Quels films voir cette semaine (ou pas) ? Chaque mercredi, retrouvez nos critiques des dernières sorties en salles.
Publié le 27 juin 2023 à 18h00
Le coup de cœur de la semaine
“Vers un avenir radieux”, de Nanni Moretti
Genre : journal extime
Le maître italien poursuit son éternelle autofiction en incarnant un cinéaste en pleine débâcle, professionnelle et conjugale. Son énergie du désespoir confine souvent au génie comique.
Avec Nanni Moretti, Margherita Buy, Mathieu Amalric. 1h36.
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Les autres films
“Indiana Jones et le Cadran de la destinée”, de James Mangold
Harrison Ford dans « Indiana Jones et le cadran de la destinée », de James Mangold. Walt Disney Pictures / Lucasfilm
Genre : le retour d’Indy
Retrouvailles avec notre archéologue préféré, d’abord rajeuni par la technologie, puis préretraité embarqué malgré lui vers de trépidantes aventures. Harrison Ford est plus irrésistible que jamais, et James Mangold est un digne successeur de Spielberg.
Avec Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge, Mads Mikkelsen. 2h34.
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“Passages”, d’Ira Sachs
Adèle Exarchopoulos et Franz Rogowski dans « Passages », d’Ira Sachs. Saïd Ben Saïd / Michel Merkt
Genre : ménage à trois
À Paris, le réalisateur allemand Tomas s’éprend d’Agathe sans pouvoir quitter Martin, son mari anglais. Entre utopie relationnelle et manipulation, un triangle amoureux renouvelé par des comédiens orfèvres, et un cinéaste qui vise la vérité comme la douceur.
Avec Franz Rogowski, Ben Whishaw, Adèle Exarchopoulos. 1h31.
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Y Passages
“Ruby, l’ado Kraken”, de Kirk DeMicco
« Ruby, l’ado kraken », de Kirk DeMicco et Faryn Pearl. Universal Pictures / Dreamworks Animation
Genre : récit initiatique
Entre chronique adolescente désopilante et film d’aventures spectaculaire, Ruby, l’ado kraken est un objet hybride, bourré d’humour, en prise avec les tendances actuelles. En prime, un pied de nez malicieux à Ariel, la sirène Disney…
Film d’animation. 1h30. A partir de 8 ans.
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“How to Save a Dead Friend”, de Marusya Syroechkovskaya
Marusya Syroechkovskaya dans « How to save a dead friend », de Marusya Syroechkovskaya. Sisyfos Film Production / Les Films du tambour de soie
Genre : Moscou ne croit pas aux larmes
Le poignant journal intime de deux jeunes Moscovites épris de liberté et artistes dans l’âme, sous le régime de Poutine. Un conte de fées tragique, tourné sur une dizaine d’années, collage d’éclats de vie d’une noirceur qui scintille.
Documentaire, Suède / Norvège / France / Allemagne (1h42).
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“Farang”, de Xavier Gens
Nassim Lyes dans « Farang », de Xavier Gens. Photo Golf Thanaporn / Same Player / WTFilms / StudioCanal
Genre : la vengeance est à moi
À Bangkok, Xavier Gens revient à ses premières amours : un cinéma brut, hanté, énervé et sans merci. On devine que certaines envies de mise en scène précèdent le scénario (qui les relie entre elles), mais tout cela reste assez impressionnant.
Avec Nassim Lyes, Loryn Nounay, Olivier Gourmet. 1h39.
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T Farang
“La Maison des égarées”, de Shin’ya Kawatsura
« La Maison des égarées », de Shinya Kawatsura. The House of the Lost on the Cape Committee
Genre : une affaire de famille
Auprès d’une grand-mère d’adoption qui communique avec les yokai et autres créatures du folklore nippon, deux jeunes filles rescapées du tsunami de 2011 apprennent à faire famille. Mais un monstre ancien libéré par le séisme les menace…
Film d’animation japonais. 1h45.
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“Rheingold”, de Fatih Akin
Emilio Sakraya dans « Rheingold », de Fatih Akin. Photo Gordon Tympan / Bombero International / Palosanto Films / Rai Cinema / Lemming Film / Corazon International / Lensdrop
Genre : success story en toc
Enfant d’une famille kurde, il naît en Iran en 1981 et devient une star du rap en Allemagne, après avoir fait de la prison en Irak. L’histoire vraie de Xatar est souvent étonnante, mais pas toujours passionnante, et ce film la raconte en cédant souvent aux clichés.
