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«The Voice»: «Quand Pascal Obispo m'a choisi plutôt que Tristan, j'étais choqué», confie Owlite - 20 Minutes

Owlite, candidat de The Voice. — Bureau 233 / ITV / TF1

Owlite - Antoine à l'état civil - est à sa place dans The Voice. Il conviendrait même de mettre au pluriel le titre du télécrochet de TF1 tant le jeune artiste n'a pas une mais plusieurs voix à son arc. C'est cette particularité qui lui a valu de triompher samedi soir de sa battle. Il affrontait Tristan sur une reprise des Mots bleus de Christophe.

Chanter en français, c'était un vrai défi pour vous ?

J'ai commencé à faire de la musique il y a dix ans et j'ai toujours chanté en anglais. J'étais dans un groupe, nos influences étaient américaines, on écoutait du pop punk comme Blink 182 ou Sum 31. Je n'ai donc pas l'habitude d'écrire en français, c'est un exercice complètement différent. Quand tu chantes en anglais tu n'as pas le même timbre de voix, ce n'est pas la même technique vocale, la même articulation. En termes d'interprétation aussi. J'ai l'habitude de chanter Summertime Sadness de Lana Del Ray, par exemple, la mélodie est parfaite, magnifique, donc en termes d'interprétation tu peux être plus lisse, c'est moins exigeant. Là, Les Mots bleu de Christophe, ce n'est pas compliqué à chanter au niveau technique, mais il faut raconter l'histoire et ça, je ne l'avais jamais fait. Le défi était là.

Le défi a été relevé. Cela t'a donné envie de chanter davantage en français ?

Absolument. Depuis les battles, j'ai eu ce déclic de me dire que je n'étais pas à The Voice pour rien. Je veux utiliser cette aventure comme la validation du fait que je suis un vrai chanteur et que je sais interpréter un texte en français. Que l'on ait choisi pour moi une chanson en français me sort de ma zone de confort. Lors de cette battle, je trouve que je n'ai pas vraiment réussi à faire une bonne performance mais Pascal Obispo [son coach] a compris l'effort que j'ai pu effectuer. Depuis, je m'entraîne beaucoup plus, j'ai moins peur de ma voix en français. Dans l'écriture, c'est plus compliqué parce que la langue est moins mélodieuse, musicale, que l'anglais. 

Quand vous avez entendu Amel Bent et Marc Lavoine pencher plutôt en faveur de Tristan à l'issue de la battle, vous avez eu peur de partir ?

Non. Je trouvais ça logique. Tristan s'est vraiment révélé sur ce morceau. Il était nickel, bien dans ses bottes, parfait. Quand Pascal m'a choisi moi, j'étais choqué. J'étais déjà prêt à aller du côté droit, là où se dirigent ceux qui ne remportent pas leur battle.

Ce qui a fait la différence, c'est votre voix «polymorphe», comme l'a souligné Lara Fabian. Toutes ces voix, vous les travaillez où elles viennent à vous spontanément ?

C'est assez naturel. Ce qui est marrant c'est que, avant The Voice, je n'étais pas au courant de cette polymorphie dans ma voix. Je n'ai jamais pris de cours de chant.J'avais du mal à caler ma voix alors je le vivais un peu comme un handicap. C'est donc à The Voice, au premier casting, que l'on m'a parlé de mes différentes voix. J'ai alors pris conscience de tout ça. Avant c'était naturel pour moi un coup de raper, un coup de chanter en voix de tête, de crier. Maintenant, il faut que je travaille ça, il y a plusieurs voix qui ne sont pas encore bien placées. 

Vous aviez confié dans une interview a «Télé 7 Jours» avoir longtemps eu des a priori sur «The Voice». Ils sont derrière vous désormais ?

Les a priori se sont tout de suite évaporés. Quand Charles, une personne chargée du casting, m'a contacté sur Instagram, il a détruit les idées reçues que j'avais: le fait d'entrer dans une case commerciale, par exemple. Ensuite, j'ai vite pris conscience que c'était très humain: les membres de la production ont quasiment nos âges, ils ont les mêmes délires que nous. On s'échange les numéros de téléphone, on s'appelle, on se suit sur Instagram, il y a vraiment une très bonne ambiance. C'est une expérience très forte.

