A l'aube des années 1990, décennie de tous les succès pour le studio d'animation, ce film, très sombre, racontant l'histoire d'une jeune fermier, a connu un bide retentissant en salles qui aurait pu coûter cher à Disney.
"Chaque jour, quand je franchissais la porte du studio, je me demandais : 'Est-ce que je vais revenir demain ?' Ma hantise, c'est de faire partie de la génération qui a coulé les studios Disney." Au mitan des années 1980, les temps sont difficiles pour le légendaire studio, qui fête aujourd'hui ses 100 ans d'existence, raconte l'animateur américain David Pruiksma. Box-office en berne, modèle dépassé, déficits à la chaîne, créativité remisée au vestiaire... Derrière leurs tables à dessin, on entend les animateurs fredonner l'air du chant de Noël du dernier téléfilm avec Mickey : le sarcastique What a lousey Christmas Day, Disney's future looks so grey, chansonnette déprimée où il est question de budget sacrifié, de bateau qui sombre, de la suppression des places de parking ou de la fin des timbres à l'œil au service postal.
A cette époque, le studio d'animation Disney était comme plongé dans le formol, depuis la mort de Walt en 1966. "La première fois que j'y suis entré, en 1981, j'avais l'impression d'avoir voyagé dans le temps, décrit David Pruiksma. On se serait cru dans les années 1950." Des ordinateurs ? N'y pensez même pas. Pour voir s'animer leurs dessins préparatoires, les animateurs sont contraints de soulever les feuilles de papier à la main une par une. "Sinon, on demandait à un service qui les photographiait, les mettait sur pellicule, et on pouvait les visionner... trois jours après." Un mode de fonctionnement archaïque, sans scénario pour les longs métrages mais juste un story-board esquissé au fil de l'eau, des réalisateurs qui se partagent les scènes et les remodèlent au fur et à mesure et aucune pression du résultat.
Chez oncle Walt, l'argent est une notion secondaire : Bambi n'a été rentable qu'après deux décennies, Fantasia au bout de trente ans. Et ce n'est pas le dernier projet en date, Taram et le Chaudron magique l'histoire d'un jeune fermier opposé à un seigneur des ténèbres convoitant les pouvoirs de l'objet du titre, qui va redresser la situation. Au contraire. Il se murmure que ce projet mal-né à 44 millions de dollars, budget record pour l'époque, sera le dernier clou sur le cercueil de Mickey et consorts.
Taram et le Chaudron magique a été mis en chantier au milieu des années 1970, après l'achat par Disney des droits d'une saga de fantasy, Les Chroniques de Prydain, longue de cinq volumes, à condenser en 1h30. L'enjeu est d'importance pour le studio qui espère reconquérir le public adolescent qui le fuit depuis des années. "Disney est à l'époque au bord de la banqueroute, appuie Didier Ghez, historien du studio. Les films qu'il produit ne correspondent plus au marché de l'époque. L'entreprise passe à deux doigts d'être rachetée par des financiers de Wall Street pour être revendue à la découpe ensuite." Pour contrer cette manœuvre, deux huiles de chez Paramount sont débauchées en 1984 : Michael Eisner – qui n'a de son propre aveu vu qu'un seul film d'animation de toute sa vie, Pinocchio – et Jeffrey Katzenberg.
Choc des cultures entre ces deux loups d'Hollywood et le fonctionnement pépère de chez Disney, où selon James B. Stewart dans le livre Le Royaume enchanté, nombre d'animateurs ne pointent qu'une demi-journée au bureau avant de filer chez le masseur salarié par le studio. "Peu après leur arrivée, Eisner et Katzenberg organisent une cérémonie de bienvenue, se rappelle David Pruiksma. Je ne la sentais pas trop, je n'y suis pas allé, et j'ai bien fait. C'était un vendredi. Le lundi, plein de gens qui s'y trouvaient ont commencé à recevoir des avis de licenciement. Ils ont externalisé des services entiers, et certains ont été mis dehors comme ça, après 40 ans de maison..."
