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Programme TV du dimanche 22 mars : notre sélection - Le Parisien

BIOGRAPHIE. Guitare héros

A 20h55 sur Arte. C'était il y a quinze ans. Presque une éternité. Joaquin Phoenix n'avait pas encore fasciné le monde entier sous les traits du « Joker ». Il n'avait pas encore décroché l'Oscar que tout le monde lui promettait. En 2005, il était même loin de faire l'unanimité, enfant terrible du cinéma américain, acteur insaisissable, imprévisible, traumatisé par la mort de son frère River, dans ses bras, victime d'une overdose à la sortie d'une boîte de nuit en 1993. En attendant d'être la star saluée unanimement aujourd'hui, le jeune comédien incarnait alors l'un des héros de l'Amérique : Johnny Cash, vedette de la country décédée en 2003, à l'âge de 71 ans, ultra-populaire outre-Atlantique où il a continué à sortir des disques somptueux et habités de sa voix fascinante jusqu'à la fin.

Mais dans « Walk the line » c'est le jeune guitariste que joue Joaquin Phoenix. En 1955, il franchit la porte des Sun Studios, à Memphis, Tennessee (Etats-Unis). Cette année-là marque le début de la carrière du chanteur surnommé The Man in Black. Une vie de star traversée de périodes noires, qui le mènent de la destruction à la rédemption. Nul besoin d'être un fan de Johnny Cash, pour apprécier ce film qui retrace son parcours, de son enfance misérable dans l'Arkansas durant la Grande Dépression jusqu'à son fameux concert au pénitencier de Folsom, en 1968.

Au-delà des tournées éprouvantes et des abus d'amphétamines ou d'alcool, cette bio fait surtout revivre son histoire d'amour avec la chanteuse June Carter. Les interprétations de Joaquin Phoenix et Reese Witherspoon sont extraordinaires et leur ont valu des nominations aux Oscars. La comédienne a décroché la prestigieuse statuette à l'époque. L'acteur aura dû attendre 15 ans de plus.

NOTE DE LA RÉDACTION : 4/5

« Walk the line », biographie filmée américaine de James Mangold, avec Joaquin Phoenix, Reese Witherspoon, Ginnifer Goodwin, Robert Patrick, Dallas Roberts… (2005), 2h17.

FILM. Chasse au trésor

Jude Law dans « Black Sea ». Sony Pictures/Alex Bailey
Jude Law dans « Black Sea ». Sony Pictures/Alex Bailey  

A 21h05 sur TF1 Séries Films. Plongez avec Jude Law dans les profondeurs de la Mer noire à la recherche de lingots d'or. Dans « Black Sea », du cinéaste Kevin Macdonald à qui l'on doit « Le Dernier roi d'Ecosse », le comédien incarne un capitaine de sous-marin qui vient d'être licencié. Sur les indications d'un ancien camarade de la marine, il se lance dans une expédition pour récupérer la cargaison d'or d'un navire nazi coulé pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Afin de mener à bien cette entreprise, le capitaine Robinson forme un équipage mi-britannique mi-russe. Mais très vite, dans l'espace confiné du sous-marin qu'ils ont retapé, l'animosité entre les hommes de nationalités différentes devient invivable. Thriller catastrophe, « Black Sea » doit beaucoup à ses interprètes qui portent le film là où le scénario un peu longuet manque d'ampleur. On vibre tout de même au fil des péripéties et on se dit qu'il vaut mieux être confiné en appartement que sous la mer…

NOTE DE LA RÉDACTION : 3/5

« Black Sea », thriller britannique (1h55) de Kevin Macdonald (201) avec Jude Law, Ben Mendelson…

FANTASTIQUE. Toujours plus forts

Karen Gillan dans « Avengers : Endgame ». Marvel Studios 2019
Karen Gillan dans « Avengers : Endgame ». Marvel Studios 2019  

A 18 heures sur Canal + Family. Rarement un titre de film - « Endgame », soit « fin de partie » - aura été aussi explicite. D'un côté, il y a une histoire à boucler, après la fin du précédent « Avengers », « Infinity War » (2018), où la moitié des êtres vivants de l'univers disparaissait dans les limbes. De l'autre, un renouvellement de personnel à prévoir, certains acteurs ayant souhaité passer à autre chose (le premier film date de 2012).

Ce 4e « Avengers », truffé d'effets spéciaux et doté d'un final dantesque, relève haut la main les deux défis. Malgré quelques facilités scénaristiques, le film baigne lors de sa première moitié dans une atmosphère plutôt noire, évoquant notamment la sidération collective post 11-Septembre. Dans sa deuxième partie, cet opus, agrémenté de traits d'humour qui allègent l'atmosphère, mobilise ses superhéros survivants dont Iron Man, Thor, Hulk et la Veuve noire. Au passage, il se veut aussi le tremplin vers un nouvel arc scénaristique. On n'en a donc pas fini !

NOTE DE LA RÉDACTION : 4/5

« Avengers Endgame », film fantastique américain d'Anthony et Joe Russo (2019), avec Robert Downey Jr., Chris Evans, Scarlett Johansson… 2h50.

