Britney Spears reprend la parole dans ses mémoires "La Femme en moi", disponibles mardi dans les librairies d'une vingtaine de pays.
C'est l'un des livres les plus attendus de l'année. "Réduite au silence" durant treize ans par sa famille, qui l'avait mise sous tutelle, Britney Spears reprend, à 41 ans, la parole à tous ceux qui la lui avaient confisquée, dans des mémoires sans concessions aux accents féministes. La Femme en moi, aux éditions JC Lattès (The Woman in Me aux éditions Simon & Schuster aux États-Unis), sort mardi 24 octobre dans les librairies d'une vingtaine de pays.
Ce texte répond à un objectif pour la chanteuse, libérée de cette tutelle : se réapproprier sa propre histoire. "Je n'ai pas écrit ce livre dans le but d'insulter qui que ce soit !!! C'est le passé, je n'aime pas les titres de presse que je suis en train de lire", a-t-elle écrit vendredi 20 octobre sur son compte Instagram. Cash sans jamais être cru, le livre n'occulte rien, de l'ascension de l'interprète de Toxic jusqu'à sa descente aux enfers en 2007 et cette longue tutelle, qui la privait de toute liberté.
Le récit, au style très oral, sans prétention littéraire, laisse le lecteur sidéré. Sans tabou, la pop star se dévoile entièrement. "C'est le texte d'une femme debout", déclare la PDG des éditions Lattès, Véronique Cardi, qui publie le livre en France. Grâce aux précommandes, le livre est déjà en tête des ventes sur Amazon aux États-Unis, en France ou encore en Espagne. Tout au long de ces près de 300 pages, la chanteuse raconte comment cette tutelle dictée par son père (avec le soutien de sa mère et sa sœur) a brisé "la femme en elle".
Le récit s'ouvre sur son enfance. Elle raconte le stigmate de "grandir pauvre" avec un père alcoolique, qui terrorise la maisonnée. "Le désaccord n'était pas toléré", écrit-elle. "La tragédie, c'est ma famille". Et d'évoquer le destin de sa grand-mère paternelle Jean, que son mari a fait interner et qui s'est suicidée sur la tombe de son nourrisson, au terme de huit années d'un deuil insupportable. De cette femme qu'elle n'a pas connue, mais dont on lui dit qu'elle lui ressemble, la chanteuse se sent proche. Elle le ressent encore plus alors qu'elle est internée de force et, elle aussi, gavée de lithium. Avant cela, à 11 ans, elle enchaîne les cours de danse à New York, au point "de ne pas avoir une minute pour être une enfant", écrit-elle.
La suite, tout le monde la connaît. Elle accède à la notoriété avec Baby One More Time. S'ouvre la plus belle période de sa vie, quand elle vit avec le chanteur Justin Timberlake. Ce qu'on ne savait pas, c'est qu'elle tombe alors enceinte et avorte, à contrecœur. Le couple ne résistera pas à des infidélités. Mais tandis qu'elle les tait, lui s'en plaint publiquement. Il met en scène sa vision de l'histoire dans son clip Cry Me a River, avec lequel il gagne une notoriété mondiale. Soudainement, l'image de la gentille collégienne change, écrit-elle. Elle devient une "traînée", à laquelle les médias demandent des comptes sur cette rupture.
La "descente aux enfers" a lieu en 2007. La chanteuse, mère de deux enfants très jeunes, avec le danseur Kevin Federline, est soumise à une pression constante des paparazzis. Et le couple bat de l'aile. Elle se rase la tête dans un salon de coiffure de Los Angeles, devant les caméras. "C'était une façon de dire 'Fuck you'", lance-t-elle. Épuisée, "en mille morceaux", elle accepte d'être internée. Que faire d'autre ? se demande-t-elle dans le livre. Elle l'accepte pour pouvoir retrouver ses fils un jour.
Mais elle enchaîne les concerts. "J'étais venue au monde pour alimenter leur compte en banque", dit-elle à propos de sa famille. En 2019, elle est à nouveau internée de force. Mais, cette fois, aidée de ses fans, elle se révolte. Et en 2021, les juges cassent la tutelle. Sa vraie vie commence. Son envie ? "Remettre de l'ordre dans ma vie spirituelle et prêter attention aux petites choses", écrit-elle. Sa carrière musicale attendra.
Britney Spears reprend la parole dans ses mémoires "La Femme en moi", disponibles mardi dans les librairies d'une vingtaine de pays.
C'est l'un des livres les plus attendus de l'année. "Réduite au silence" durant treize ans par sa famille, qui l'avait mise sous tutelle, Britney Spears reprend, à 41 ans, la parole à tous ceux qui la lui avaient confisquée, dans des mémoires sans concessions aux accents féministes. La Femme en moi, aux éditions JC Lattès (The Woman in Me aux éditions Simon & Schuster aux États-Unis), sort mardi 24 octobre dans les librairies d'une vingtaine de pays.
Ce texte répond à un objectif pour la chanteuse, libérée de cette tutelle : se réapproprier sa propre histoire. "Je n'ai pas écrit ce livre dans le but d'insulter qui que ce soit !!! C'est le passé, je n'aime pas les titres de presse que je suis en train de lire", a-t-elle écrit vendredi 20 octobre sur son compte Instagram. