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« Pékin Express » : « Cette diffusion est assez dure à vivre », confient Fanny et Jérémy - 20 Minutes

Ils n’avaient plus un sou dans leur cagnotte et se battaient pour l’honneur. Finalement, Fanny et Jérémy ne sont pas parvenus à passer les portes de la victoire de Pékin Express en première position, débarquant moins de cinq minutes après Lucas et Nicolas. Mais ce n’est pas grave pour le couple rêveur qui affirme que s’ils étaient arrivés avant les frères belges, ils leur auraient permis de valider leur cagnotte de 100.000 euros. « On n’aime pas vraiment l’argent parce que ça peut rendre fou », confient les amoureux à 20 Minutes.

Au départ du sprint final, vous jouez pour l’honneur. Jérémy, vous dites à l’écran que ça vous plaît vraiment. Pourquoi ?

Jérémy : On n’a jamais postulé en se disant qu’on allait là-bas pour l’argent. C’était un bonus.

Fanny : Après, ce n’est pas pour autant que nous n’avons pas besoin d’argent mais on n’a pas fait ce jeu pour ça.

Jérémy : On a été tellement émus pendant cette aventure avec les familles, la course, la rencontre des binômes…

Fanny : J’ai fait des trucs que je n’aurais jamais faits en vrai. Et rien que pour ça, c’est une victoire pour nous. Ce n’est pas plus mal. Si on avait eu un gros gain potentiel, on aurait été encore plus stressés. La veille de la finale, on avait trop de stress. Se battre pour l’honneur, c’est ce qu’il y avait de mieux à vivre.

Ça vous a enlevé le poids du stress alors…

Jérémy : On n’aime pas vraiment l’argent parce que ça peut rendre fou. Je ne sais pas, c’est un peu malsain… Pour nous, les amulettes ne représentaient pas de l’argent mais le fait de continuer. Dans une aventure aussi humaine et aussi riche en émotions, on avait l’impression que l’argent n’avait pas sa place. On a vécu cette finale dans les meilleures des conditions.

Malheureusement, vous arrivez peu de temps après les frères belges…

Fanny : On arrive à peu près trois minutes après eux, c’est la finale la plus serrée de Pékin Express. Pour cette raison, c’est comme si on avait gagné, on n’a pas une heure et demie de retard. Ils sont arrivés avant nous, ils ont été meilleurs, tant mieux pour eux. De toute façon, on voulait faire une chose puisqu’ils avaient 100.000 euros autour du cou et nous zéro. On voulait arriver les premiers devant ce drapeau mais ne pas le franchir et les laisser gagner. On voulait être premiers pour l’image mais ils auraient gagné parce qu’ils avaient 100.000 euros à concrétiser. On aurait vraiment eu du mal à se regarder dans le miroir si on avait eu l’occasion d’arriver avant eux et qu’on leur avait volé la victoire.

La déception de la défaite est-elle passée après le tournage ?

Fanny : Je me dis qu’on ne pouvait pas faire une meilleure finale et je ne changerais rien à ce qu’il s’est passé. Lucas et Nicolas ont gagné leur argent, tant mieux pour eux, et nous sommes arrivés trois minutes derrière, on a tout le mérite de ce peu d’écart. Au fond, je n’aurais pas voulu gagner, j’aurais eu du mal. Même avec l’inverse des gains, j’aurais été gênée de gagner de l’argent. C’est bizarre à dire mais ce n’est tellement pas pour ça qu’on a fait ce jeu…

Est-ce que vous considériez comme un binôme décalé ?

Jérémy : On a notre univers, notre façon de penser qui est « d’abord les autres et après nous ». On n’a pas l’esprit de compétition, on n’y a jamais été confrontés. Nous, on a toujours vécu notre vie dans notre coin, tranquilles, dans notre bulle. On se laisse porter par nos sentiments.

Fanny : Après, on n’a jamais fait de crasse à aucun binôme. Dans l’épisode 9, on est un peu durs avec les frères parce qu’ils ont été durs avec nous et ils se sont excusés depuis. Il y a eu des petites tensions mais on n’a pas fait de coup de crasse à qui que ce soit, on a des valeurs et on se respectait nous-mêmes.

Il y a trois semaines, Charlotte et Sarah confiaient que vous étiez en minorité, elles et vous. Vous considérez aussi que la stratégie a eu une grosse part dans cette aventure ?

