- La chaîne du service publique propose Ambre coiffure, salon itinérant dès ce mardi à 21 heures.
- Une ex-journaliste devenue une coiffeuse épanouie se rend en Inde, au Brésil, au Kenya, en Corée du Sud et nous prouve que parler cheveu va bien au-delà d’une simple coupe.
- « Le cheveu, c’est à la fois intime et universel. Cela parle à tout le monde, ça permet d’aborder l’histoire, la culture, les traditions, les rituels un peu partout sur la planète. Puis il y a un autre aspect : le salon de coiffure est un endroit où on est à l’aise, où on se livre », explique Frédéric Martin, auteur de la série.
Ambre en est à sa troisième vie. Elle a été chanteuse (et même candidate à Nouvelle star en 2010), puis journaliste pendant douze ans (The Voice Kids, Cauchemar en cuisine, Prodiges, etc.). Après le Covid-19, elle ressent le besoin de passer à autre chose. Passionnée par la coiffure depuis toujours, elle passe un CAP et rejoint un salon dans l’est parisien. « Franchement, dès le premier shampoing, ça a été une évidence » s’enthousiasme-t-elle. C’est là que la télé la rattrape. Contactée par la boîte de prod Grand Angle qui connaît son parcours atypique, elle devient le visage d’une nouvelle série documentaire. Ambre coiffure, salon itinérant a été retenue parmi 232 projets reçus par France Télévisions à la suite d’un appel à projets lancé l’an dernier.
Après la gastronomie, l’architecture, les transports, France 5 y a vu « une nouvelle façon de découvrir le monde ». « Le cheveu, c’est à la fois intime et universel. Cela parle à tout le monde, ça permet d’aborder l’histoire, la culture, les traditions, les rituels un peu partout sur la planète, explique Frédéric Martin, auteur de la série. Puis il y a un autre aspect : le salon de coiffure est un endroit où on est à l’aise, où on se livre ». Chez France Télévisions, on ajoute que « la personnalité de celle qui incarne compte autant que le projet lui-même ». Et du caractère, Ambre n’en manque pas. Elle est enthousiaste, passionnée, empathique, drôle, et directe.
Une « libération capillaire »
Pour ceux qui penseraient que parler « cheveu » a quelque chose de superficielle, il suffit de voir un épisode pour comprendre qu’il n’en est rien. Car une coiffure en dit long sur la culture d’un pays. Au fil des quatre documentaires déjà en boîte, on découvrira en quoi le cheveu est un marqueur social au Kenya. Il y sera également question de la cérémonie du nom, organisée dans un village massaï, pendant laquelle on coupe les cheveux de la mère, du bébé et tout le village choisit à cette occasion le nom de l’enfant. En Inde, Ambre a réalisé que les femmes ne faisaient pas vraiment ce qu’elles voulaient avec leurs cheveux.
Au Brésil, il sera question, entre autres, de transition capillaire ou comment certaines femmes qui ont grandi avec l’idée qu’il faut avoir les cheveux lisses pour être belle reviennent aujourd’hui aux coiffures afro et assument leurs cheveux au naturel. Sans oublier la Corée du Sud. « On pensait y trouver de l’excentricité et on s’est trouvé face à un mur de standardisation et de normalisation, observe Frédéric Martin. On a réussi malgré tout à rencontrer des gens qui essayent d’en sortir, de se marginaliser un peu, de retrouver une identité propre et ça passe par la coupe de cheveux entre autres ». Une véritable « libération capillaire », résume Ambre.
Une valise jaune nommée Bobby
Pour l’accompagner dans ses voyages, cette coiffeuse tout terrain ne quitte jamais Bobby. « Oui, ma valise a un prénom, c’est ma partenaire de jeu », s’amuse-t-elle. Ce bagage jaune tournesol, recouvert d’adhésifs, est une valise de coiffure de plateau recustomisée et renforcée au fil des voyages à force de crapahuter sur toute sorte de routes parfois compliquées. Ambre y conserve toutes ses affaires de coiffure et cale un miroir à l’intérieur pour réaliser une coupe n’importe où, à n’importe quel moment. Frédéric Martin ajoute que la couleur de cet accessoire attire aussi l’attention. « On est blondes toutes les deux donc, forcément, ça détonne », note celle qui se réjouit que la production l’est laissée être elle-même dans ces documentaires. « A Paris aussi j’arrête les gens dans la rue pour leur dire qu’ils ont des cheveux fabuleux », avoue-t-elle.
Mais n’allez pas croire qu’après ces tournages Ambre ait envie de renouer avec son ancien métier. « Je savoure mon tabouret à roulettes à chaque instant ! Là, quand je vous quitte, je retourne au salon car cet après-midi j’ai une coupe-balayage. Il y a plein de choses que j’ai apprises en faisant cette série documentaire que l’on ne nous enseigne pas au CAP. C’est une formation qu’aucun compte CPF n’aurait pu me financer ! C’est l’école de la vie, juge-t-elle. Je ne regrette aucune de mes anciennes vies. Finalement, la présente m’a toujours amené à la suivante. Je pense que je suis la coiffeuse que je suis aujourd’hui parce que j’ai été journaliste pendant douze ans, et parce que j’ai été une chanteuse avant. »
- La chaîne du service publique propose Ambre coiffure, salon itinérant dès ce mardi à 21 heures.