Katzenberg secoue les habitudes des animateurs en leur lançant cette phrase restée célèbre : "Vous allez devoir bosser aussi le dimanche si vous voulez aussi bosser le samedi !" La première réunion des créatifs est ainsi programmée par leur nouveau boss un dimanche matin à 7 heures. Le premier visionnage des rushs du film, dans les cartons depuis dix ans, reçoit un accueil glacial. "Katzenberg a demandé à voir les scènes coupées... ce qui montre bien qu'il n'y connaissait rien en animation, où on ne réalise pas un plan de trop", décrit Sébastien Durand, spécialiste de Disney.
Taram et le Chaudron magique, c'est l'histoire d'un accident industriel prévisible. Dix ans de gestation, des départs majeurs du studio, une grève record en 1982, la retraite progressive des "Nine old men", la garde rapprochée de Walt Disney... "Résultat, ce sont les seconds couteaux qui se sont retrouvés aux responsabilités pour Taram, grince Randy Cartwright, dix ans de boîte à l'époque. Ils n'avaient aucune vision, aucun charisme et peu de talent, au point de devenir paranos contre la jeune garde des animateurs." Une méfiance pas entièrement injustifiée : "On se moquait d'eux en douce lors des dailies [le visionnage des séquences animées du jour], glisse David Pruiksma, l'un des jeunes loups de l'époque. On pensait qu'on savait tout sur tout à l'époque."
C'est là qu'entre en scène Roy E. Disney, celui qui traîne comme un boulet le surnom d'"idiot de neveu" dont l'a affublé un jour son oncle Walt. Avec sa fine moustache et sa ressemblance frappante avec le patriarche, le rôle de gardien du temple lui est tout désigné. Invirable, Roy Disney défend mordicus le studio d'animation. "Il m'a décrit sa stratégie de l'époque : 'Je choisis mes batailles', se rappelle Sébastien Durand. 'Sauver le studio, je pouvais y arriver, mais pas Taram.' Son sort était déjà scellé."
Roy E. Disney laisse Katzenberg couper les scènes les plus sombres du film, rajouter à la hâte de l'humour, décaler la sortie du film de six mois, sans parvenir à empêcher le classement du film en PG-13 (accord parental recommandé), une première pour un Disney. Le film, sorti à l'été 1985, a coûté la somme pharaonique de 44 millions de dollars, et n'en récupère pas la moitié en salles. Il se fait même atomiser par les Bisounours, produit cheap sous-traité à des studios taïwanais et coréen.
L'un des cadres de Disney à l'époque, Ollie Johnston, n'en démord pas : "La nouvelle direction n'y a jamais cru. C'est terrible, enrage-t-il dans une interview au site spécialisé norvégien Norskanimasjon. Le film aurait pu être aussi bon que Blanche Neige." Lors de la projection test, de nombreux parents filent avant la fin, leur bambin en larmes sous le bras. "On n'entendait pas ce qu'ils disaient, mais ce n'était pas : 'J'ai tellement hâte de filer au MacDo manger un Happy Meal à l'effigie de ces sympathiques morts-vivants'", ironise l'animateur Mike Peraza sur son blog.
La punition tombe. Les animateurs sont priés de faire place nette de leurs bureaux de Burbank, en périphérie de Los Angeles, qu'ils occupaient depuis 1941, au profit d'une armée de cols blancs plus portés sur le maniement des chiffres que des pinceaux. Le nouveau site de Glendale n'est qu'à quelques kilomètres, mais sonne comme un exil pour David Pruiksma : "On s'est retrouvé au fin fond d'une banlieue pourrie, dans un entrepôt sans clim' qui datait de l'après-guerre." Sous-dimensionné en plus. "J'ai bossé sur La Petite Sirène dans une caravane", se remémore son collègue Ruben Procopio. "Bon, une caravane façon Hollywood, assez spacieuse. Mais à l'époque, le signal était clair. Vous n'êtes plus la priorité."
