Reportage France 3 : V. Gaget, O. Palomino, E. de Pourquery, H. Cardon, N. Querouil
https://videos.francetv.fr/video/NI_1273453@Culture
La mémoire de "La Maison jaune"
Arrivé en février 1888, Van Gogh choisit de venir en Provence pour la lumière et les couleurs ; il arrive à Arles en plein hiver par le train qui se trouve bloqué par la neige. Il décide de rester dans la ville de Provence par hasard et par obligation. Il loge d'abord dans une pension, avant de louer la maison jaune, dont il fera un très célèbre tableau. Bombardée en 1944, la maison n'existe plus aujourd'hui. Une maison idéalement située pour lui permettre de découvrir "cette campagne arlésienne qui le fascine", explique Anne Gastinel, Guide Office de Tourisme d'Arles.

"La maison jaune" de Vincent Van Gogh
© BERTRAND LANGLOIS / AFPLa peinture sur le champ
Séduit par la région, l'artiste néerlandais décide de prolonger son séjour. Il arpente la région à pied des heures durant, ébloui par la diversité des paysages. Pendant l'été, il peint de nombreuses scènes de moissons. "Van Gogh cherche à peindre sur le champ, être proche des gens simples qui travaillent la terre et il a ce regard pour la nature, le ciel et la terre qui nous nourrissent", explique Bice Curiger, Directrice artistique Fondation Van Gogh à Arles.

"Champs de blé" Vincent Van Gogh, Arles 1888
© Amer Ghazzal/Shuttersto/SIPALa dispute avec Gauguin et "L'oreille coupée"
Mais à l'automne 1888, l'arrivée de Paul Gauguin à la Maison Jaune fragilise Van Gogh. Les deux amis qui ont créé une communauté d'artistes avant-gardistes, passent tout leur temps ensemble. Ils partagent les frais, boivent beaucoup, peignent côte à côte et l'émulation artistique se transforme peu à peu en disputes de plus en plus violentes, conduisant au drame. "En décembre 1888, à la suite d'une forte dispute, Van Gogh s'est coupé le lobe de l'oreille", raconte Rémi Venture, Directeur Médiathèque d'Arles. Van Gogh part alors en convalescence à l'Hôtel Dieu d'Arles, où il peint encore des toiles éblouissantes.
"Autoportrait à l'oreille bandée", janvier 1889
© Peter Dejong/AP/SIPARead Again
Reportage France 3 : V. Gaget, O. Palomino, E. de Pourquery, H. Cardon, N. Querouil
https://videos.francetv.fr/video/NI_1273453@Culture
La mémoire de "La Maison jaune"
Arrivé en février 1888, Van Gogh choisit de venir en Provence pour la lumière et les couleurs ; il arrive à Arles en plein hiver par le train qui se trouve bloqué par la neige. Il décide de rester dans la ville de Provence par hasard et par obligation. Il loge d'abord dans une pension, avant de louer la maison jaune, dont il fera un très célèbre tableau. Bombardée en 1944, la maison n'existe plus aujourd'hui. Une maison idéalement située pour lui permettre de découvrir "cette campagne arlésienne qui le fascine", explique Anne Gastinel, Guide Office de Tourisme d'Arles.

"La maison jaune" de Vincent Van Gogh
© BERTRAND LANGLOIS / AFPLa peinture sur le champ
Séduit par la région, l'artiste néerlandais décide de prolonger son séjour. Il arpente la région à pied des heures durant, ébloui par la diversité des paysages. Pendant l'été, il peint de nombreuses scènes de moissons. "Van Gogh cherche à peindre sur le champ, être proche des gens simples qui travaillent la terre et il a ce regard pour la nature, le ciel et la terre qui nous nourrissent", explique Bice Curiger, Directrice artistique Fondation Van Gogh à Arles.

"Champs de blé" Vincent Van Gogh, Arles 1888
© Amer Ghazzal/Shuttersto/SIPALa dispute avec Gauguin et "L'oreille coupée"
Mais à l'automne 1888, l'arrivée de Paul Gauguin à la Maison Jaune fragilise Van Gogh. Les deux amis qui ont créé une communauté d'artistes avant-gardistes, passent tout leur temps ensemble. Ils partagent les frais, boivent beaucoup, peignent côte à côte et l'émulation artistique se transforme peu à peu en disputes de plus en plus violentes, conduisant au drame. "En décembre 1888, à la suite d'une forte dispute, Van Gogh s'est coupé le lobe de l'oreille", raconte Rémi Venture, Directeur Médiathèque d'Arles. Van Gogh part alors en convalescence à l'Hôtel Dieu d'Arles, où il peint encore des toiles éblouissantes.
"Autoportrait à l'oreille bandée", janvier 1889
© Peter Dejong/AP/SIPABagikan Berita Ini
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