FILM. Salée !

Angelina Jolie dans « Salt ».Sony Pictures Releasing/Columbia Tristar
Angelina Jolie dans « Salt ».Sony Pictures Releasing/Columbia Tristar  

A 21h05 sur C8. Au cours d'un interrogatoire, l'agente de la CIA Evelyn Salt apprend que l'armée soviétique a conditionné des enfants pour qu'ils s'immergent dans les foyers américains. Et qu'elle fait partie, elle-même, de ces « agents dormants ». Traquée par ses supérieurs, Salt prend la fuite… En faisant d'Angelina Jolie une sorte de Jason Bourne au féminin, Phillip Noyce, qui connaît son affaire en matière de thrillers survitaminés, a tiré le bon numéro : le costume d'espionne traquée sied à ravir à la comédienne. Mais le réalisateur a eu la main un peu lourde côté poursuites et cascades.

NOTE DE LA RÉDACTION : 3/5

« Salt », film d'espionnage américain de Phillip Noyce. Avec Angelina Jolie, Liev Schreiber… 1h41. (2010)

FILM D'ANIMATION. Moi moche et brillant

« Moi, moche et méchant » a été réalisé par Pierre Coffin et Chris Renaud.Universal Pictures and Illumination Entertainment
« Moi, moche et méchant » a été réalisé par Pierre Coffin et Chris Renaud.Universal Pictures and Illumination Entertainment  

A 21h05 sur TF1. Sorti en 2010, ce long-métrage d'animation avait créé la surprise en cumulant près de 3 millions d'entrées en France. Un moment idéal à savourer en famille en ce dimanche soir. Même si le film est vu et revu par beaucoup. Concocté par une équipe française, « Moi, moche et méchant » a fait une brillante carrière à l'étranger. Le récit débute dans une grande banlieue nord-américaine aseptisée, où trône une inquiétante bâtisse noire. C'est la demeure de Gru doublé par Gad Elmaleh, qui entend bien conserver son titre de plus méchant de la planète en allant… voler la Lune.

Mais sa rencontre avec trois orphelines va bouleverser son existence : de superméchant, il devra se transformer en superpapa. Avec ses personnages attachants, ses gags inventifs et son graphisme léché, « Moi, moche et méchant », épisode 1, a tout du spectacle familial parfait. Il sera suivi par deux autres films en 2013 et 2017, autre triomphe au box-office.

NOTE DE LA RÉDACTION : 4/5

« Moi, moche et méchant », film d'animation américain de Pierre Coffin et Chris Renaud (2010) ; 1h35.

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BIOGRAPHIE. Guitare héros

A 20h55 sur Arte. C'était il y a quinze ans. Presque une éternité. Joaquin Phoenix n'avait pas encore fasciné le monde entier sous les traits du « Joker ». Il n'avait pas encore décroché l'Oscar que tout le monde lui promettait. En 2005, il était même loin de faire l'unanimité, enfant terrible du cinéma américain, acteur insaisissable, imprévisible, traumatisé par la mort de son frère River, dans ses bras, victime d'une overdose à la sortie d'une boîte de nuit en 1993. En attendant d'être la star saluée unanimement aujourd'hui, le jeune comédien incarnait alors l'un des héros de l'Amérique : Johnny Cash, vedette de la country décédée en 2003, à l'âge de 71 ans, ultra-populaire outre-Atlantique où il a continué à sortir des disques somptueux et habités de sa voix fascinante jusqu'à la fin.

Mais dans « Walk the line » c'est le jeune guitariste que joue Joaquin Phoenix. En 1955, il franchit la porte des Sun Studios, à Memphis, Tennessee (Etats-Unis). Cette année-là marque le début de la carrière du chanteur surnommé The Man in Black. Une vie de star traversée de périodes noires, qui le mènent de la destruction à la rédemption. Nul besoin d'être un fan de Johnny Cash, pour apprécier ce film qui retrace son parcours, de son enfance misérable dans l'Arkansas durant la Grande Dépression jusqu'à son fameux concert au pénitencier de Folsom, en 1968.

Au-delà des tournées éprouvantes et des abus d'amphétamines ou d'alcool, cette bio fait surtout revivre son histoire d'amour avec la chanteuse June Carter. Les interprétations de Joaquin Phoenix et Reese Witherspoon sont extraordinaires et leur ont valu des nominations aux Oscars. La comédienne a décroché la prestigieuse statuette à l'époque. L'acteur aura dû attendre 15 ans de plus.

NOTE DE LA RÉDACTION : 4/5

« Walk the line », biographie filmée américaine de James Mangold, avec Joaquin Phoenix, Reese Witherspoon, Ginnifer Goodwin, Robert Patrick, Dallas Roberts… (2005), 2h17.

