Un riche planteur succombe au charme fatal d'une belle aventurière. La sirène du Mississipi de François Truffaut, ce soir sur Arte, est le récit d'une passion sulfureuse, porté par un couple flamboyant : Jean-Paul Belmondo et Catherine Deneuve.
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Dans La sirène du Mississipi, à (re)découvrir sur Arte ce soir, François Truffaut orchestre le duel à mort entre un millionnaire sentimental et la belle usurpatrice qui l’a séduit, épousé et dévalisé. Mais la quête vengeresse se mue en histoire d’amour fou. La sirène du Missisipi est un ensorcelant traité de la passion interprété par un couple flamboyant : Jean-Paul Belmondo, dans son meilleur rôle à contre-emploi, et Catherine Deneuve, fascinante en femme fatale. A la sortie du film, cette dernière confiait : «C'est un personnage nouveau pour moi : celui d'une aventurière, avec des traits qui sont loin de moi, mais dans un climat si étrange que le film n'entre dans aucun genre. C'est une histoire d'amour très pathétique, très passionnée, très romantique - et cela correspond tout à fait à la personnalité de Truffaut, ce romantisme - avec des éléments comme l'aventure, l'intrigue policière, qui viennent se mêler à cela.»
L'idylle secrète de Catherine Deneuve
La sirène du Mississipi est un hommage aux grands thrillers d'Alfred Hitchcock dont François Truffaut était fan et avec qui il écrivit un livre d'entretiens entré dans les annales du cinéma : Hitchcock/Truffaut. A l'image du maître du suspense qui adapta un roman de William Irish (It had to be murder) dans Fenêtre sur cour, Truffaut s'est inspiré à deux reprises du romancier pour La mariée était en noir en 1967 et La sirène du Mississipi en 1969. C'est sur ce tournage que Catherine Deneuve est tombé sous le charme du cinéaste avec qui elle a vécu une passion pendant deux ans, restée secrète.
Une déclaration d'amour entré au panthéon du cinéma
Le tournage a été particulier parce que le réalisateur n'a pas voulu écrire les dialogues à l'avance. il les écrivait la veille pour le lendemain : un exercice périlleux mais qui confère au film sa puissance romanesque. Le film réserve d'ailleurs l’une des déclarations d’amour les plus romantiques du cinéma, prononcée par Catherine Deneuve : «Je viens à l’amour. J’ai mal. Est-ce que l’amour fait mal ?» A quoi Jean-Paul Belmondo répond : « C'est une joie et une souffrance ». Ces mots magnifiques seront repris dans Le dernier métro par Gérard Depardieu et Catherine Deneuve qui jouent deux acteurs de théatre pendant l'occupation. En hommage à Truffaut, François Ozon fera également prononcer cette phrase à Catherine Deneuve dans le film Huit femmes (2002).
Un échec cuisant
A sa sortie en juin 1969, La sirène du Mississipi a été un échec cinglant. Dans une interview donnée aux Inrockuptibles, Catherine Deneuve est revenue sur l'incompréhension suscitée par cette folle histoire de passion déguisée en film noir : «J'adorais ce film. Mais il était tellement contre les lois du genre, contre mon image habituelle et surtout celle de Belmondo. Le public n'a apparemment pas accepté que Belmondo joue un homme faible, qui subit. C'était une série noire vraiment noire. Mais je considère que c'est un film important.»
Un riche planteur succombe au charme fatal d'une belle aventurière. La sirène du Mississipi de François Truffaut, ce soir sur Arte, est le récit d'une passion sulfureuse, porté par un couple flamboyant : Jean-Paul Belmondo et Catherine Deneuve.
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Dans La sirène du Mississipi, à (re)découvrir sur Arte ce soir, François Truffaut orchestre le duel à mort entre un millionnaire sentimental et la belle usurpatrice qui l’a séduit, épousé et dévalisé. Mais la quête vengeresse se mue en histoire d’amour fou. La sirène du Missisipi est un ensorcelant traité de la passion interprété par un couple flamboyant : Jean-Paul Belmondo, dans son meilleur rôle à contre-emploi, et Catherine Deneuve, fascinante en femme fatale. A la sortie du film, cette dernière confiait : «C'est un personnage nouveau pour moi : celui d'une aventurière, avec des traits qui sont loin de moi, mais dans un climat si étrange que le film n'entre dans aucun genre. C'est une histoire d'amour très pathétique, très passionnée, très romantique - et cela correspond tout à fait à la personnalité de Truffaut, ce romantisme - avec des éléments comme l'aventure, l'intrigue policière, qui viennent se mêler à cela.»
L'idylle secrète de Catherine Deneuve
La sirène du Mississipi est un hommage aux grands thrillers d'Alfred Hitchcock dont François Truffaut était fan et avec qui il écrivit un livre d'entretiens entré dans les annales du cinéma : Hitchcock/Truffaut. A l'image du maître du suspense qui adapta un roman de William Irish (It had to be murder) dans Fenêtre sur cour, Truffaut s'est inspiré à deux reprises du romancier pour La mariée était en noir en 1967 et La sirène du Mississipi en 1969. C'est sur ce tournage que Catherine Deneuve est tombé sous le charme du cinéaste avec qui elle a vécu une passion pendant deux ans, restée secrète.
Une déclaration d'amour entré au panthéon du cinéma
Le tournage a été particulier parce que le réalisateur n'a pas voulu écrire les dialogues à l'avance. il les écrivait la veille pour le lendemain : un exercice périlleux mais qui confère au film sa puissance romanesque. Le film réserve d'ailleurs l’une des déclarations d’amour les plus romantiques du cinéma, prononcée par Catherine Deneuve : «Je viens à l’amour. J’ai mal. Est-ce que l’amour fait mal ?» A quoi Jean-Paul Belmondo répond : « C'est une joie et une souffrance ». Ces mots magnifiques seront repris dans Le dernier métro par Gérard Depardieu et Catherine Deneuve qui jouent deux acteurs de théatre pendant l'occupation. En hommage à Truffaut, François Ozon fera également prononcer cette phrase à Catherine Deneuve dans le film Huit femmes (2002).
Un échec cuisant
A sa sortie en juin 1969, La sirène du Mississipi a été un échec cinglant. Dans une interview donnée aux Inrockuptibles, Catherine Deneuve est revenue sur l'incompréhension suscitée par cette folle histoire de passion déguisée en film noir : «J'adorais ce film. Mais il était tellement contre les lois du genre, contre mon image habituelle et surtout celle de Belmondo. Le public n'a apparemment pas accepté que Belmondo joue un homme faible, qui subit. C'était une série noire vraiment noire. Mais je considère que c'est un film important.»
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