Pendant que Taram fonce vers le précipice, Roy Disney a fait avancer à marche forcée et à moindres frais le projet suivant, Basil Détective privé, qui sortira en 1987. "On a présenté le projet à la direction comme si c'était une nouveauté alors qu'on bossait dessus depuis un an et demi", raconte le réalisateur Ron Clements au site américain Collider. Première réaction du duo Eisner-Katzenberg : "Bon sang, ça va encore nous coûter un bras, on ne va pas se faire avoir deux fois."
S'en suit une cure d'austérité qui n'aura pas échappé au spectateur attentif. "Ça se sent que Basil, c'est cheap", abonde Jessie Duvot, chroniqueuse cinéma sur YouTube, qui a consacré une longue vidéo à Taram et le Chaudron magique. On voit que beaucoup de cellulos ont été faits à la photocopieuse plutôt qu'à la main." Vendu avec le slogan rassurant de "Tout nouveau ! Vraiment rassurant" pour le démarquer de son prédécesseur, le succès est au rendez-vous avec 25 millions de dollars de recettes pour 14 millions de budget.
Selon l'historiographie officielle de Disney, la renaissance ne débute pourtant qu'avec La Petite Sirène, en 1991. On pourrait précisément la dater du jour de l'embauche par Katzenberg de l'auteur lyrique Howard Ashman, qui insufflera les recettes des comédies musicales de Broadway. "Il faut qu'arrive rapidement au début une chanson qui dévoile l'univers, comme L'Histoire de la vie dans Le Roi Lion, détaille Jessie Duvot. Puis, un morceau dans lequel le personnage principal doit détailler sa quête (Je voudrais déjà être roi pour Simba). Enfin dans le dernier tiers, réduire la part des chansons au profit de l'action. Et ça marche comme ça, jusqu'à La Reine des Neiges ou Encanto !" Il faudra attendre 1994 pour que les animateurs soient réintégrés dans un tout nouveau bâtiment à Burbank, coiffé du chapeau d'apprenti sorcier de Mickey dans Fantasia. Signe que la magie opère à nouveau.
A l'aube des années 1990, décennie de tous les succès pour le studio d'animation, ce film, très sombre, racontant l'histoire d'une jeune fermier, a connu un bide retentissant en salles qui aurait pu coûter cher à Disney.
"Chaque jour, quand je franchissais la porte du studio, je me demandais : 'Est-ce que je vais revenir demain ?' Ma hantise, c'est de faire partie de la génération qui a coulé les studios Disney." Au mitan des années 1980, les temps sont difficiles pour le légendaire studio, qui fête aujourd'hui ses 100 ans d'existence, raconte l'animateur américain David Pruiksma. Box-office en berne, modèle dépassé, déficits à la chaîne, créativité remisée au vestiaire... Derrière leurs tables à dessin, on entend les animateurs fredonner l'air du chant de Noël du dernier téléfilm avec Mickey : le sarcastique What a lousey Christmas Day, Disney's future looks so grey, chansonnette déprimée où il est question de budget sacrifié, de bateau qui sombre, de la suppression des places de parking ou de la fin des timbres à l'œil au service postal.
A cette époque, le studio d'animation Disney était comme plongé dans le formol, depuis la mort de Walt en 1966. "La première fois que j'y suis entré, en 1981, j'avais l'impression d'avoir voyagé dans le temps, décrit David Pruiksma. On se serait cru dans les années 1950." Des ordinateurs ? N'y pensez même pas. Pour voir s'animer leurs dessins préparatoires, les animateurs sont contraints de soulever les feuilles de papier à la main une par une. "Sinon, on demandait à un service qui les photographiait, les mettait sur pellicule, et on pouvait les visionner... trois jours après." Un mode de fonctionnement archaïque, sans scénario pour les longs métrages mais juste un story-board esquissé au fil de l'eau, des réalisateurs qui se partagent les scènes et les remodèlent au fur et à mesure et aucune pression du résultat.
