
La cérémonie du Guide Michelin 2020.
© AFP
Ennuyeuse comme une cérémonie des César, mais au palmarès riche d’enseignements, la remise des prix 2020 a eu lieu hier à Paris. Soixante-trois nouveaux étoilés, la création d’une sélection “Gastronomie durable”, le retour d’étoiles perdues... Entre tradition, innovation et greenwashing, l’exercice du Michelin ressemble de plus en plus à un numéro de funambule au milieu d’un cirque gastronomique mondialisé.
Après les broncas soulevées par l’annonce, il y a une semaine, de la perte d’une étoile pour l’Auberge du Pont de Collonges, le restaurant historique de Paul Bocuse qui détenait trois étoiles depuis 1965, il était primordial pour Gwendal Poullennec, directeur international des guides, de rassurer les chefs en leur présentant lyriquement cette édition du guide comme une « déclaration d’amour à la gastronomie de France, la belle et bonne gastronomie de France qui rayonne au-delà de nos frontières [...] et qui structure cet art de vivre dont nous sommes si fiers ». Pourtant, le message est clair : désormais, les étoiles peuvent être filantes et ne rester qu’une année (le cas pour Racines et Montée à Paris), ou être regagnées rapidement (comme celle du Grand Hôtel du Lion d’Or, à Romorantin, déchu l’année dernière après quarante-neuf années, et à nouveau promu cette année).
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0 Response to "Guide Michelin 2020 : les étoiles, ça s'en va et ça revient… et on n'y comprend plus rien - Télérama.fr"
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