"Le Traître", du réalisateur italien Marco Bellocchio, en salles ce mercredi, est une plongée impressionnante dans l'histoire de Cosa Nostra, la mafia sicilienne, par l'intermédiaire du plus célèbre des repentis, Tommaso Buscetta. Un film important.
L'histoire de Tommaso Buscetta, certainement le plus célèbre des repentis de la mafia sicilienne, c'est d'abord celle d'un traumatisme italien, mis en images par Marco Bellocchio. "Comme tous les Italiens, avoue le réalisateur, je connaissais l'histoire par les journaux ou la télévision, mais il fallait approfondir et trouver comment raconter ça".
Raconter ça, c'est dépeindre le mafieux Buscetta tel qu'il était, cupide mais courageux, féroce mais séduisant. Buscetta fut un ponte de Cosa Nostra, réfugié au Brésil puis extradé en Italie. À Palerme, il se décide à parler, avec le juge Falcone. Des semaines de confessions qui permettent de délivrer des centaines de mandats d'arrêt, jusqu'au maxi-procès en 1986, avec tous les chefs de la mafia dans les cages d'un tribunal construit pour l'occasion.
Buscetta a dessiné toute la structure de Cosa Nostra, et alors Falcone a été capable de trouver toutes les connexions
Marco Bellocchio filme la cruauté mais capture le théâtre, avec des scènes irrésistibles de prises de bec à la sicilienne pendant le procès. C'est un grand film, porté par un grand acteur, Pierfrancesco Favino, qui rappelle à quel point la mafia s'est infiltrée partout dans ces années 1980 de plomb et de sang. Comment, aussi, elle a tué le juge Falcone et finalement réveillé le peuple sicilien.
Le Traître, de Marco Bellocchio (Ad Vitam), avec Pierfrancesco Favino, Maria Fernanda Candida, Fabrizio Ferracane. En salles le 30 octobre.
"Le Traître", du réalisateur italien Marco Bellocchio, en salles ce mercredi, est une plongée impressionnante dans l'histoire de Cosa Nostra, la mafia sicilienne, par l'intermédiaire du plus célèbre des repentis, Tommaso Buscetta. Un film important.
L'histoire de Tommaso Buscetta, certainement le plus célèbre des repentis de la mafia sicilienne, c'est d'abord celle d'un traumatisme italien, mis en images par Marco Bellocchio. "Comme tous les Italiens, avoue le réalisateur, je connaissais l'histoire par les journaux ou la télévision, mais il fallait approfondir et trouver comment raconter ça".
Raconter ça, c'est dépeindre le mafieux Buscetta tel qu'il était, cupide mais courageux, féroce mais séduisant. Buscetta fut un ponte de Cosa Nostra, réfugié au Brésil puis extradé en Italie. À Palerme, il se décide à parler, avec le juge Falcone. Des semaines de confessions qui permettent de délivrer des centaines de mandats d'arrêt, jusqu'au maxi-procès en 1986, avec tous les chefs de la mafia dans les cages d'un tribunal construit pour l'occasion.
Buscetta a dessiné toute la structure de Cosa Nostra, et alors Falcone a été capable de trouver toutes les connexions
Marco Bellocchio filme la cruauté mais capture le théâtre, avec des scènes irrésistibles de prises de bec à la sicilienne pendant le procès. C'est un grand film, porté par un grand acteur, Pierfrancesco Favino, qui rappelle à quel point la mafia s'est infiltrée partout dans ces années 1980 de plomb et de sang. Comment, aussi, elle a tué le juge Falcone et finalement réveillé le peuple sicilien.
Le Traître, de Marco Bellocchio (Ad Vitam), avec Pierfrancesco Favino, Maria Fernanda Candida, Fabrizio Ferracane. En salles le 30 octobre.
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