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« Ninja Warrior » : « Ça manquait de filles qui nous ressemblaient », lance la participante Morgane - 20 Minutes

Morgane participe à la saison 8 de Ninja Warrior, présentée par Iris Mittenaere, Denis Brogniart et Christophe Beaugrand (Illustration) — Laurent VU / TF1
  • La huitième saison de « Ninja Warrior » est diffusée sur TF1 depuis le 7 juillet dernier.
  • Ce vendredi, à 21h10, une habitante de la région Auvergne-Rhône-Alpes, tentera d’aller jusqu’au bout du parcours.
  • Morgane, 26 ans, est revenue sur sa participation auprès de 20 Minutes en confiant ce que ce challenge représentait pour elle, au-delà des aspects sportifs.

Intitulée Face aux légendes, la nouvelle saison « Ninja Warrior » est diffusée sur TF1 depuis le 7 juillet dernier et présentée par Iris Mittenaere, Denis Brogniart et Christophe Beaugrand. Comme pour les sept précédentes éditions, le but d’arriver à traverser le parcours, jusqu’au buzzer. Petites nouveautés cette année, les phases de qualifications se font en duel, entre deux candidats qui n’ont jamais participé à l’émission. Les « novices » victorieux affrontent ensuite « les légendes » comme Jean Tezenas du Montcel et Clément Gravier. Au total, près de 200 ninjas, 152 hommes et 40 femmes, ont été sélectionnés pour tenter d’escalader l’inévitable « méga-mur » de 5,50 m ainsi que « les portes de Poséidon », le premier obstacle subaquatique de la compétition.

Parmi les aventurières, Morgane, 26 ans. Cette habitante de Villeurbanne, près de Lyon, regardait depuis plusieurs années l’émission avec sa sœur. « Même si ça donnait envie, je n’avais pas forcément l'idée de participer car je trouvais que les femmes n’étaient pas assez bien représentées, lance-t-elle. Dans les premières saisons, il n’y avait que des très grandes ou des professionnelles de l’escalade. Ça manquait de filles qui nous ressemblaient. » Cette ostéopathe fait 1m58. Son « petit gabarit », comme elle le qualifie, l’empêchait de s’imaginer un jour, traverser le parcours. « En raison de ma taille, je pensais que c’était impossible, raconte-t-elle. Les obstacles sont longs, grands et très impressionnants. »

Un défi lancé par sa sœur

Puis, Maurane Jelic est arrivée. Cette candidate multiplie les records. Elle a « montré que les femmes avaient leur place dans la compétition », écrit même TF1 sur son site. « Et elle fait aussi 1m60 ! », s’exclame la Villeurbannaise. En voyant cette Stéphanoise évoluer au fil des saisons [trois participations et deux finales], la sœur de Morgane lui lance alors un défi. Pourquoi pas elle ? « J’ai eu envie de lui prouver qu’il n’y a pas que le profil type Ninja qui peut y arriver », affirme la Villeurbannaise, Maurane Jelic étant « une grimpeuse ».

Pour s’assurer que l’avis de ses proches n’était pas biaisé, l’ostéopathe teste ses capacités à la salle « Warrior Adventure » de Lyon. « Quand le gérant m’a suggéré de m’inscrire à la compétition, je me suis dit qu’il fallait vraiment que je le fasse. J’avais l’avis d’un professionnel », sourit-elle. Après l’inscription, elle passe les tests physiques à Paris et se rend à Cannes au printemps pour affronter « le parcours ».

De pole danseuse à warrior ?

« Les obstacles sont vraiment, vraiment très grands, rit-elle. C’est encore plus frappant qu’à la télévision. Les téléspectateurs vont vite s’en rendre compte quand ils me verront à côté ! ». Mais pas de quoi démotiver cette athlète de haut niveau.

