
20 Minutes avait misé sur le bon « cheval », la bonne « star ». Interviewé en début de saison, Sami El Gueddari, ex-nageur paralympique et candidat à Danse avec les stars saison 10, expliquait que son objectif était de gagner. C’est chose faite, le champion s’est imposé face à un autre sportif, Ladji Doucouré, avec 62 % des votes du public. Il aura, si ce n’est pas survolé cette édition, du moins réussi à s’imposer comme le meilleur danseur à force d’entraînement, et le chouchou des téléspectateurs grâce à son histoire, sa sincérité et son engagement. 20 Minutes l’a cueilli au lendemain de sa victoire.
Je veux pas trop m’avancer mais je crois que @FauveHautot est un peu surprise d’avoir gagné 😂😂😂 #DALS #DALS10 (le petit « oh putain » est parfait 😂) pic.twitter.com/GzFyiCKLAK
— Emilie Lopez ⭐️⭐️ (@emilielopez) November 23, 2019
Dans votre tête, vous êtes toujours sur la piste de danse ou vous êtes revenu ?
Il y a un petit côté dingue, c’est vrai. Mais si, si, on l’a fait. Lorsqu’on s’est lancés dans l’aventure avec Ladji Doucouré, on s’est dit qu’on ferait 4-5 primes, même si on rêvait d’aller jusqu’en finale tous les deux, ensemble. Mon objectif a toujours été d’aller en finale, et de gagner. Mais quand tu es dans le dur, dans la compétition, tu ne penses qu’au présent, au prime d’après. Je suis surtout ravi d’avoir pu partager ce moment avec Fauve, d’avoir été sur scène avec elle. Pour la remercier de son investissement. Dans le sport de haut niveau, tu as rarement l’occasion de partager ainsi une victoire avec ton entraîneur.
Vous n’avez caché que votre participation à « DALS » était aussi une tribune pour le handisport.
C’était dans mon discours de clôture, je voulais montrer comment le sport ouvre des portes, permet de se dépasser. Moi, j’ai commencé jeune, été soutenu par ma famille, et cela m’a aidé pour ma motricité, pour m’adapter, me dépasser. Même avec un handicap, le choix des possibles est énorme. On ne doit pas s’interdire de rêver, que ce soit scolairement, artistiquement ou physiquement. J’ai participé aux Jeux paralympiques.
Le vote du public au-dessus de tout a été critiqué cette saison qu’en pensez-vous ?
Ma réponse va vous paraître un peu spéciale, naïve, mais comme pour n’importe quelle compétition, j’ai lu les règles et je les ai acceptés. Donc je savais à quoi m’attendre. Que le vote du public soit roi, c’est normal, DALS est un spectacle, et le public vote pour qui ils ont envie de revoir la semaine suivante. S’il y avait un point à faire évoluer, je donnerais plus de poids au jury en cas d’égalité. S’il y a une égalité, le vote du jury tranche.
Le « Où sont les stars ? » dans « Danse avec les stars » est devenu un running gag
J’aime beaucoup ce petit refrain. (rires) Dans notre société actuelle, être une star veut dire être adoubé par la télé, par les médias. Moi, je n’étais pas une star au sens conventionnel, télévisuel, du terme avant DALS. Mais dans le milieu paralympique, je suis connu et reconnu de tous. Comme le meilleur pâtissier de France l’est en cuisine, mais peut-être pas du grand public. La télé permet de nous mettre en avant. Je ne suis pas compétent ou fort qu’avant, c’est juste que plus de gens le savent. Et disons-le, les vraies stars de DALS sont les danseurs et danseuses professionnelles. Ce qu’ils font est incroyable : leur investissement, leur bienveillance et surtout leur talent.
Quel est votre meilleur souvenir de danse, et votre meilleur souvenir tout court ?
Pour la danse, c’est le trio avec Pauline lors du prime de la semaine dernière. Je ne voulais pas passer pour un porte-drapeau, il était important de montrer un visage multiple du handicap. Moi de naissance, elle suite à un accident et une amputation. C’était un grand moment pour moi, pour Pauline aussi, dans sa reconstruction. Je ne remercierai jamais assez Fauve, qui m’a alors donné les clés, laissé le lead. D’ailleurs, cela va paraître très cliché, mais c’est ce que je retiens de l’émission, ma rencontre avec Fauve. Après des jours, des semaines, presque de vie commune, où on donne tout, tu ne peux pas oublier. Je m’imaginais une belle personne, mais elle est bien plus que ça. Danse avec les stars, c’est de super rencontres, de super danseurs et danseuses.