Chez oncle Walt, l'argent est une notion secondaire : Bambi n'a été rentable qu'après deux décennies, Fantasia au bout de trente ans. Et ce n'est pas le dernier projet en date, Taram et le Chaudron magique l'histoire d'un jeune fermier opposé à un seigneur des ténèbres convoitant les pouvoirs de l'objet du titre, qui va redresser la situation. Au contraire. Il se murmure que ce projet mal-né à 44 millions de dollars, budget record pour l'époque, sera le dernier clou sur le cercueil de Mickey et consorts.
Taram et le Chaudron magique a été mis en chantier au milieu des années 1970, après l'achat par Disney des droits d'une saga de fantasy, Les Chroniques de Prydain, longue de cinq volumes, à condenser en 1h30. L'enjeu est d'importance pour le studio qui espère reconquérir le public adolescent qui le fuit depuis des années. "Disney est à l'époque au bord de la banqueroute, appuie Didier Ghez, historien du studio. Les films qu'il produit ne correspondent plus au marché de l'époque. L'entreprise passe à deux doigts d'être rachetée par des financiers de Wall Street pour être revendue à la découpe ensuite." Pour contrer cette manœuvre, deux huiles de chez Paramount sont débauchées en 1984 : Michael Eisner – qui n'a de son propre aveu vu qu'un seul film d'animation de toute sa vie, Pinocchio – et Jeffrey Katzenberg.
Choc des cultures entre ces deux loups d'Hollywood et le fonctionnement pépère de chez Disney, où selon James B. Stewart dans le livre Le Royaume enchanté, nombre d'animateurs ne pointent qu'une demi-journée au bureau avant de filer chez le masseur salarié par le studio. "Peu après leur arrivée, Eisner et Katzenberg organisent une cérémonie de bienvenue, se rappelle David Pruiksma. Je ne la sentais pas trop, je n'y suis pas allé, et j'ai bien fait. C'était un vendredi. Le lundi, plein de gens qui s'y trouvaient ont commencé à recevoir des avis de licenciement. Ils ont externalisé des services entiers, et certains ont été mis dehors comme ça, après 40 ans de maison..."
Katzenberg secoue les habitudes des animateurs en leur lançant cette phrase restée célèbre : "Vous allez devoir bosser aussi le dimanche si vous voulez aussi bosser le samedi !" La première réunion des créatifs est ainsi programmée par leur nouveau boss un dimanche matin à 7 heures. Le premier visionnage des rushs du film, dans les cartons depuis dix ans, reçoit un accueil glacial. "Katzenberg a demandé à voir les scènes coupées... ce qui montre bien qu'il n'y connaissait rien en animation, où on ne réalise pas un plan de trop", décrit Sébastien Durand, spécialiste de Disney.
Taram et le Chaudron magique, c'est l'histoire d'un accident industriel prévisible. Dix ans de gestation, des départs majeurs du studio, une grève record en 1982, la retraite progressive des "Nine old men", la garde rapprochée de Walt Disney... "Résultat, ce sont les seconds couteaux qui se sont retrouvés aux responsabilités pour Taram, grince Randy Cartwright, dix ans de boîte à l'époque. Ils n'avaient aucune vision, aucun charisme et peu de talent, au point de devenir paranos contre la jeune garde des animateurs." Une méfiance pas entièrement injustifiée : "On se moquait d'eux en douce lors des dailies [le visionnage des séquences animées du jour], glisse David Pruiksma, l'un des jeunes loups de l'époque. On pensait qu'on savait tout sur tout à l'époque."
C'est là qu'entre en scène Roy E. Disney, celui qui traîne comme un boulet le surnom d'"idiot de neveu" dont l'a affublé un jour son oncle Walt. Avec sa fine moustache et sa ressemblance frappante avec le patriarche, le rôle de gardien du temple lui est tout désigné. Invirable, Roy Disney défend mordicus le studio d'animation. "Il m'a décrit sa stratégie de l'époque : 'Je choisis mes batailles', se rappelle Sébastien Durand. 'Sauver le studio, je pouvais y arriver, mais pas Taram.' Son sort était déjà scellé."
