Le film culte de David Fincher «Fight Club», dont une fin tronquée en Chine a suscité ces dernières semaines la stupeur de cinéphiles, est dorénavant diffusé dans le pays dans sa version d'origine.
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Le pouvoir communiste n'autorise la diffusion que d'une poignée de films étrangers chaque année et les censeurs n'hésitent pas à supprimer les scènes considérées comme dérangeantes ou subversives. Mais «Fight Club», avec Brad Pitt et Edward Norton, avait carrément fait l'objet d'une réécriture de sa scène finale, plus de deux décennies après la sortie du film américain en 1999.
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Le mois dernier, des cinéphiles s'étaient émus que la version diffusée sur la plateforme Tencent Video soit aux antipodes de l'œuvre originale. Dans le film, le narrateur joué par Edward Norton tue son alter ego imaginaire joué par Brad Pitt, puis assiste à l'explosion de gratte-ciel -- soit la destruction du monde moderne rêvée par le héros. La version initialement diffusée en Chine se terminait juste avant par un écran noir et un texte disant: «La police a déjoué le projet et arrêté tous les criminels, empêchant l'explosion des bombes».
Le texte précisait que le personnage joué par Brad Pitt avait été interné dans «un asile de fous». Tencent n'a fait aucun commentaire sur le rétablissement de la version originale. Il était difficile de dire si les changements ont été imposés par les autorités. En 2019, plusieurs scènes de «Bohemian Rhapsody» faisant référence à la sexualité de Freddie Mercury, le chanteur du groupe Queen, avaient été gommées de la version diffusée en Chine.
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Les studios hollywoodiens prennent parfois sur eux de couper certaines scènes de films dans l'espoir d'obtenir une autorisation pour le marché chinois.
À VOIR AUSSI - Une journaliste chinoise roule des yeux, la censure panique ( 14/03/2018)
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Le texte précisait que le personnage joué par Brad Pitt avait été interné dans «un asile de fous». Tencent n'a fait aucun commentaire sur le rétablissement de la version originale. Il était difficile de dire si les changements ont été imposés par les autorités. En 2019, plusieurs scènes de «Bohemian Rhapsody» faisant référence à la sexualité de Freddie Mercury, le chanteur du groupe Queen, avaient été gommées de la version diffusée en Chine.
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