FILM. Chasse au trésor

Jude Law dans « Black Sea ». Sony Pictures/Alex Bailey
Jude Law dans « Black Sea ». Sony Pictures/Alex Bailey  

A 21h05 sur TF1 Séries Films. Plongez avec Jude Law dans les profondeurs de la Mer noire à la recherche de lingots d'or. Dans « Black Sea », du cinéaste Kevin Macdonald à qui l'on doit « Le Dernier roi d'Ecosse », le comédien incarne un capitaine de sous-marin qui vient d'être licencié. Sur les indications d'un ancien camarade de la marine, il se lance dans une expédition pour récupérer la cargaison d'or d'un navire nazi coulé pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Afin de mener à bien cette entreprise, le capitaine Robinson forme un équipage mi-britannique mi-russe. Mais très vite, dans l'espace confiné du sous-marin qu'ils ont retapé, l'animosité entre les hommes de nationalités différentes devient invivable. Thriller catastrophe, « Black Sea » doit beaucoup à ses interprètes qui portent le film là où le scénario un peu longuet manque d'ampleur. On vibre tout de même au fil des péripéties et on se dit qu'il vaut mieux être confiné en appartement que sous la mer…

NOTE DE LA RÉDACTION : 3/5

« Black Sea », thriller britannique (1h55) de Kevin Macdonald (201) avec Jude Law, Ben Mendelson…

FANTASTIQUE. Toujours plus forts

Karen Gillan dans « Avengers : Endgame ». Marvel Studios 2019
Karen Gillan dans « Avengers : Endgame ». Marvel Studios 2019  

A 18 heures sur Canal + Family. Rarement un titre de film - « Endgame », soit « fin de partie » - aura été aussi explicite. D'un côté, il y a une histoire à boucler, après la fin du précédent « Avengers », « Infinity War » (2018), où la moitié des êtres vivants de l'univers disparaissait dans les limbes. De l'autre, un renouvellement de personnel à prévoir, certains acteurs ayant souhaité passer à autre chose (le premier film date de 2012).

Ce 4e « Avengers », truffé d'effets spéciaux et doté d'un final dantesque, relève haut la main les deux défis. Malgré quelques facilités scénaristiques, le film baigne lors de sa première moitié dans une atmosphère plutôt noire, évoquant notamment la sidération collective post 11-Septembre. Dans sa deuxième partie, cet opus, agrémenté de traits d'humour qui allègent l'atmosphère, mobilise ses superhéros survivants dont Iron Man, Thor, Hulk et la Veuve noire. Au passage, il se veut aussi le tremplin vers un nouvel arc scénaristique. On n'en a donc pas fini !

NOTE DE LA RÉDACTION : 4/5

« Avengers Endgame », film fantastique américain d'Anthony et Joe Russo (2019), avec Robert Downey Jr., Chris Evans, Scarlett Johansson… 2h50.

FILM. Salée !

Angelina Jolie dans « Salt ».Sony Pictures Releasing/Columbia Tristar
Angelina Jolie dans « Salt ».Sony Pictures Releasing/Columbia Tristar  

A 21h05 sur C8. Au cours d'un interrogatoire, l'agente de la CIA Evelyn Salt apprend que l'armée soviétique a conditionné des enfants pour qu'ils s'immergent dans les foyers américains. Et qu'elle fait partie, elle-même, de ces « agents dormants ». Traquée par ses supérieurs, Salt prend la fuite… En faisant d'Angelina Jolie une sorte de Jason Bourne au féminin, Phillip Noyce, qui connaît son affaire en matière de thrillers survitaminés, a tiré le bon numéro : le costume d'espionne traquée sied à ravir à la comédienne. Mais le réalisateur a eu la main un peu lourde côté poursuites et cascades.

NOTE DE LA RÉDACTION : 3/5

« Salt », film d'espionnage américain de Phillip Noyce. Avec Angelina Jolie, Liev Schreiber… 1h41. (2010)

FILM D'ANIMATION. Moi moche et brillant

« Moi, moche et méchant » a été réalisé par Pierre Coffin et Chris Renaud.Universal Pictures and Illumination Entertainment
« Moi, moche et méchant » a été réalisé par Pierre Coffin et Chris Renaud.Universal Pictures and Illumination Entertainment  

A 21h05 sur TF1. Sorti en 2010, ce long-métrage d'animation avait créé la surprise en cumulant près de 3 millions d'entrées en France. Un moment idéal à savourer en famille en ce dimanche soir. Même si le film est vu et revu par beaucoup. Concocté par une équipe française, « Moi, moche et méchant » a fait une brillante carrière à l'étranger. Le récit débute dans une grande banlieue nord-américaine aseptisée, où trône une inquiétante bâtisse noire. C'est la demeure de Gru doublé par Gad Elmaleh, qui entend bien conserver son titre de plus méchant de la planète en allant… voler la Lune.

Mais sa rencontre avec trois orphelines va bouleverser son existence : de superméchant, il devra se transformer en superpapa. Avec ses personnages attachants, ses gags inventifs et son graphisme léché, « Moi, moche et méchant », épisode 1, a tout du spectacle familial parfait. Il sera suivi par deux autres films en 2013 et 2017, autre triomphe au box-office.

NOTE DE LA RÉDACTION : 4/5

« Moi, moche et méchant », film d'animation américain de Pierre Coffin et Chris Renaud (2010) ; 1h35.

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