Issue d’une famille « très sportive », avec une mère handballeuse et un père dans le football, cette gymnaste « depuis toujours » s’est passionnée par la pole dance dès ses 17 ans. Des qualités précieuses pour « Ninja Warrior », selon elle. « Grâce à mon passé de gym, je connais mon corps dans l’espace et je maîtrise plutôt bien ce rapport poids/puissance. Un atout pour les obstacles très hauts, développe-t-elle. Et la pole dance m’a apporté cette force dans le grip, pas celui des doigts, qui vient de l’escalade, mais cette poigne de la main, de l’avant-bras et du haut du corps qui est très puissant. »

Son passage dans l’émission est aussi une façon de faire évoluer les mentalités sur cette pratique. « Sans penser à la performance, j’étais déjà contente de me dire que j’allais participer en tant que femme, avec mon petit gabarit. Puis, au-delà de ces aspects, c’était également l’occasion de représenter la pole dance et casser les stéréotypes autour de la discipline qui la résument à une chose sexy ou au striptease. Je veux montrer que c’est un vrai sport, très intense qui permet aussi de se confronter à un parcours comme "Ninja Warrior". »

« Ninja Warrior », terrain d’observation pour l’ostéopathe

Et c’est justement grâce à ses entraînements pour une compétition internationale que la candidate était prête pour l’émission. « Le seul truc que je faisais en plus, c’étaient des exercices pour muscler mes doigts », explique-t-elle. En plus du physique, Morgane a aussi le mental. Là encore, son expérience d’athlète était un avantage. « Je suis très compétitive, j’adore l’adrénaline des compétitions et du dépassement de soi. Quand j’ai vu qu’une des spécificités de cette saison était de faire les qualifications contre un adversaire, j’étais ravie. Me battre seule contre un temps, ça me faisait plus peur. » Pour savoir comment la Villeurbannaise s’en est sortie, rendez-vous ce vendredi soir, à 21h10 sur TF1.

La jeune femme conclut : « Au-delà du challenge sportif, c’était très enrichissant en tant qu’ostéopathe. J’ai pu observer des profils, issus de sports très différents, avec des corps très différents, se challenger pour un même objectif. Là encore, j’ai vu à quel point le corps était bien fait. Et comme je l’ai vécu personnellement, j’ai encore mieux compris son fonctionnement. "Ninja Warrior" m’a alors aussi apporté pour mon métier. »

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Morgane participe à la saison 8 de Ninja Warrior, présentée par Iris Mittenaere, Denis Brogniart et Christophe Beaugrand (Illustration) — Laurent VU / TF1
  • La huitième saison de « Ninja Warrior » est diffusée sur TF1 depuis le 7 juillet dernier.
  • Ce vendredi, à 21h10, une habitante de la région Auvergne-Rhône-Alpes, tentera d’aller jusqu’au bout du parcours.
  • Morgane, 26 ans, est revenue sur sa participation auprès de 20 Minutes en confiant ce que ce challenge représentait pour elle, au-delà des aspects sportifs.

Intitulée Face aux légendes, la nouvelle saison « Ninja Warrior » est diffusée sur TF1 depuis le 7 juillet dernier et présentée par Iris Mittenaere, Denis Brogniart et Christophe Beaugrand. Comme pour les sept précédentes éditions, le but d’arriver à traverser le parcours, jusqu’au buzzer. Petites nouveautés cette année, les phases de qualifications se font en duel, entre deux candidats qui n’ont jamais participé à l’émission. Les « novices » victorieux affrontent ensuite « les légendes » comme Jean Tezenas du Montcel et Clément Gravier. Au total, près de 200 ninjas, 152 hommes et 40 femmes, ont été sélectionnés pour tenter d’escalader l’inévitable « méga-mur » de 5,50 m ainsi que « les portes de Poséidon », le premier obstacle subaquatique de la compétition.