Fanny : C’est vrai qu’on n’est pas trop stratégie. On respectait nos valeurs dans tous les cas. Quand on s’est rendu compte qu’il y avait pas mal de stratégie en face, on s’est sentis un peu perdus. On est venus faire une aventure humaine et quand, en face, on est anti-femmes en finale, il manque le côté humain qu’on voulait vivre. Ça nous a un peu perturbés. Mais chacun fait son jeu comme il veut, il n’y a aucun souci. Ça nous a juste surpris et un peu déçu pendant l’aventure.

Jérémy : Au final, tout le monde a été adorable avec nous. Mais quand la cinquième étape se termine, Arlette et Caroline partent et la tension a commencé d’un coup, on ne sait pas pourquoi. C’est comme ça, on est entre êtres humains avec nos défauts et nos qualités dans un jeu dans lequel on n’est pas prêts à être secoués dans tous les sens. Forcément, il y a des choses qui ressortent. Mais aujourd’hui, là maintenant, dans notre chambre, en train d’essayer de digérer cette aventure parce que cette diffusion est assez dure à vivre, on aime tout le monde.

Pourquoi dites-vous que la diffusion est assez dure à vivre ?

Fanny : Ce qui est difficile à vivre, c’est qu’on ne maîtrise pas notre propre image. Dans l’épisode 9, on nous voit presque méchants avec les frères. Ce sont peut-être des choses qu’on a dites à la caméra mais le montage montre un peu de violence de ma part et c’est terrible parce que je ne me reconnais pas, j’étais choquée. Donc c’est difficile à gérer.

Votre vie a-t-elle changé depuis Pékin Express ?

Fanny : Ça n’a pas changé notre couple. On est un peu plus fatigués qu’avant parce qu’entre le jeu duquel on est rentrés épuisés, et la diffusion où on ne dort pas très bien, on est crevés ! Il faut qu’on se repose, qu’on se recentre sur nos filles.

Jérémy : Dans quelques semaines, ce sera digéré. On se sent déjà un peu grandis de cette émission, on est différents quand même. Elle nous a un peu changés humainement. On est peut-être encore plus gentils avec tout le monde (rires).

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Ils n’avaient plus un sou dans leur cagnotte et se battaient pour l’honneur. Finalement, Fanny et Jérémy ne sont pas parvenus à passer les portes de la victoire de Pékin Express en première position, débarquant moins de cinq minutes après Lucas et Nicolas. Mais ce n’est pas grave pour le couple rêveur qui affirme que s’ils étaient arrivés avant les frères belges, ils leur auraient permis de valider leur cagnotte de 100.000 euros. « On n’aime pas vraiment l’argent parce que ça peut rendre fou », confient les amoureux à 20 Minutes.

Au départ du sprint final, vous jouez pour l’honneur. Jérémy, vous dites à l’écran que ça vous plaît vraiment. Pourquoi ?

Jérémy : On n’a jamais postulé en se disant qu’on allait là-bas pour l’argent. C’était un bonus.

Fanny : Après, ce n’est pas pour autant que nous n’avons pas besoin d’argent mais on n’a pas fait ce jeu pour ça.

Jérémy : On a été tellement émus pendant cette aventure avec les familles, la course, la rencontre des binômes…

Fanny : J’ai fait des trucs que je n’aurais jamais faits en vrai. Et rien que pour ça, c’est une victoire pour nous. Ce n’est pas plus mal. Si on avait eu un gros gain potentiel, on aurait été encore plus stressés. La veille de la finale, on avait trop de stress. Se battre pour l’honneur, c’est ce qu’il y avait de mieux à vivre.

Ça vous a enlevé le poids du stress alors…

Jérémy : On n’aime pas vraiment l’argent parce que ça peut rendre fou. Je ne sais pas, c’est un peu malsain… Pour nous, les amulettes ne représentaient pas de l’argent mais le fait de continuer. Dans une aventure aussi humaine et aussi riche en émotions, on avait l’impression que l’argent n’avait pas sa place. On a vécu cette finale dans les meilleures des conditions.