Avec Emilio Sakraya, Mona Pirzad, Kardo Razzazi. 2h18.
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“La Sirène”, de Sepideh Farsi
« La Sirène », de Sepideh Farsi. Les Films d’ici
Genre : chronique de guerre
Ce beau film d’animation nous replonge dans les tourments du conflit entre l’Iran et l’Irak, en 1980, dans une cité pétrolière du sud de l’Iran, assiégée par l’armée ennemie. Une œuvre sensible et humaniste sur la guerre au quotidien, entre désolation et solidarité.
Film d’animation. 1h40.
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“Dernière Séance à Bucarest”, de Ludi Boeken
Ludi Boeken et Adi Shoval dans « Dernière séance à Bucarest », de Ludi Boeken. Photo Anton Tkachenko / Udi Yerushalmy
Genre : le déserteur vengeur
Un soldat israélien d’origine roumaine déserte l’armée afin de venger son père, avant d’affronter la cour martiale. Avec ses mauvaises scènes de reconstitution en studio et son lyrisme pompier, ce film court paraît interminable.
Avec Paul Diaconescu, Cristian Balint, Julia Levy-Boeken. 1h15.
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“House”, de Nobuhiko Obayashi
Kumiko Oba dans « House », de Nobuhiko Obayashi. Toho Company
Genre : grand-guignol foutraque
Une bande de lycéennes passe ses vacances dans un manoir isolé… et se fait massacrer. Un slasher japonais culte de 1977, inédit en France, entre Dario Argento pour le kitsch et Evil Dead pour l’humour parodique. En beaucoup moins bien…
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“Chonchon, le plus mignon des cochons”, de Mascha Halberstad
« Chonchon, le plus mignon des cochons », de Mascha Halberstad. Photo Rene van Velzen - Viking Film
Genre : sus à la viande !
Ce long métrage néerlandais en stop motion se situe entre les récits de Roald Dahl et ceux de Dick King-Smith (Babe, le cochon devenu berger). L’éloge du végétarisme s’avère incisif, en dépit de l’esthétique surannée des marionnettes.
Film d’animation néerlandais. À partir de 5 ans. 1h12
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Publié le 27 juin 2023 à 18h00
Le coup de cœur de la semaine
“Vers un avenir radieux”, de Nanni Moretti
Genre : journal extime
Le maître italien poursuit son éternelle autofiction en incarnant un cinéaste en pleine débâcle, professionnelle et conjugale. Son énergie du désespoir confine souvent au génie comique.
Avec Nanni Moretti, Margherita Buy, Mathieu Amalric. 1h36.
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Les autres films
“Indiana Jones et le Cadran de la destinée”, de James Mangold
Harrison Ford dans « Indiana Jones et le cadran de la destinée », de James Mangold. Walt Disney Pictures / Lucasfilm
Genre : le retour d’Indy
Retrouvailles avec notre archéologue préféré, d’abord rajeuni par la technologie, puis préretraité embarqué malgré lui vers de trépidantes aventures. Harrison Ford est plus irrésistible que jamais, et James Mangold est un digne successeur de Spielberg.
Avec Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge, Mads Mikkelsen. 2h34.
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“Passages”, d’Ira Sachs
Adèle Exarchopoulos et Franz Rogowski dans « Passages », d’Ira Sachs. Saïd Ben Saïd / Michel Merkt
Genre : ménage à trois
À Paris, le réalisateur allemand Tomas s’éprend d’Agathe sans pouvoir quitter Martin, son mari anglais. Entre utopie relationnelle et manipulation, un triangle amoureux renouvelé par des comédiens orfèvres, et un cinéaste qui vise la vérité comme la douceur.
Avec Franz Rogowski, Ben Whishaw, Adèle Exarchopoulos. 1h31.
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Y Passages
“Ruby, l’ado Kraken”, de Kirk DeMicco
« Ruby, l’ado kraken », de Kirk DeMicco et Faryn Pearl. Universal Pictures / Dreamworks Animation
Genre : récit initiatique
Entre chronique adolescente désopilante et film d’aventures spectaculaire, Ruby, l’ado kraken est un objet hybride, bourré d’humour, en prise avec les tendances actuelles. En prime, un pied de nez malicieux à Ariel, la sirène Disney…
Film d’animation. 1h30. A partir de 8 ans.
