Dominique Tapie, qui doit rembourser les quelque 600 millions d'euros de dette de son défunt mari, est aujourd'hui ruinée, comme le révèle une enquête publiée par Paris Match.
En 1986, Bernard Tapie rachetait au couturier Hubert de Givenchy l'hôtel de Cavoye, luxueuse bâtisse située dans le VIIe arrondissement parisien. A l'époque, l'homme d'affaires entend exposer sa réussite aux yeux de l'establishment parisien. 36 ans plus tard, sa veuve Dominique Tapie se voit priée de quitter les lieux, acculée par les dettes de son défunt mari, qui sont estimées aujourd'hui à 600 millions d'euros.
"Il est parti comme il a vécu"
Quatre mois après la mort de Bernard Tapie, Dominique Tapie est "ruinée", comme le titre Paris Match dans son dernier numéro. Invitée sur le plateau de BFMTV, Sophie des Déserts, la journaliste à l'origine de l'enquête sur le patrimoine laissé par l'ancien propriétaire de l'Olympique de Marseille, détaille l'inextricable situation financière de Dominique Tapie.
"C'était une famille ruinée, en raison des procédures judiciaires qu'il avait essayé d'inverser à la fin de sa vie, ce qu'il n'a pas réussi. C'était un ultime coup de poker à la Bernard Tapie. Il est parti comme il a vécu, c'est-à-dire avec panache, mais avec un champ de ruine derrière lui".
En 2015, Dominique Tapie a été condamnée solidairement avec son mari à rembourser les quelque 400 millions d'euros qu'il avait obtenus dans l'affaire du Crédit lyonnais. Une somme qui, avec les intérêts - 90.000 euros par jour - atteindrait 600 millions d'euros. Or, le patrimoine des Tapie est estimé à 300 millions d'euros. Reste donc à la veuve la tâche de trouver 300 millions supplémentaires pour le remboursement.
Toutes les résidences saisies
Selon Paris Match, Dominique Tapie ne vivrait aujourd'hui qu'avec 450 euros de retraite par mois.
"C'était un couple qui vivait grand train en apparence, mais tout était saisi, leurs propriétés également", déclare Sophie des Déserts.
L'hôtel particulier parisien? Racheté par le milliardaire François Pinault. La villa de Saint-Tropez? Même les animaux ont été saisis. Le même sort a été réservé à leur résidence secondaire située à Combs-la-Ville.
"Tout ça part, mais ça ne leur appartenait déjà plus depuis des années, car la justice les avait saisis", analyse Sophie des Déserts.
Aujourd'hui, Dominique Tapie peut uniquement compter sur ses enfants et les amis de son défunt époux, comme Jean-Louis Borloo, qui lui apportent un soutien financier et l'ont aidée à retrouver un appartement.
Bernard Tapie, décrit comme un "homme de clan", avait conscience de la situation qu'il allait laisser derrière lui.
"Il était affolé, je me souviens de l'avoir vu pleurer en parlant de la situation, de ce qui allait arriver à Dominique si les choses ne changeaient pas. Il a eu la volonté de protéger Dominique au maximum jusqu'au bout", a assuré sur BFMTV Franz-Olivier Giesbert, biographe de Bernard Tapie.
Quant à Sophie des Déserts, elle indique: "je pense que c'était un ogre, Tapie. Protecteur, enchanteur, qui avait à cœur de protéger les siens. Un chef de clan qui se croyait immortel. Il n'a pas voulu voir la réalité en face. Le clan est abasourdi, mais tout cela était écrit. Il suffisait de regarder les décisions de justice".
Dominique Tapie, qui doit rembourser les quelque 600 millions d'euros de dette de son défunt mari, est aujourd'hui ruinée, comme le révèle une enquête publiée par Paris Match.
En 1986, Bernard Tapie rachetait au couturier Hubert de Givenchy l'hôtel de Cavoye, luxueuse bâtisse située dans le VIIe arrondissement parisien. A l'époque, l'homme d'affaires entend exposer sa réussite aux yeux de l'establishment parisien. 36 ans plus tard, sa veuve Dominique Tapie se voit priée de quitter les lieux, acculée par les dettes de son défunt mari, qui sont estimées aujourd'hui à 600 millions d'euros.
"Il est parti comme il a vécu"
Quatre mois après la mort de Bernard Tapie, Dominique Tapie est "ruinée", comme le titre Paris Match dans son dernier numéro. Invitée sur le plateau de BFMTV, Sophie des Déserts, la journaliste à l'origine de l'enquête sur le patrimoine laissé par l'ancien propriétaire de l'Olympique de Marseille, détaille l'inextricable situation financière de Dominique Tapie.
"C'était une famille ruinée, en raison des procédures judiciaires qu'il avait essayé d'inverser à la fin de sa vie, ce qu'il n'a pas réussi. C'était un ultime coup de poker à la Bernard Tapie. Il est parti comme il a vécu, c'est-à-dire avec panache, mais avec un champ de ruine derrière lui".
En 2015, Dominique Tapie a été condamnée solidairement avec son mari à rembourser les quelque 400 millions d'euros qu'il avait obtenus dans l'affaire du Crédit lyonnais. Une somme qui, avec les intérêts - 90.000 euros par jour - atteindrait 600 millions d'euros. Or, le patrimoine des Tapie est estimé à 300 millions d'euros. Reste donc à la veuve la tâche de trouver 300 millions supplémentaires pour le remboursement.
Toutes les résidences saisies
Selon Paris Match, Dominique Tapie ne vivrait aujourd'hui qu'avec 450 euros de retraite par mois.
"C'était un couple qui vivait grand train en apparence, mais tout était saisi, leurs propriétés également", déclare Sophie des Déserts.
L'hôtel particulier parisien? Racheté par le milliardaire François Pinault. La villa de Saint-Tropez? Même les animaux ont été saisis. Le même sort a été réservé à leur résidence secondaire située à Combs-la-Ville.
"Tout ça part, mais ça ne leur appartenait déjà plus depuis des années, car la justice les avait saisis", analyse Sophie des Déserts.
Aujourd'hui, Dominique Tapie peut uniquement compter sur ses enfants et les amis de son défunt époux, comme Jean-Louis Borloo, qui lui apportent un soutien financier et l'ont aidée à retrouver un appartement.
Bernard Tapie, décrit comme un "homme de clan", avait conscience de la situation qu'il allait laisser derrière lui.
"Il était affolé, je me souviens de l'avoir vu pleurer en parlant de la situation, de ce qui allait arriver à Dominique si les choses ne changeaient pas. Il a eu la volonté de protéger Dominique au maximum jusqu'au bout", a assuré sur BFMTV Franz-Olivier Giesbert, biographe de Bernard Tapie.
Quant à Sophie des Déserts, elle indique: "je pense que c'était un ogre, Tapie. Protecteur, enchanteur, qui avait à cœur de protéger les siens. Un chef de clan qui se croyait immortel. Il n'a pas voulu voir la réalité en face. Le clan est abasourdi, mais tout cela était écrit. Il suffisait de regarder les décisions de justice".
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