Malheureusement, vous arrivez peu de temps après les frères belges…

Fanny : On arrive à peu près trois minutes après eux, c’est la finale la plus serrée de Pékin Express. Pour cette raison, c’est comme si on avait gagné, on n’a pas une heure et demie de retard. Ils sont arrivés avant nous, ils ont été meilleurs, tant mieux pour eux. De toute façon, on voulait faire une chose puisqu’ils avaient 100.000 euros autour du cou et nous zéro. On voulait arriver les premiers devant ce drapeau mais ne pas le franchir et les laisser gagner. On voulait être premiers pour l’image mais ils auraient gagné parce qu’ils avaient 100.000 euros à concrétiser. On aurait vraiment eu du mal à se regarder dans le miroir si on avait eu l’occasion d’arriver avant eux et qu’on leur avait volé la victoire.

La déception de la défaite est-elle passée après le tournage ?

Fanny : Je me dis qu’on ne pouvait pas faire une meilleure finale et je ne changerais rien à ce qu’il s’est passé. Lucas et Nicolas ont gagné leur argent, tant mieux pour eux, et nous sommes arrivés trois minutes derrière, on a tout le mérite de ce peu d’écart. Au fond, je n’aurais pas voulu gagner, j’aurais eu du mal. Même avec l’inverse des gains, j’aurais été gênée de gagner de l’argent. C’est bizarre à dire mais ce n’est tellement pas pour ça qu’on a fait ce jeu…

Est-ce que vous considériez comme un binôme décalé ?

Jérémy : On a notre univers, notre façon de penser qui est « d’abord les autres et après nous ». On n’a pas l’esprit de compétition, on n’y a jamais été confrontés. Nous, on a toujours vécu notre vie dans notre coin, tranquilles, dans notre bulle. On se laisse porter par nos sentiments.

Fanny : Après, on n’a jamais fait de crasse à aucun binôme. Dans l’épisode 9, on est un peu durs avec les frères parce qu’ils ont été durs avec nous et ils se sont excusés depuis. Il y a eu des petites tensions mais on n’a pas fait de coup de crasse à qui que ce soit, on a des valeurs et on se respectait nous-mêmes.

Il y a trois semaines, Charlotte et Sarah confiaient que vous étiez en minorité, elles et vous. Vous considérez aussi que la stratégie a eu une grosse part dans cette aventure ?

Fanny : C’est vrai qu’on n’est pas trop stratégie. On respectait nos valeurs dans tous les cas. Quand on s’est rendu compte qu’il y avait pas mal de stratégie en face, on s’est sentis un peu perdus. On est venus faire une aventure humaine et quand, en face, on est anti-femmes en finale, il manque le côté humain qu’on voulait vivre. Ça nous a un peu perturbés. Mais chacun fait son jeu comme il veut, il n’y a aucun souci. Ça nous a juste surpris et un peu déçu pendant l’aventure.

Jérémy : Au final, tout le monde a été adorable avec nous. Mais quand la cinquième étape se termine, Arlette et Caroline partent et la tension a commencé d’un coup, on ne sait pas pourquoi. C’est comme ça, on est entre êtres humains avec nos défauts et nos qualités dans un jeu dans lequel on n’est pas prêts à être secoués dans tous les sens. Forcément, il y a des choses qui ressortent. Mais aujourd’hui, là maintenant, dans notre chambre, en train d’essayer de digérer cette aventure parce que cette diffusion est assez dure à vivre, on aime tout le monde.

Pourquoi dites-vous que la diffusion est assez dure à vivre ?

Fanny : Ce qui est difficile à vivre, c’est qu’on ne maîtrise pas notre propre image. Dans l’épisode 9, on nous voit presque méchants avec les frères. Ce sont peut-être des choses qu’on a dites à la caméra mais le montage montre un peu de violence de ma part et c’est terrible parce que je ne me reconnais pas, j’étais choquée. Donc c’est difficile à gérer.

Votre vie a-t-elle changé depuis Pékin Express ?

Fanny : Ça n’a pas changé notre couple. On est un peu plus fatigués qu’avant parce qu’entre le jeu duquel on est rentrés épuisés, et la diffusion où on ne dort pas très bien, on est crevés ! Il faut qu’on se repose, qu’on se recentre sur nos filles.

Jérémy : Dans quelques semaines, ce sera digéré. On se sent déjà un peu grandis de cette émission, on est différents quand même. Elle nous a un peu changés humainement. On est peut-être encore plus gentils avec tout le monde (rires).

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