
Une fresque familiale iranienne incandescente, Gérard Depardieu dans une adaptation de Simenon par Jean Becker... Que faut-il voir cette semaine ? Découvrez la sélection cinéma du Figaro.
Leila et ses frères - À voir
Drame de Saeed Roustaee, 2h39
Leila, femme brillante et sacrificielle, a dédié sa vie à ses parents et à ses quatre frères. Touchés par la crise économique iranienne, ils croulent sous les dettes et se déchirent au fil des différentes désillusions rencontrées par chacun dans cette famille dysfonctionnelle. Afin de les sortir de l'ornière, Leila élabore un plan consistant à acheter une boutique pour lancer une affaire avec tous ses frères. Chacun y met ses maigres économies. Il leur manque cependant un dernier soutien financier…Il pourrait venir de leur père Esmail, dévoré par l'envie de gloriole, et qui contre toute attente a promis une importante somme d'argent à ses cousins afin d'en devenir le nouveau parrain, la plus haute distinction de la tradition persane. Donner aux siens ou au clan? La question va entraîner la famille au bord de l'implosion. Après l'implacable thriller La Loi de Téhéran, le jeune réalisateur iranien Saeed Roustaee revient avec un film radicalement différent, Leila et ses frères. Cette fresque familiale fait montre d'un incroyable sens de l'image et du spectaculaire. Dès les premières scènes, le film capte son auditoire et ne le lâchera plus. O.D
À lire aussiNotre critique de Leila et ses frères: le clan des Iraniens
Beast - On peut voir
Action de Baltasar Kormakur, 1 h 33
Le safari d'un père endeuillé (Idris Elba) avec ses filles se transforme en lutte à mort contre un lion vengeur. Le réalisateur islandais d'Everest concocte un « survival » d'une rugissante efficacité. O. D.
La dérive des continents (au sud) - On peut voir
Comédie dramatique de Lionel Baier, 1 h 29
Nathalie Adler (Isabelle Carré), chargée de mission pour l'Union européenne, doit organiser la venue de Macron et Merkel dans un camp de migrants en Sicile. Son fils, Albert, militant dans une ONG, débarque sans prévenir et avec des comptes à régler. Le mélo familial prend un peu trop le pas sur la satire politique, mais le tout reste plaisant. É. S.
Tad l'explorateur et la table d'émeraude - On peut voir
Animation d'Enrique Gato, 1 h 30
Joyeuse parodie espagnole d'Indiana Jones, cette troisième aventure de Tad l'explorateur est vive, rythmée et drôle. Olé ! O. D.
Les Volets verts - À la rigueur
Drame de Jean Becker, 1h37
Les assurances doivent l'exiger par contrat. Pour chaque film, Gérard Depardieu, dont l'hygiène de vie n'est pas celle d'un professeur de yoga végan, passe une visite médicale. Les réalisateurs, qui sont des gens malins, intègrent la séquence. Après Patrice Leconte, dont le Jules Maigret au souffle court se voyait interdire le tabac, Jean Becker ouvre Les Volets verts par un examen et un diagnostic sans appel. Si Jules Maugin ne réduit pas sa consommation d'alcool et de femmes, son cœur le lâchera. Des chansons nostalgiques (Il suffirait de presque rien, de Serge Reggiani, Une petite cantate, de Barbara) bercent ce crépuscule d'un homme sans pour autant donner ni élan ni allant à ce film souffreteux, figé, daté, quand bien même les repères temporels sont brouillés (1950 ? 1970 ?). É.S.
À lire aussiNotre critique des Volets verts: Depardieu sans confession
Trois mille ans à t'attendre - À éviter
Fantastique de George Miller, 1 h 48
Le père de Mad Max carbure à l'eau de rose dans cette guimauve avec Tilda Swinton en peignoir et Idris Elba en Génie. Une croûte digitale en guise de tableau de maître. É. S.

Une fresque familiale iranienne incandescente, Gérard Depardieu dans une adaptation de Simenon par Jean Becker... Que faut-il voir cette semaine ? Découvrez la sélection cinéma du Figaro.
Leila et ses frères - À voir
Drame de Saeed Roustaee, 2h39
Leila, femme brillante et sacrificielle, a dédié sa vie à ses parents et à ses quatre frères. Touchés par la crise économique iranienne, ils croulent sous les dettes et se déchirent au fil des différentes désillusions rencontrées par chacun dans cette famille dysfonctionnelle. Afin de les sortir de l'ornière, Leila élabore un plan consistant à acheter une boutique pour lancer une affaire avec tous ses frères. Chacun y met ses maigres économies. Il leur manque cependant un dernier soutien financier…Il pourrait venir de leur père Esmail, dévoré par l'envie de gloriole, et qui contre toute attente a promis une importante somme d'argent à ses cousins afin d'en devenir le nouveau parrain, la plus haute distinction de la tradition persane. Donner aux siens ou au clan? La question va entraîner la famille au bord de l'implosion. Après l'implacable thriller La Loi de Téhéran, le jeune réalisateur iranien Saeed Roustaee revient avec un film radicalement différent, Leila et ses frères. Cette fresque familiale fait montre d'un incroyable sens de l'image et du spectaculaire. Dès les premières scènes, le film capte son auditoire et ne le lâchera plus. O.D
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Tad l'explorateur et la table d'émeraude - On peut voir
Animation d'Enrique Gato, 1 h 30
Joyeuse parodie espagnole d'Indiana Jones, cette troisième aventure de Tad l'explorateur est vive, rythmée et drôle. Olé ! O. D.
Les Volets verts - À la rigueur
Drame de Jean Becker, 1h37
Les assurances doivent l'exiger par contrat. Pour chaque film, Gérard Depardieu, dont l'hygiène de vie n'est pas celle d'un professeur de yoga végan, passe une visite médicale. Les réalisateurs, qui sont des gens malins, intègrent la séquence. Après Patrice Leconte, dont le Jules Maigret au souffle court se voyait interdire le tabac, Jean Becker ouvre Les Volets verts par un examen et un diagnostic sans appel. Si Jules Maugin ne réduit pas sa consommation d'alcool et de femmes, son cœur le lâchera. Des chansons nostalgiques (Il suffirait de presque rien, de Serge Reggiani, Une petite cantate, de Barbara) bercent ce crépuscule d'un homme sans pour autant donner ni élan ni allant à ce film souffreteux, figé, daté, quand bien même les repères temporels sont brouillés (1950 ? 1970 ?). É.S.
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