Roy E. Disney laisse Katzenberg couper les scènes les plus sombres du film, rajouter à la hâte de l'humour, décaler la sortie du film de six mois, sans parvenir à empêcher le classement du film en PG-13 (accord parental recommandé), une première pour un Disney. Le film, sorti à l'été 1985, a coûté la somme pharaonique de 44 millions de dollars, et n'en récupère pas la moitié en salles. Il se fait même atomiser par les Bisounours, produit cheap sous-traité à des studios taïwanais et coréen.
L'un des cadres de Disney à l'époque, Ollie Johnston, n'en démord pas : "La nouvelle direction n'y a jamais cru. C'est terrible, enrage-t-il dans une interview au site spécialisé norvégien Norskanimasjon. Le film aurait pu être aussi bon que Blanche Neige." Lors de la projection test, de nombreux parents filent avant la fin, leur bambin en larmes sous le bras. "On n'entendait pas ce qu'ils disaient, mais ce n'était pas : 'J'ai tellement hâte de filer au MacDo manger un Happy Meal à l'effigie de ces sympathiques morts-vivants'", ironise l'animateur Mike Peraza sur son blog.
La punition tombe. Les animateurs sont priés de faire place nette de leurs bureaux de Burbank, en périphérie de Los Angeles, qu'ils occupaient depuis 1941, au profit d'une armée de cols blancs plus portés sur le maniement des chiffres que des pinceaux. Le nouveau site de Glendale n'est qu'à quelques kilomètres, mais sonne comme un exil pour David Pruiksma : "On s'est retrouvé au fin fond d'une banlieue pourrie, dans un entrepôt sans clim' qui datait de l'après-guerre." Sous-dimensionné en plus. "J'ai bossé sur La Petite Sirène dans une caravane", se remémore son collègue Ruben Procopio. "Bon, une caravane façon Hollywood, assez spacieuse. Mais à l'époque, le signal était clair. Vous n'êtes plus la priorité."
Pendant que Taram fonce vers le précipice, Roy Disney a fait avancer à marche forcée et à moindres frais le projet suivant, Basil Détective privé, qui sortira en 1987. "On a présenté le projet à la direction comme si c'était une nouveauté alors qu'on bossait dessus depuis un an et demi", raconte le réalisateur Ron Clements au site américain Collider. Première réaction du duo Eisner-Katzenberg : "Bon sang, ça va encore nous coûter un bras, on ne va pas se faire avoir deux fois."
S'en suit une cure d'austérité qui n'aura pas échappé au spectateur attentif. "Ça se sent que Basil, c'est cheap", abonde Jessie Duvot, chroniqueuse cinéma sur YouTube, qui a consacré une longue vidéo à Taram et le Chaudron magique. On voit que beaucoup de cellulos ont été faits à la photocopieuse plutôt qu'à la main." Vendu avec le slogan rassurant de "Tout nouveau ! Vraiment rassurant" pour le démarquer de son prédécesseur, le succès est au rendez-vous avec 25 millions de dollars de recettes pour 14 millions de budget.
Selon l'historiographie officielle de Disney, la renaissance ne débute pourtant qu'avec La Petite Sirène, en 1991. On pourrait précisément la dater du jour de l'embauche par Katzenberg de l'auteur lyrique Howard Ashman, qui insufflera les recettes des comédies musicales de Broadway. "Il faut qu'arrive rapidement au début une chanson qui dévoile l'univers, comme L'Histoire de la vie dans Le Roi Lion, détaille Jessie Duvot. Puis, un morceau dans lequel le personnage principal doit détailler sa quête (Je voudrais déjà être roi pour Simba). Enfin dans le dernier tiers, réduire la part des chansons au profit de l'action. Et ça marche comme ça, jusqu'à La Reine des Neiges ou Encanto !" Il faudra attendre 1994 pour que les animateurs soient réintégrés dans un tout nouveau bâtiment à Burbank, coiffé du chapeau d'apprenti sorcier de Mickey dans Fantasia. Signe que la magie opère à nouveau.
Bagikan Berita Ini
0 Response to "Disney fête ses 100 ans : le jour où "Taram et le Chaudron magique" a failli couler le célèbre studio d'animation - franceinfo"
Post a Comment