C’est une réunion publique confuse et décousue qui a marqué le lancement de la campagne présidentielle du rappeur américain Kanye West. Dimanche 19 juillet à Charleston, en Caroline du Sud, le rappeur, vêtu d’une veste pare-balles où était inscrit « sécurité », a prononcé un premier discours anti-avortement au milieu duquel il a fondu en larmes.
Kanye West a d’abord confié qu’il avait voulu que son épouse, Kim Kardashian, alors enceinte de leur fille North, avorte, puis a parlé de son père. « Mon père voulait que ma mère avorte de moi. Ma mère m’a sauvé la vie. Il n’y aurait pas eu de Kanye West parce que mon père était trop occupé », a dit le rappeur en pleurant. Il a ensuite parlé de manière inintelligible pendant une minute, avant de crier : « J’ai failli tuer ma fille ! J’ai failli tuer ma fille ! »
Kanye West, qui s’est surnommé « Ye », avait annoncé sa candidature sur Twitter le 4 juillet, déclarant : « Nous devons maintenant réaliser la promesse de l’Amérique en faisant confiance à Dieu, en unifiant notre vision et en construisant notre avenir. »
Inquiétudes sur sa santé mentale
Producteur musical de premier plan, rappeur au style unique, devenu milliardaire grâce à ses chaussures Yeezy pour Adidas, Kanye West est un créateur qui a marqué les vingt dernières années. Mais il s’est aussi démarqué par plusieurs épisodes troublants, comme son monologue incohérent de plusieurs minutes dans le Bureau ovale devant un Donald Trump médusé, en octobre 2018. Il y a eu aussi ces propos qualifiant l’esclavage de « choix » pour les Afro-Américains, en mai 2018. Ou ses déclarations dimanche estimant que l’héroïne de la lutte contre l’esclavage Harriet Tubman n’avait « jamais vraiment libéré les esclaves, elle a juste fait travailler les esclaves pour d’autres Blancs ».
Des passages de ce discours sont devenus viraux sur les réseaux sociaux, et ont provoqué de l’émoi, de la colère et des inquiétudes quant à la santé mentale du chanteur. Lundi soir, l’artiste de 43 ans a posté une série de messages mystérieux, supprimés depuis, accusant notamment sa femme d’avoir voulu le faire interner après sa sortie publique.
En 2018, le chanteur avait révélé sa bipolarité, la mettant en scène sur son album Ye, dont la couverture était illustrée par une photo des montagnes du Wyoming, sur laquelle étaient tracés les mots : « Je déteste être bipolaire, c’est génial. » Son épouse avait révélé en 2019 que son mari refusait de prendre des médicaments pour réguler ses troubles de comportement, car il estimait que cela affaiblirait son énergie créatrice.
Aucune chance
Techniquement, Kanye West, dont les réelles ambitions quant à la présidentielle de novembre restent floues, n’a déjà plus aucune chance d’être élu président, car les inscriptions sont déjà closes au Texas et en Floride, deux Etats majeurs pour le scrutin. Mais il est bien inscrit en Oklahoma.
En revanche, son équipe n’avait pas soumis avant lundi midi les 10 000 signatures nécessaires pour qu’il soit enregistré en Caroline du Sud, a fait savoir un porte-parole de la commission électorale de cet Etat, ce qui le disqualifie là aussi.
C’est une réunion publique confuse et décousue qui a marqué le lancement de la campagne présidentielle du rappeur américain Kanye West. Dimanche 19 juillet à Charleston, en Caroline du Sud, le rappeur, vêtu d’une veste pare-balles où était inscrit « sécurité », a prononcé un premier discours anti-avortement au milieu duquel il a fondu en larmes.
Kanye West a d’abord confié qu’il avait voulu que son épouse, Kim Kardashian, alors enceinte de leur fille North, avorte, puis a parlé de son père. « Mon père voulait que ma mère avorte de moi. Ma mère m’a sauvé la vie. Il n’y aurait pas eu de Kanye West parce que mon père était trop occupé », a dit le rappeur en pleurant. Il a ensuite parlé de manière inintelligible pendant une minute, avant de crier : « J’ai failli tuer ma fille ! J’ai failli tuer ma fille ! »
Kanye West, qui s’est surnommé « Ye », avait annoncé sa candidature sur Twitter le 4 juillet, déclarant : « Nous devons maintenant réaliser la promesse de l’Amérique en faisant confiance à Dieu, en unifiant notre vision et en construisant notre avenir. »
Inquiétudes sur sa santé mentale
Producteur musical de premier plan, rappeur au style unique, devenu milliardaire grâce à ses chaussures Yeezy pour Adidas, Kanye West est un créateur qui a marqué les vingt dernières années. Mais il s’est aussi démarqué par plusieurs épisodes troublants, comme son monologue incohérent de plusieurs minutes dans le Bureau ovale devant un Donald Trump médusé, en octobre 2018. Il y a eu aussi ces propos qualifiant l’esclavage de « choix » pour les Afro-Américains, en mai 2018. Ou ses déclarations dimanche estimant que l’héroïne de la lutte contre l’esclavage Harriet Tubman n’avait « jamais vraiment libéré les esclaves, elle a juste fait travailler les esclaves pour d’autres Blancs ».
Des passages de ce discours sont devenus viraux sur les réseaux sociaux, et ont provoqué de l’émoi, de la colère et des inquiétudes quant à la santé mentale du chanteur. Lundi soir, l’artiste de 43 ans a posté une série de messages mystérieux, supprimés depuis, accusant notamment sa femme d’avoir voulu le faire interner après sa sortie publique.
En 2018, le chanteur avait révélé sa bipolarité, la mettant en scène sur son album Ye, dont la couverture était illustrée par une photo des montagnes du Wyoming, sur laquelle étaient tracés les mots : « Je déteste être bipolaire, c’est génial. » Son épouse avait révélé en 2019 que son mari refusait de prendre des médicaments pour réguler ses troubles de comportement, car il estimait que cela affaiblirait son énergie créatrice.
Aucune chance
Techniquement, Kanye West, dont les réelles ambitions quant à la présidentielle de novembre restent floues, n’a déjà plus aucune chance d’être élu président, car les inscriptions sont déjà closes au Texas et en Floride, deux Etats majeurs pour le scrutin. Mais il est bien inscrit en Oklahoma.
En revanche, son équipe n’avait pas soumis avant lundi midi les 10 000 signatures nécessaires pour qu’il soit enregistré en Caroline du Sud, a fait savoir un porte-parole de la commission électorale de cet Etat, ce qui le disqualifie là aussi.
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