
Certains élus de droite et d'extrême droite reprochent au rappeur ces propos acerbes sur la laïcité. Une pétition a été lancée par l'extrême droite pour ne pas "profaner" la mémoire des victimes du Bataclan.
#PasDeMédineAuBataclan envahit les réseaux. Les réactions politiques fusent depuis l'ébruitement de la tenue du concert du rappeur au Bataclan les 19 et 20 octobre prochains. Des dates prévues pourtant depuis plusieurs mois déjà.
"Tout ce que je voulais faire, c'était le Bataclan" chante Médine dans son dernier album. Mais beaucoup d'élus tentent de l'en empêcher. Grégory Roose, ex-délégué départemental du FN dans les Alpes-de-Haute-Provence vient de lancer une pétition à cet effet.
David Rachline, Stéphane Ravier, Marine Le Pen et comparses ont également dénoncé les propos polémiques du rappeur. "Aucun Français ne peut accepter que ce type aille déverser ses saloperies sur le lieu même du carnage du #Bataclan. La complaisance ou pire, l'incitation au fondamentalisme islamiste, ça suffit ! MLP #PasDeMédineAuBataclan " a tweeté la présidente du Rassemblement national.
"Crucifions les laïcards"
"Au #Bataclan, la barbarie islamiste a coûté la vie à 90 de nos compatriotes. Moins de trois ans plus tard, s'y produira un individu ayant chanté "crucifions les laïcards" et se présentant comme une "islamo-caillera". Sacrilège pour les victimes, déshonneur pour la France." s'indigne le chef des Républicains, Laurent Wauquiez.
Le député LR des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti s'insurge à son tour. Pour lui, "la programmation du rappeur Médine au Bataclan est une insulte insupportable à la mémoire des victimes du 13 novembre 2015. Il y a des symboles qui ne peuvent être profanés. Je demande à Emmanuel Macron d'interdire ce concert".
Ce dimanche sur BFMTV, Brice Hortefeux a également dénoncé la tenue de l'événement, indiquant que le rappeur "devrait exercer son absence de talent ailleurs". Jean-François Copé a quant à lui, jugé la tenue de ce concert "insupportable et complètement fou". La sphère publique s'en est également mêlée.
Les propos en question
"Crucifions les laïcards comme à Golgotha", "j'mets des fatwas sur la tête des cons" chante Médine dans son titre Don't Laïk, paru quelques jours avant les attentats contre Charlie Hebdo. Des propos polémiques pour lesquels il avait été pris à partie et qui resurgissent aujourd'hui.
"En tant qu'artiste, je dénonce toutes formes de violence, terrorisme et autres apologies immorales. J'ai choisi la voie de la non-violence comme la majorité de mes concitoyens à travers la musique pour exprimer mes désaccords avec ma société" expliquait Médine en 2015 à l'Obs.
"Don't Laïk est aux fondamentalismes laïques ce que les caricatures de Charlie Hebdo sont aux fondamentalismes religieux. Pourtant cette caricature est également tendue aux extrêmes que nous semblons combattre tous, mais que vous finissez par servir lorsque vous tentez de me globaliser avec des idéologies et individus dont je suis précisément l'ennemi." précisait le rappeur.
"Un musulman ne peut pas avoir une critique objective de la laïcité. J'en ai fait les frais. Je me revendique de cet esprit outrancier, satirique au nom de la liberté d'expression pour pouvoir blasphémer une valeur lorsqu'elle est dévoyée", s'était défendu Médine plus tard dans l'hebdomadaire Les Inrocks.
Déjà complet
Plusieurs personnes présentent le soir des attentats du 13 novembre au Bataclan ont réagi sur Twitter. Une internaute a fustigé le fait que l'on s'exprime à leur place. Et plusieurs soutiens sur les réseaux sociaux alimentent la vision d'un deuxième camp pour la liberté d'expression et le talent de l'artiste. La première date du Bataclan, le 19 octobre, est déjà complète.
