« SUTOM » va-t-il échapper à la boule noire ? Depuis le début de l’année, deux ans après l’arrêt de sa version télévisée, les cases rouges et jaunes de « Motus » refleurissent sur les réseaux sociaux. Un mot par jour à trouver, le même pour l’ensemble des internautes, à la façon de « Mastermind ». Derrière ce retour, ni France Télévisions ni Thierry Beccaro. Mais un fan, Jonathan, surfant sur le phénomène né quelques jours auparavant aux États-Unis. Deux mois plus tard, plus de 250 000 visiteurs se rendent chaque jour sur le site. Mais ce jeudi, stupeur : son créateur annonce sa fermeture dès ce vendredi 25 mars. En cause : un courrier d’avocats adressé de la part de France Télévisions, propriétaire du nom du divertissement, lui ordonnant de changer de nom.
« À aucun moment, ils ne m’ont demandé de couper le jeu, juste de changer le nom, indique Jonathan, qui ne tire aucun profit du jeu, dans une série de messages publiés sur Twitter jeudi matin. J’ai demandé s’il était possible de discuter, et de trouver un terrain d’accord, mais ils ont refusé, ce qui me désole. (…) Pour éviter tout problème juridique à l’avenir, je préfère arrêter le jeu. Ça a été une expérience formidable pour moi, et j’espère que vous vous êtes autant amusés à y jouer que moi à le développer. » Des messages partagés plusieurs milliers de fois sur le réseau social, par des anonymes, mais aussi des journalistes et personnalités publiques.
Selon nos informations, face à la fronde, le groupe audiovisuel a toutefois décidé de faire marche arrière. « Nous allons le recontacter et tenter de trouver un accord avec lui », précise un cadre du service public. Reste à savoir si cela permettra à SUTOM de survivre. « Le format n’appartient pas à France Télévisions, donc il pourra continuer à en utiliser le nom si nous trouvons un accord », ajoute-t-on dans les couloirs de l’entreprise.
Aux États-Unis, l’équivalent du jeu racheté 5 millions de dollars
Contacté ce jeudi matin, Jonathan, le créateur de SUTOM, n’avait pas répondu à nos sollicitations. Il avait toutefois confié au site Numerama préparer la fin, sans avoir connaissance alors de la décision de France Télévisions de renoncer à ses poursuites. « Je l’ai fait au départ pour mon plaisir personnel, et le fait que ça ait marché est un bonus, précisait-il. Et puis, je n’avais pas forcément envie de mettre des sous dans un avocat. »
Aux États-Unis, le renouveau en ligne de « Motus », baptisé « Wordle », a connu une destinée différente. Face au succès, le New York Times a mis la main sur le site. Une transaction évaluée à un peu moins de 5 millions de dollars. Dans la foulée, la chaîne américaine CBS a décidé de travailler au retour la version télévisée à l’antenne, avec la drag-queen RuPaul à l’animation, onze ans après son arrêt.
« SUTOM » va-t-il échapper à la boule noire ? Depuis le début de l’année, deux ans après l’arrêt de sa version télévisée, les cases rouges et jaunes de « Motus » refleurissent sur les réseaux sociaux. Un mot par jour à trouver, le même pour l’ensemble des internautes, à la façon de « Mastermind ». Derrière ce retour, ni France Télévisions ni Thierry Beccaro. Mais un fan, Jonathan, surfant sur le phénomène né quelques jours auparavant aux États-Unis. Deux mois plus tard, plus de 250 000 visiteurs se rendent chaque jour sur le site. Mais ce jeudi, stupeur : son créateur annonce sa fermeture dès ce vendredi 25 mars. En cause : un courrier d’avocats adressé de la part de France Télévisions, propriétaire du nom du divertissement, lui ordonnant de changer de nom.
« À aucun moment, ils ne m’ont demandé de couper le jeu, juste de changer le nom, indique Jonathan, qui ne tire aucun profit du jeu, dans une série de messages publiés sur Twitter jeudi matin. J’ai demandé s’il était possible de discuter, et de trouver un terrain d’accord, mais ils ont refusé, ce qui me désole. (…) Pour éviter tout problème juridique à l’avenir, je préfère arrêter le jeu. Ça a été une expérience formidable pour moi, et j’espère que vous vous êtes autant amusés à y jouer que moi à le développer. » Des messages partagés plusieurs milliers de fois sur le réseau social, par des anonymes, mais aussi des journalistes et personnalités publiques.
Selon nos informations, face à la fronde, le groupe audiovisuel a toutefois décidé de faire marche arrière. « Nous allons le recontacter et tenter de trouver un accord avec lui », précise un cadre du service public. Reste à savoir si cela permettra à SUTOM de survivre. « Le format n’appartient pas à France Télévisions, donc il pourra continuer à en utiliser le nom si nous trouvons un accord », ajoute-t-on dans les couloirs de l’entreprise.
Aux États-Unis, l’équivalent du jeu racheté 5 millions de dollars
Contacté ce jeudi matin, Jonathan, le créateur de SUTOM, n’avait pas répondu à nos sollicitations. Il avait toutefois confié au site Numerama préparer la fin, sans avoir connaissance alors de la décision de France Télévisions de renoncer à ses poursuites. « Je l’ai fait au départ pour mon plaisir personnel, et le fait que ça ait marché est un bonus, précisait-il. Et puis, je n’avais pas forcément envie de mettre des sous dans un avocat. »
Aux États-Unis, le renouveau en ligne de « Motus », baptisé « Wordle », a connu une destinée différente. Face au succès, le New York Times a mis la main sur le site. Une transaction évaluée à un peu moins de 5 millions de dollars. Dans la foulée, la chaîne américaine CBS a décidé de travailler au retour la version télévisée à l’antenne, avec la drag-queen RuPaul à l’animation, onze ans après son arrêt.
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