Malade, la chanteuse Faustine Nogherotto avait renoncé à sa carrière, elle est morte à 31 ans - La Voix du Nord

En 2006, encore lycéenne, Faustine participe à la Star Académy, l’année où Cyril Cinélu gagne. Mais elle est éliminée après cinq semaines. Quelques années plus tard, elle découvre qu’elle est atteinte de deux maladies rares : le syndrome de Gougerot-Sjögren, une maladie auto-immune aussi appelée syndrome sec, et une encéphalomyélite myalgique, ou syndrome de fatigue chronique.

En 2013, gagnante d’un concours et sous le marrainage de Tal, elle avait pu participer à l’enregistrement d’une version collégiale de C’est ta chance pour le disque Générations Goldman 2. La jeune femme avait alors abandonné l’idée de faire carrière dans la musique, mais n’avait pas pour autant lâché sa passion. «  Enregistrer ce titre a été très fatigant, avait-elle livré à l’époque. Je suis fière d’y être parvenue. C’est un peu une victoire sur ma maladie. »

Son souhait était de faire «  reconnaître cette maladie très mal jugée par l’entourage, car on ne maîtrise pas ses états de fatigue », comme elle l’avait confié en 2016 au Courrier Picard, lorsqu’elle avait participé pour la seconde fois à l’émission « N’oubliez pas les paroles ». Sur le plateau, elle expliquait à Nagui : « Il n’y a pas de recherches en France et il n’y a pas d’avancées ». Elle demandait alors à l’animateur de l’aider à organiser un spectacle ou une émission spécial pour réunir des fonds. À l’annonce de sa mort, via un de ses amis sur Twitter, Nagui a annoncé vouloir y travailler.

« C’est d’abord une fatigue extrême, mon corps est tout le temps sans énergie, expliquait-elle en 2015 au Parisien. Ce sont aussi des douleurs musculaires. Je ne peux pas descendre les escaliers sans trembler, parfois le simple fait de tenir un verre est insupportable. J’ai envie de dire aux chercheurs : bougez-vous parce que je ne sais pas comment tenir, et l’avenir me fait peur. »

Sur sa page Facebook, elle décrivait ses souffrances quotidiennes. Elle est décédée le 29 janvier en Belgique, où, selon les précisions d’une de ses amies, relayées par les médias belges, elle aurait décidé de recourir à l’euthanasie. « La vie est injuste ma sœur avait tout pour elle la beauté la gentillesse une pureté dans la voix. Elle souffrait tellement… maintenant elle est apaisée », a déclaré sa sœur, sur Facebook, selon Le Parisien.

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En 2006, encore lycéenne, Faustine participe à la Star Académy, l’année où Cyril Cinélu gagne. Mais elle est éliminée après cinq semaines. Quelques années plus tard, elle découvre qu’elle est atteinte de deux maladies rares : le syndrome de Gougerot-Sjögren, une maladie auto-immune aussi appelée syndrome sec, et une encéphalomyélite myalgique, ou syndrome de fatigue chronique.

En 2013, gagnante d’un concours et sous le marrainage de Tal, elle avait pu participer à l’enregistrement d’une version collégiale de C’est ta chance pour le disque Générations Goldman 2. La jeune femme avait alors abandonné l’idée de faire carrière dans la musique, mais n’avait pas pour autant lâché sa passion. «  Enregistrer ce titre a été très fatigant, avait-elle livré à l’époque. Je suis fière d’y être parvenue. C’est un peu une victoire sur ma maladie. »

Son souhait était de faire «  reconnaître cette maladie très mal jugée par l’entourage, car on ne maîtrise pas ses états de fatigue », comme elle l’avait confié en 2016 au Courrier Picard, lorsqu’elle avait participé pour la seconde fois à l’émission « N’oubliez pas les paroles ». Sur le plateau, elle expliquait à Nagui : « Il n’y a pas de recherches en France et il n’y a pas d’avancées ». Elle demandait alors à l’animateur de l’aider à organiser un spectacle ou une émission spécial pour réunir des fonds. À l’annonce de sa mort, via un de ses amis sur Twitter, Nagui a annoncé vouloir y travailler.

« C’est d’abord une fatigue extrême, mon corps est tout le temps sans énergie, expliquait-elle en 2015 au Parisien. Ce sont aussi des douleurs musculaires. Je ne peux pas descendre les escaliers sans trembler, parfois le simple fait de tenir un verre est insupportable. J’ai envie de dire aux chercheurs : bougez-vous parce que je ne sais pas comment tenir, et l’avenir me fait peur. »

Sur sa page Facebook, elle décrivait ses souffrances quotidiennes. Elle est décédée le 29 janvier en Belgique, où, selon les précisions d’une de ses amies, relayées par les médias belges, elle aurait décidé de recourir à l’euthanasie. « La vie est injuste ma sœur avait tout pour elle la beauté la gentillesse une pureté dans la voix. Elle souffrait tellement… maintenant elle est apaisée », a déclaré sa sœur, sur Facebook, selon Le Parisien.

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