Parmi les aventurières, Morgane, 26 ans. Cette habitante de Villeurbanne, près de Lyon, regardait depuis plusieurs années l’émission avec sa sœur. « Même si ça donnait envie, je n’avais pas forcément l'idée de participer car je trouvais que les femmes n’étaient pas assez bien représentées, lance-t-elle. Dans les premières saisons, il n’y avait que des très grandes ou des professionnelles de l’escalade. Ça manquait de filles qui nous ressemblaient. » Cette ostéopathe fait 1m58. Son « petit gabarit », comme elle le qualifie, l’empêchait de s’imaginer un jour, traverser le parcours. « En raison de ma taille, je pensais que c’était impossible, raconte-t-elle. Les obstacles sont longs, grands et très impressionnants. »

Un défi lancé par sa sœur

Puis, Maurane Jelic est arrivée. Cette candidate multiplie les records. Elle a « montré que les femmes avaient leur place dans la compétition », écrit même TF1 sur son site. « Et elle fait aussi 1m60 ! », s’exclame la Villeurbannaise. En voyant cette Stéphanoise évoluer au fil des saisons [trois participations et deux finales], la sœur de Morgane lui lance alors un défi. Pourquoi pas elle ? « J’ai eu envie de lui prouver qu’il n’y a pas que le profil type Ninja qui peut y arriver », affirme la Villeurbannaise, Maurane Jelic étant « une grimpeuse ».

Pour s’assurer que l’avis de ses proches n’était pas biaisé, l’ostéopathe teste ses capacités à la salle « Warrior Adventure » de Lyon. « Quand le gérant m’a suggéré de m’inscrire à la compétition, je me suis dit qu’il fallait vraiment que je le fasse. J’avais l’avis d’un professionnel », sourit-elle. Après l’inscription, elle passe les tests physiques à Paris et se rend à Cannes au printemps pour affronter « le parcours ».

De pole danseuse à warrior ?

« Les obstacles sont vraiment, vraiment très grands, rit-elle. C’est encore plus frappant qu’à la télévision. Les téléspectateurs vont vite s’en rendre compte quand ils me verront à côté ! ». Mais pas de quoi démotiver cette athlète de haut niveau.

Issue d’une famille « très sportive », avec une mère handballeuse et un père dans le football, cette gymnaste « depuis toujours » s’est passionnée par la pole dance dès ses 17 ans. Des qualités précieuses pour « Ninja Warrior », selon elle. « Grâce à mon passé de gym, je connais mon corps dans l’espace et je maîtrise plutôt bien ce rapport poids/puissance. Un atout pour les obstacles très hauts, développe-t-elle. Et la pole dance m’a apporté cette force dans le grip, pas celui des doigts, qui vient de l’escalade, mais cette poigne de la main, de l’avant-bras et du haut du corps qui est très puissant. »

Son passage dans l’émission est aussi une façon de faire évoluer les mentalités sur cette pratique. « Sans penser à la performance, j’étais déjà contente de me dire que j’allais participer en tant que femme, avec mon petit gabarit. Puis, au-delà de ces aspects, c’était également l’occasion de représenter la pole dance et casser les stéréotypes autour de la discipline qui la résument à une chose sexy ou au striptease. Je veux montrer que c’est un vrai sport, très intense qui permet aussi de se confronter à un parcours comme "Ninja Warrior". »

« Ninja Warrior », terrain d’observation pour l’ostéopathe

Et c’est justement grâce à ses entraînements pour une compétition internationale que la candidate était prête pour l’émission. « Le seul truc que je faisais en plus, c’étaient des exercices pour muscler mes doigts », explique-t-elle. En plus du physique, Morgane a aussi le mental. Là encore, son expérience d’athlète était un avantage. « Je suis très compétitive, j’adore l’adrénaline des compétitions et du dépassement de soi. Quand j’ai vu qu’une des spécificités de cette saison était de faire les qualifications contre un adversaire, j’étais ravie. Me battre seule contre un temps, ça me faisait plus peur. » Pour savoir comment la Villeurbannaise s’en est sortie, rendez-vous ce vendredi soir, à 21h10 sur TF1.

La jeune femme conclut : « Au-delà du challenge sportif, c’était très enrichissant en tant qu’ostéopathe. J’ai pu observer des profils, issus de sports très différents, avec des corps très différents, se challenger pour un même objectif. Là encore, j’ai vu à quel point le corps était bien fait. Et comme je l’ai vécu personnellement, j’ai encore mieux compris son fonctionnement. "Ninja Warrior" m’a alors aussi apporté pour mon métier. »

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