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Certains élus de droite et d'extrême droite reprochent au rappeur ces propos acerbes sur la laïcité. Une pétition a été lancée par l'extrême droite pour ne pas "profaner" la mémoire des victimes du Bataclan.
#PasDeMédineAuBataclan envahit les réseaux. Les réactions politiques fusent depuis l'ébruitement de la tenue du concert du rappeur au Bataclan les 19 et 20 octobre prochains. Des dates prévues pourtant depuis plusieurs mois déjà.
"Tout ce que je voulais faire, c'était le Bataclan" chante Médine dans son dernier album. Mais beaucoup d'élus tentent de l'en empêcher. Grégory Roose, ex-délégué départemental du FN dans les Alpes-de-Haute-Provence vient de lancer une pétition à cet effet.
David Rachline, Stéphane Ravier, Marine Le Pen et comparses ont également dénoncé les propos polémiques du rappeur. "Aucun Français ne peut accepter que ce type aille déverser ses saloperies sur le lieu même du carnage du #Bataclan. La complaisance ou pire, l'incitation au fondamentalisme islamiste, ça suffit ! MLP #PasDeMédineAuBataclan " a tweeté la présidente du Rassemblement national.
"Crucifions les laïcards"
"Au #Bataclan, la barbarie islamiste a coûté la vie à 90 de nos compatriotes. Moins de trois ans plus tard, s'y produira un individu ayant chanté "crucifions les laïcards" et se présentant comme une "islamo-caillera". Sacrilège pour les victimes, déshonneur pour la France." s'indigne le chef des Républicains, Laurent Wauquiez.
Le député LR des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti s'insurge à son tour. Pour lui, "la programmation du rappeur Médine au Bataclan est une insulte insupportable à la mémoire des victimes du 13 novembre 2015. Il y a des symboles qui ne peuvent être profanés. Je demande à Emmanuel Macron d'interdire ce concert".
Ce dimanche sur BFMTV, Brice Hortefeux a également dénoncé la tenue de l'événement, indiquant que le rappeur "devrait exercer son absence de talent ailleurs". Jean-François Copé a quant à lui, jugé la tenue de ce concert "insupportable et complètement fou". La sphère publique s'en est également mêlée.
Les propos en question
"Crucifions les laïcards comme à Golgotha", "j'mets des fatwas sur la tête des cons" chante Médine dans son titre Don't Laïk, paru quelques jours avant les attentats contre Charlie Hebdo. Des propos polémiques pour lesquels il avait été pris à partie et qui resurgissent aujourd'hui.
"En tant qu'artiste, je dénonce toutes formes de violence, terrorisme et autres apologies immorales. J'ai choisi la voie de la non-violence comme la majorité de mes concitoyens à travers la musique pour exprimer mes désaccords avec ma société" expliquait Médine en 2015 à l'Obs.
"Don't Laïk est aux fondamentalismes laïques ce que les caricatures de Charlie Hebdo sont aux fondamentalismes religieux. Pourtant cette caricature est également tendue aux extrêmes que nous semblons combattre tous, mais que vous finissez par servir lorsque vous tentez de me globaliser avec des idéologies et individus dont je suis précisément l'ennemi." précisait le rappeur.
"Un musulman ne peut pas avoir une critique objective de la laïcité. J'en ai fait les frais. Je me revendique de cet esprit outrancier, satirique au nom de la liberté d'expression pour pouvoir blasphémer une valeur lorsqu'elle est dévoyée", s'était défendu Médine plus tard dans l'hebdomadaire Les Inrocks.
Déjà complet
Plusieurs personnes présentent le soir des attentats du 13 novembre au Bataclan ont réagi sur Twitter. Une internaute a fustigé le fait que l'on s'exprime à leur place. Et plusieurs soutiens sur les réseaux sociaux alimentent la vision d'un deuxième camp pour la liberté d'expression et le talent de l'artiste. La première date du Bataclan, le 19 octobre, est déjà complète.
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