La Nuit du 12 a gagné ! Avec cinq César, le féminicide non élucidé de Dominik Moll a tout raflé à la cérémonie vendredi soir. Ou presque. Car les femmes, oubliées dans la catégorie « meilleure réalisatrice », ont pris une revanche éclatante en remportant onze trophées dans de nombreuses catégories, comme si les votants avaient voulu rattraper la boulette de les avoir boudées comme cinéastes de longs métrages.
« Ce prix clôt en beauté la carrière de Saint-Omer, a martelé Alice Diopp en sortant de scène après avoir remporté la statuette du meilleur Premier film. Les femmes sont là et ne sont pas prêtes de s’en aller ! » Elle résumait bien l’impression générale d’une cérémonie plus fluide qu’à l’accoutumée, qui a même eu le bon goût de tenir ses horaires.
Fincher modeste, Drésel historique
« Je connais un peu Brad Pitt, a avoué en coulisses David Fincher, exquis de modestie. Ce prix qui récompense ma filmographie m’encourage à la poursuivre. » Le réalisateur de Fight Club, Seven ou encore L’Etrange histoire de Benjamin Button ignorait que la star qu’il avait dirigée dans ces trois films allait lui remettre le César d’honneur 2023. L’émotion de cet homme aussi pudique que discret était palpable de se savoir aimé par la France et célébré par Brad Pitt.
La réaction de Nadia Tereszkiewicz, honorée en espoir pour Les Amandiers, faisait aussi plaisir à voir tandis qu’elle serrait son trophée comme un poupon. « Je vais le montrer à ma famille et à mes amis, mais pour l’instant, je le garde avec moi », a-t-elle déclaré avec des larmes de bonheur. On retiendra aussi la fierté légitime d’Irène Drésel pour la musique d’A plein temps. Elle est la première compositrice de l’histoire des César à le remporter, et a elle aussi eu un mot pour ses consœurs et les cinéastes absentes des nommés.
Le soleil Efira
Virginie Efira, somptueuse et récompensée pour son rôle de victime d’attentat qui se reconstruit dans Revoir Paris, a elle aussi rendu hommage à la réalisatrice Alice Winocour, mais aussi à son partenaire du film Benoît Magimel, récompensé quant à lui pour Pacifiction - Tourment sur les îles d’Albert Serra. « J’espérais vraiment gagner et je suis heureuse que ce soit pour ce film, a-t-elle déclaré, mais je pense aussi aux Enfants des autres et à Rebecca Zlotowski, qui a aussi compté pour moi cette année. » On se réjouit sincèrement pour cette comédienne solaire dont le sacrement a rendu cette cérémonie réussie encore plus festive.
Read AgainLa Nuit du 12 a gagné ! Avec cinq César, le féminicide non élucidé de Dominik Moll a tout raflé à la cérémonie vendredi soir. Ou presque. Car les femmes, oubliées dans la catégorie « meilleure réalisatrice », ont pris une revanche éclatante en remportant onze trophées dans de nombreuses catégories, comme si les votants avaient voulu rattraper la boulette de les avoir boudées comme cinéastes de longs métrages.
« Ce prix clôt en beauté la carrière de Saint-Omer, a martelé Alice Diopp en sortant de scène après avoir remporté la statuette du meilleur Premier film. Les femmes sont là et ne sont pas prêtes de s’en aller ! » Elle résumait bien l’impression générale d’une cérémonie plus fluide qu’à l’accoutumée, qui a même eu le bon goût de tenir ses horaires.
Fincher modeste, Drésel historique
« Je connais un peu Brad Pitt, a avoué en coulisses David Fincher, exquis de modestie. Ce prix qui récompense ma filmographie m’encourage à la poursuivre. » Le réalisateur de Fight Club, Seven ou encore L’Etrange histoire de Benjamin Button ignorait que la star qu’il avait dirigée dans ces trois films allait lui remettre le César d’honneur 2023. L’émotion de cet homme aussi pudique que discret était palpable de se savoir aimé par la France et célébré par Brad Pitt.
La réaction de Nadia Tereszkiewicz, honorée en espoir pour Les Amandiers, faisait aussi plaisir à voir tandis qu’elle serrait son trophée comme un poupon. « Je vais le montrer à ma famille et à mes amis, mais pour l’instant, je le garde avec moi », a-t-elle déclaré avec des larmes de bonheur. On retiendra aussi la fierté légitime d’Irène Drésel pour la musique d’A plein temps. Elle est la première compositrice de l’histoire des César à le remporter, et a elle aussi eu un mot pour ses consœurs et les cinéastes absentes des nommés.
Le soleil Efira
Virginie Efira, somptueuse et récompensée pour son rôle de victime d’attentat qui se reconstruit dans Revoir Paris, a elle aussi rendu hommage à la réalisatrice Alice Winocour, mais aussi à son partenaire du film Benoît Magimel, récompensé quant à lui pour Pacifiction - Tourment sur les îles d’Albert Serra. « J’espérais vraiment gagner et je suis heureuse que ce soit pour ce film, a-t-elle déclaré, mais je pense aussi aux Enfants des autres et à Rebecca Zlotowski, qui a aussi compté pour moi cette année. » On se réjouit sincèrement pour cette comédienne solaire dont le sacrement a rendu cette cérémonie réussie encore plus festive.
Bagikan Berita Ini
0 Response to "César 2023 : « La Nuit du 12 », les femmes et Brad Pitt ont enchanté la cérémonie - 20 Minutes"
Post a Comment