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Owlite, candidat de The Voice. — Bureau 233 / ITV / TF1

Owlite - Antoine à l'état civil - est à sa place dans The Voice. Il conviendrait même de mettre au pluriel le titre du télécrochet de TF1 tant le jeune artiste n'a pas une mais plusieurs voix à son arc. C'est cette particularité qui lui a valu de triompher samedi soir de sa battle. Il affrontait Tristan sur une reprise des Mots bleus de Christophe.

Chanter en français, c'était un vrai défi pour vous ?

J'ai commencé à faire de la musique il y a dix ans et j'ai toujours chanté en anglais. J'étais dans un groupe, nos influences étaient américaines, on écoutait du pop punk comme Blink 182 ou Sum 31. Je n'ai donc pas l'habitude d'écrire en français, c'est un exercice complètement différent. Quand tu chantes en anglais tu n'as pas le même timbre de voix, ce n'est pas la même technique vocale, la même articulation. En termes d'interprétation aussi. J'ai l'habitude de chanter Summertime Sadness de Lana Del Ray, par exemple, la mélodie est parfaite, magnifique, donc en termes d'interprétation tu peux être plus lisse, c'est moins exigeant. Là, Les Mots bleu de Christophe, ce n'est pas compliqué à chanter au niveau technique, mais il faut raconter l'histoire et ça, je ne l'avais jamais fait. Le défi était là.

Le défi a été relevé. Cela t'a donné envie de chanter davantage en français ?

Absolument. Depuis les battles, j'ai eu ce déclic de me dire que je n'étais pas à The Voice pour rien. Je veux utiliser cette aventure comme la validation du fait que je suis un vrai chanteur et que je sais interpréter un texte en français. Que l'on ait choisi pour moi une chanson en français me sort de ma zone de confort. Lors de cette battle, je trouve que je n'ai pas vraiment réussi à faire une bonne performance mais Pascal Obispo [son coach] a compris l'effort que j'ai pu effectuer. Depuis, je m'entraîne beaucoup plus, j'ai moins peur de ma voix en français. Dans l'écriture, c'est plus compliqué parce que la langue est moins mélodieuse, musicale, que l'anglais. 

Quand vous avez entendu Amel Bent et Marc Lavoine pencher plutôt en faveur de Tristan à l'issue de la battle, vous avez eu peur de partir ?

Non. Je trouvais ça logique. Tristan s'est vraiment révélé sur ce morceau. Il était nickel, bien dans ses bottes, parfait. Quand Pascal m'a choisi moi, j'étais choqué. J'étais déjà prêt à aller du côté droit, là où se dirigent ceux qui ne remportent pas leur battle.

Ce qui a fait la différence, c'est votre voix «polymorphe», comme l'a souligné Lara Fabian. Toutes ces voix, vous les travaillez où elles viennent à vous spontanément ?

C'est assez naturel. Ce qui est marrant c'est que, avant The Voice, je n'étais pas au courant de cette polymorphie dans ma voix. Je n'ai jamais pris de cours de chant.J'avais du mal à caler ma voix alors je le vivais un peu comme un handicap. C'est donc à The Voice, au premier casting, que l'on m'a parlé de mes différentes voix. J'ai alors pris conscience de tout ça. Avant c'était naturel pour moi un coup de raper, un coup de chanter en voix de tête, de crier. Maintenant, il faut que je travaille ça, il y a plusieurs voix qui ne sont pas encore bien placées. 

Vous aviez confié dans une interview a «Télé 7 Jours» avoir longtemps eu des a priori sur «The Voice». Ils sont derrière vous désormais ?

Les a priori se sont tout de suite évaporés. Quand Charles, une personne chargée du casting, m'a contacté sur Instagram, il a détruit les idées reçues que j'avais: le fait d'entrer dans une case commerciale, par exemple. Ensuite, j'ai vite pris conscience que c'était très humain: les membres de la production ont quasiment nos âges, ils ont les mêmes délires que nous. On s'échange les numéros de téléphone, on s'appelle, on se suit sur Instagram, il y a vraiment une très bonne ambiance. C'est une expérience très forte.

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