YOUTUBE - La boîte de Pandore est ouverte. Ce lundi 6 août, le youtubeur star Squeezie a décidé de prendre la parole sur les abus de certains de ses collègues vidéastes.
Sur Twitter, Lucas Hauchard, de son vrai nom, a choisi de ne pas rester dans le silence. A travers deux tweets postés à la suite, il évoque des youtubeurs qui "profitent de la vulnérabilité psychologique de jeunes abonnées pour obtenir des rapports sexuels".
Sans donner de nom, il explique vouloir "mettre un doigt sur ces pratiques et inciter les concernés à vite arrêter". Il affirme aussi que "traiter ce sujet est complexe et nécessite du temps". Récemment, Squeezie avait déjà évoqué le sujet mais de façon plus indirecte dans une de ses vidéos.
Les YouTubers (y compris ceux qui crient sur tous les toits qu'ils sont féministes) qui profitent de la vulnérabilité psychologique de jeunes abonnées pour obtenir des rapports sexuels on vous voit 👀
— Squeezie (@xSqueeZie) 6 août 2018
La vérité finit toujours par éclater 🧠
Je ne vais pas porter d'accusations précipitées mais les concernés ne sont pas forcément ceux auxquels vous pensez.
— Squeezie (@xSqueeZie) 6 août 2018
Je voulais dans un 1er temps mettre un doigt sur ces pratiques et inciter les concernés à vite arrêter.
Traiter ce sujet est complexe et nécessite du temps...
Depuis cette série de tweets, le réseau social s'est emballé et un hashtag à déjà vu le jour sur le modèle de #balancetonporc, transformé ici en #balancetonyoutubeur. Sur ce hashtag, on trouve de tout. Des fans décontenancés, des captures d'écrans de conversations entre abonné et youtubeur (à l'origine parfois douteuse), des témoignages de jeunes personnes qui semblent confirmer les dires du vidéaste et bien sûr certaines identités que nous n'évoquerons pas ici.
Avec ses 11 millions d'abonnés Squeezie semble avoir touché un point sensible du Youtube français. Vigilance cependant, car certains internautes transforment déjà cette affaire en tribunal public, accusant les vidéastes de détournement de mineur sans même savoir s'ils sont réellement impliqués dans les faits évoqués par Squeezie.
Contacté par Le HuffPost, Webedia, l'entreprise qui s'occupe de la chaîne Youtube de Squeezie, n'a pas souhaité réagir.
À voir également sur Le HuffPost:
Lire aussi :
• Ces youtubeurs font une course (presque) ivres contre l'abus d'alcool
• Ce youtubeur a créé sa propre Coupe du monde... de rap
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YOUTUBE - La boîte de Pandore est ouverte. Ce lundi 6 août, le youtubeur star Squeezie a décidé de prendre la parole sur les abus de certains de ses collègues vidéastes.
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Sans donner de nom, il explique vouloir "mettre un doigt sur ces pratiques et inciter les concernés à vite arrêter". Il affirme aussi que "traiter ce sujet est complexe et nécessite du temps". Récemment, Squeezie avait déjà évoqué le sujet mais de façon plus indirecte dans une de ses vidéos.
Les YouTubers (y compris ceux qui crient sur tous les toits qu'ils sont féministes) qui profitent de la vulnérabilité psychologique de jeunes abonnées pour obtenir des rapports sexuels on vous voit 👀
— Squeezie (@xSqueeZie) 6 août 2018
La vérité finit toujours par éclater 🧠
Je ne vais pas porter d'accusations précipitées mais les concernés ne sont pas forcément ceux auxquels vous pensez.
— Squeezie (@xSqueeZie) 6 août 2018
Je voulais dans un 1er temps mettre un doigt sur ces pratiques et inciter les concernés à vite arrêter.
Traiter ce sujet est complexe et nécessite du temps...
Depuis cette série de tweets, le réseau social s'est emballé et un hashtag à déjà vu le jour sur le modèle de #balancetonporc, transformé ici en #balancetonyoutubeur. Sur ce hashtag, on trouve de tout. Des fans décontenancés, des captures d'écrans de conversations entre abonné et youtubeur (à l'origine parfois douteuse), des témoignages de jeunes personnes qui semblent confirmer les dires du vidéaste et bien sûr certaines identités que nous n'évoquerons pas ici.
Avec ses 11 millions d'abonnés Squeezie semble avoir touché un point sensible du Youtube français. Vigilance cependant, car certains internautes transforment déjà cette affaire en tribunal public, accusant les vidéastes de détournement de mineur sans même savoir s'ils sont réellement impliqués dans les faits évoqués par Squeezie.
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