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“How to Save a Dead Friend”, de Marusya Syroechkovskaya
Marusya Syroechkovskaya dans « How to save a dead friend », de Marusya Syroechkovskaya. Sisyfos Film Production / Les Films du tambour de soie
Genre : Moscou ne croit pas aux larmes
Le poignant journal intime de deux jeunes Moscovites épris de liberté et artistes dans l’âme, sous le régime de Poutine. Un conte de fées tragique, tourné sur une dizaine d’années, collage d’éclats de vie d’une noirceur qui scintille.
Documentaire, Suède / Norvège / France / Allemagne (1h42).
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“Farang”, de Xavier Gens
Nassim Lyes dans « Farang », de Xavier Gens. Photo Golf Thanaporn / Same Player / WTFilms / StudioCanal
Genre : la vengeance est à moi
À Bangkok, Xavier Gens revient à ses premières amours : un cinéma brut, hanté, énervé et sans merci. On devine que certaines envies de mise en scène précèdent le scénario (qui les relie entre elles), mais tout cela reste assez impressionnant.
Avec Nassim Lyes, Loryn Nounay, Olivier Gourmet. 1h39.
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T Farang
“La Maison des égarées”, de Shin’ya Kawatsura
« La Maison des égarées », de Shinya Kawatsura. The House of the Lost on the Cape Committee
Genre : une affaire de famille
Auprès d’une grand-mère d’adoption qui communique avec les yokai et autres créatures du folklore nippon, deux jeunes filles rescapées du tsunami de 2011 apprennent à faire famille. Mais un monstre ancien libéré par le séisme les menace…
Film d’animation japonais. 1h45.
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“Rheingold”, de Fatih Akin
Emilio Sakraya dans « Rheingold », de Fatih Akin. Photo Gordon Tympan / Bombero International / Palosanto Films / Rai Cinema / Lemming Film / Corazon International / Lensdrop
Genre : success story en toc
Enfant d’une famille kurde, il naît en Iran en 1981 et devient une star du rap en Allemagne, après avoir fait de la prison en Irak. L’histoire vraie de Xatar est souvent étonnante, mais pas toujours passionnante, et ce film la raconte en cédant souvent aux clichés.
Avec Emilio Sakraya, Mona Pirzad, Kardo Razzazi. 2h18.
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“La Sirène”, de Sepideh Farsi
« La Sirène », de Sepideh Farsi. Les Films d’ici
Genre : chronique de guerre
Ce beau film d’animation nous replonge dans les tourments du conflit entre l’Iran et l’Irak, en 1980, dans une cité pétrolière du sud de l’Iran, assiégée par l’armée ennemie. Une œuvre sensible et humaniste sur la guerre au quotidien, entre désolation et solidarité.
Film d’animation. 1h40.
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“Dernière Séance à Bucarest”, de Ludi Boeken
Ludi Boeken et Adi Shoval dans « Dernière séance à Bucarest », de Ludi Boeken. Photo Anton Tkachenko / Udi Yerushalmy
Genre : le déserteur vengeur
Un soldat israélien d’origine roumaine déserte l’armée afin de venger son père, avant d’affronter la cour martiale. Avec ses mauvaises scènes de reconstitution en studio et son lyrisme pompier, ce film court paraît interminable.
Avec Paul Diaconescu, Cristian Balint, Julia Levy-Boeken. 1h15.
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“House”, de Nobuhiko Obayashi
Kumiko Oba dans « House », de Nobuhiko Obayashi. Toho Company
Genre : grand-guignol foutraque
Une bande de lycéennes passe ses vacances dans un manoir isolé… et se fait massacrer. Un slasher japonais culte de 1977, inédit en France, entre Dario Argento pour le kitsch et Evil Dead pour l’humour parodique. En beaucoup moins bien…
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“Chonchon, le plus mignon des cochons”, de Mascha Halberstad
« Chonchon, le plus mignon des cochons », de Mascha Halberstad. Photo Rene van Velzen - Viking Film
Genre : sus à la viande !
Ce long métrage néerlandais en stop motion se situe entre les récits de Roald Dahl et ceux de Dick King-Smith (Babe, le cochon devenu berger). L’éloge du végétarisme s’avère incisif, en dépit de l’esthétique surannée des marionnettes.
Film d’animation néerlandais. À partir de 5 ans. 1h12
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