Search

« The Equalizer 3 » : Denzel Washington ne se fatigue pas trop - Le Parisien

Il était une fois un homme (et un retraité, en plus) qui pouvait vaincre à lui seul la mafia, la Camorra en l’occurrence. Il était une fois un cinéma du grand n’importe quoi. Il était une fois un acteur à qui l’on pardonne tout. L’âge de la retraite, Denzel Washington, 68 ans, pourrait y postuler. Mais comment dire du mal de cet homme qui aime la bonne bouffe et les bons vins dans la vie comme dans le costume de Robert McCall, cet ancien agent mystérieux qui a décidé d’agir seul au profit de la veuve et de l’orphelin au fil de trois films ? Pas question.

On ne s’ennuie pas dans « The Equalizer 3 » , mais on ne vibre pas, ni ne tremble jamais. Antoine Fuqua, réalisateur des trois films de la franchise, a du savoir faire et un passé glorieux avec Denzel Washington, qui a obtenu sous sa direction l’Oscar du meilleur acteur pour « Training Day ». Il y a plus de vingt ans…

« Roberto », tel que s’est rebaptisé Robert, se retrouve en Sicile pour une affaire dont on découvrira l’origine dans les ultimes plans. Il met le pied dans un nid de frelons mafieux qui trafiquent avec le terrorisme syrien. On s’en fiche complètement. On l’a vu cent fois. Reste cette bonhomie dans la violence du comédien et son personnage de sage et ange exterminateur avec ses petites manies de vieux monsieur sirotant son thé sur une serviette étalée avant de buter les mafieux jusque dans leur lit.

Laissons-nous un instant nous rafraîchir par le charme des scènes d’un village sicilien de carte postale à la James Bond. Mais, dans ce charter du film d’action, la baston ne fera pas le tour du monde, juste quelques allers-retours Sicile-Naples pour régler leur compte aux chefs voyous.

Nous ne dévoilons rien, McCall est immortel, signe particulier de ces justiciers yankees qui se maintiennent au box-office au-delà de la soixantaine. McCall ne risque pas le claquage mais sait se placer à l’endroit exact pour tuer, comme un joueur d’échecs. Jamais deux sans trois. Mais il ne s’est pas plié en quatre.

La note de la rédaction :

« Equalizer 3 », film d’action américain d’Antoine Fuqua, avec Denzel Washington, Dakota Fanning, etc. (1h49).

Adblock test (Why?)

Read Again

Il était une fois un homme (et un retraité, en plus) qui pouvait vaincre à lui seul la mafia, la Camorra en l’occurrence. Il était une fois un cinéma du grand n’importe quoi. Il était une fois un acteur à qui l’on pardonne tout. L’âge de la retraite, Denzel Washington, 68 ans, pourrait y postuler. Mais comment dire du mal de cet homme qui aime la bonne bouffe et les bons vins dans la vie comme dans le costume de Robert McCall, cet ancien agent mystérieux qui a décidé d’agir seul au profit de la veuve et de l’orphelin au fil de trois films ? Pas question.

On ne s’ennuie pas dans « The Equalizer 3 » , mais on ne vibre pas, ni ne tremble jamais. Antoine Fuqua, réalisateur des trois films de la franchise, a du savoir faire et un passé glorieux avec Denzel Washington, qui a obtenu sous sa direction l’Oscar du meilleur acteur pour « Training Day ». Il y a plus de vingt ans…

« Roberto », tel que s’est rebaptisé Robert, se retrouve en Sicile pour une affaire dont on découvrira l’origine dans les ultimes plans. Il met le pied dans un nid de frelons mafieux qui trafiquent avec le terrorisme syrien. On s’en fiche complètement. On l’a vu cent fois. Reste cette bonhomie dans la violence du comédien et son personnage de sage et ange exterminateur avec ses petites manies de vieux monsieur sirotant son thé sur une serviette étalée avant de buter les mafieux jusque dans leur lit.

Laissons-nous un instant nous rafraîchir par le charme des scènes d’un village sicilien de carte postale à la James Bond. Mais, dans ce charter du film d’action, la baston ne fera pas le tour du monde, juste quelques allers-retours Sicile-Naples pour régler leur compte aux chefs voyous.

Nous ne dévoilons rien, McCall est immortel, signe particulier de ces justiciers yankees qui se maintiennent au box-office au-delà de la soixantaine. McCall ne risque pas le claquage mais sait se placer à l’endroit exact pour tuer, comme un joueur d’échecs. Jamais deux sans trois. Mais il ne s’est pas plié en quatre.

La note de la rédaction :

« Equalizer 3 », film d’action américain d’Antoine Fuqua, avec Denzel Washington, Dakota Fanning, etc. (1h49).

Adblock test (Why?)



Bagikan Berita Ini

0 Response to "« The Equalizer 3 » : Denzel Washington ne se fatigue pas trop - Le Parisien"

Post a Comment

Powered by Blogger.