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20 Minutes avait misé sur le bon « cheval », la bonne « star ». Interviewé en début de saison, Sami El Gueddari, ex-nageur paralympique et candidat à Danse avec les stars saison 10, expliquait que son objectif était de gagner. C’est chose faite, le champion s’est imposé face à un autre sportif, Ladji Doucouré, avec 62 % des votes du public. Il aura, si ce n’est pas survolé cette édition, du moins réussi à s’imposer comme le meilleur danseur à force d’entraînement, et le chouchou des téléspectateurs grâce à son histoire, sa sincérité et son engagement. 20 Minutes l’a cueilli au lendemain de sa victoire.
Je veux pas trop m’avancer mais je crois que @FauveHautot est un peu surprise d’avoir gagné 😂😂😂 #DALS #DALS10 (le petit « oh putain » est parfait 😂) pic.twitter.com/GzFyiCKLAK
— Emilie Lopez ⭐️⭐️ (@emilielopez) November 23, 2019
Dans votre tête, vous êtes toujours sur la piste de danse ou vous êtes revenu ?
Il y a un petit côté dingue, c’est vrai. Mais si, si, on l’a fait. Lorsqu’on s’est lancés dans l’aventure avec Ladji Doucouré, on s’est dit qu’on ferait 4-5 primes, même si on rêvait d’aller jusqu’en finale tous les deux, ensemble. Mon objectif a toujours été d’aller en finale, et de gagner. Mais quand tu es dans le dur, dans la compétition, tu ne penses qu’au présent, au prime d’après. Je suis surtout ravi d’avoir pu partager ce moment avec Fauve, d’avoir été sur scène avec elle. Pour la remercier de son investissement. Dans le sport de haut niveau, tu as rarement l’occasion de partager ainsi une victoire avec ton entraîneur.
Vous n’avez caché que votre participation à « DALS » était aussi une tribune pour le handisport.
C’était dans mon discours de clôture, je voulais montrer comment le sport ouvre des portes, permet de se dépasser. Moi, j’ai commencé jeune, été soutenu par ma famille, et cela m’a aidé pour ma motricité, pour m’adapter, me dépasser. Même avec un handicap, le choix des possibles est énorme. On ne doit pas s’interdire de rêver, que ce soit scolairement, artistiquement ou physiquement. J’ai participé aux Jeux paralympiques.
Le vote du public au-dessus de tout a été critiqué cette saison qu’en pensez-vous ?
Ma réponse va vous paraître un peu spéciale, naïve, mais comme pour n’importe quelle compétition, j’ai lu les règles et je les ai acceptés. Donc je savais à quoi m’attendre. Que le vote du public soit roi, c’est normal, DALS est un spectacle, et le public vote pour qui ils ont envie de revoir la semaine suivante. S’il y avait un point à faire évoluer, je donnerais plus de poids au jury en cas d’égalité. S’il y a une égalité, le vote du jury tranche.
Le « Où sont les stars ? » dans « Danse avec les stars » est devenu un running gag
J’aime beaucoup ce petit refrain. (rires) Dans notre société actuelle, être une star veut dire être adoubé par la télé, par les médias. Moi, je n’étais pas une star au sens conventionnel, télévisuel, du terme avant DALS. Mais dans le milieu paralympique, je suis connu et reconnu de tous. Comme le meilleur pâtissier de France l’est en cuisine, mais peut-être pas du grand public. La télé permet de nous mettre en avant. Je ne suis pas compétent ou fort qu’avant, c’est juste que plus de gens le savent. Et disons-le, les vraies stars de DALS sont les danseurs et danseuses professionnelles. Ce qu’ils font est incroyable : leur investissement, leur bienveillance et surtout leur talent.
Quel est votre meilleur souvenir de danse, et votre meilleur souvenir tout court ?
Pour la danse, c’est le trio avec Pauline lors du prime de la semaine dernière. Je ne voulais pas passer pour un porte-drapeau, il était important de montrer un visage multiple du handicap. Moi de naissance, elle suite à un accident et une amputation. C’était un grand moment pour moi, pour Pauline aussi, dans sa reconstruction. Je ne remercierai jamais assez Fauve, qui m’a alors donné les clés, laissé le lead. D’ailleurs, cela va paraître très cliché, mais c’est ce que je retiens de l’émission, ma rencontre avec Fauve. Après des jours, des semaines, presque de vie commune, où on donne tout, tu ne peux pas oublier. Je m’imaginais une belle personne, mais elle est bien plus que ça. Danse avec les stars, c’est de super rencontres, de super danseurs et danseuses.
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