs qu’il avait tué un producteur.
La troisième sanction prononcée par le CSA, une amende de 3 millions d’euros, doit cependant être confirmée, a estimé le rapporteur public. Le CSA l’avait administrée à la chaîne pour un canular jugé homophobe, où Cyril Hanouna s’était fait passer pour un bisexuel dans une petite annonce et répondait de façon caricaturale et en direct aux hommes qui le contactaient. La chaîne C8 n’a pas souhaité réagir.
13 millions d’euros demandés en réparation
Pour rappel, l’avis du rapporteur est souvent suivi, mais pas systématiquement, par le Conseil d’État.
Le groupe Canal+ a également déposé deux recours indemnitaires devant le Conseil d’État contre ces trois semaines sans publicité. Le patron de Canal+ Vincent Bolloré réclame 13 millions d’euros en réparation du manque à gagner publicitaire, une somme dix fois supérieure à la perte réelle, comme l’estime une source proche du dossier.
Après avoir été talonnée fin 2017, l’émission quotidienne de Cyril Hanouna sur C8 est repassée ces derniers mois devant sa concurrente de TMC, Quotidien, et Cyril Hanouna a signé avec le groupe Canal+ jusqu’en 2021. Tous programmes confondus, l’audience de C8 a cependant baissé de 0,3 point en un an, à 3,2% de part d’audience, quasiment à égalité avec TMC (3,1%).
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