- Une ex-journaliste devenue une coiffeuse épanouie se rend en Inde, au Brésil, au Kenya, en Corée du Sud et nous prouve que parler cheveu va bien au-delà d’une simple coupe.
- « Le cheveu, c’est à la fois intime et universel. Cela parle à tout le monde, ça permet d’aborder l’histoire, la culture, les traditions, les rituels un peu partout sur la planète. Puis il y a un autre aspect : le salon de coiffure est un endroit où on est à l’aise, où on se livre », explique Frédéric Martin, auteur de la série.
Ambre en est à sa troisième vie. Elle a été chanteuse (et même candidate à Nouvelle star en 2010), puis journaliste pendant douze ans (The Voice Kids, Cauchemar en cuisine, Prodiges, etc.). Après le Covid-19, elle ressent le besoin de passer à autre chose. Passionnée par la coiffure depuis toujours, elle passe un CAP et rejoint un salon dans l’est parisien. « Franchement, dès le premier shampoing, ça a été une évidence » s’enthousiasme-t-elle. C’est là que la télé la rattrape. Contactée par la boîte de prod Grand Angle qui connaît son parcours atypique, elle devient le visage d’une nouvelle série documentaire. Ambre coiffure, salon itinérant a été retenue parmi 232 projets reçus par France Télévisions à la suite d’un appel à projets lancé l’an dernier.
Après la gastronomie, l’architecture, les transports, France 5 y a vu « une nouvelle façon de découvrir le monde ». « Le cheveu, c’est à la fois intime et universel. Cela parle à tout le monde, ça permet d’aborder l’histoire, la culture, les traditions, les rituels un peu partout sur la planète, explique Frédéric Martin, auteur de la série. Puis il y a un autre aspect : le salon de coiffure est un endroit où on est à l’aise, où on se livre ». Chez France Télévisions, on ajoute que « la personnalité de celle qui incarne compte autant que le projet lui-même ». Et du caractère, Ambre n’en manque pas. Elle est enthousiaste, passionnée, empathique, drôle, et directe.
Une « libération capillaire »
Pour ceux qui penseraient que parler « cheveu » a quelque chose de superficielle, il suffit de voir un épisode pour comprendre qu’il n’en est rien. Car une coiffure en dit long sur la culture d’un pays. Au fil des quatre documentaires déjà en boîte, on découvrira en quoi le cheveu est un marqueur social au Kenya. Il y sera également question de la cérémonie du nom, organisée dans un village massaï, pendant laquelle on coupe les cheveux de la mère, du bébé et tout le village choisit à cette occasion le nom de l’enfant. En Inde, Ambre a réalisé que les femmes ne faisaient pas vraiment ce qu’elles voulaient avec leurs cheveux.
Au Brésil, il sera question, entre autres, de transition capillaire ou comment certaines femmes qui ont grandi avec l’idée qu’il faut avoir les cheveux lisses pour être belle reviennent aujourd’hui aux coiffures afro et assument leurs cheveux au naturel. Sans oublier la Corée du Sud. « On pensait y trouver de l’excentricité et on s’est trouvé face à un mur de standardisation et de normalisation, observe Frédéric Martin. On a réussi malgré tout à rencontrer des gens qui essayent d’en sortir, de se marginaliser un peu, de retrouver une identité propre et ça passe par la coupe de cheveux entre autres ». Une véritable « libération capillaire », résume Ambre.
Une valise jaune nommée Bobby
Pour l’accompagner dans ses voyages, cette coiffeuse tout terrain ne quitte jamais Bobby. « Oui, ma valise a un prénom, c’est ma partenaire de jeu », s’amuse-t-elle. Ce bagage jaune tournesol, recouvert d’adhésifs, est une valise de coiffure de plateau recustomisée et renforcée au fil des voyages à force de crapahuter sur toute sorte de routes parfois compliquées. Ambre y conserve toutes ses affaires de coiffure et cale un miroir à l’intérieur pour réaliser une coupe n’importe où, à n’importe quel moment. Frédéric Martin ajoute que la couleur de cet accessoire attire aussi l’attention. « On est blondes toutes les deux donc, forcément, ça détonne », note celle qui se réjouit que la production l’est laissée être elle-même dans ces documentaires. « A Paris aussi j’arrête les gens dans la rue pour leur dire qu’ils ont des cheveux fabuleux », avoue-t-elle.
Mais n’allez pas croire qu’après ces tournages Ambre ait envie de renouer avec son ancien métier. « Je savoure mon tabouret à roulettes à chaque instant ! Là, quand je vous quitte, je retourne au salon car cet après-midi j’ai une coupe-balayage. Il y a plein de choses que j’ai apprises en faisant cette série documentaire que l’on ne nous enseigne pas au CAP. C’est une formation qu’aucun compte CPF n’aurait pu me financer ! C’est l’école de la vie, juge-t-elle. Je ne regrette aucune de mes anciennes vies. Finalement, la présente m’a toujours amené à la suivante. Je pense que je suis la coiffeuse que je suis aujourd’hui parce que j’ai été journaliste pendant douze ans, et parce que j’ai été une chanteuse avant. »
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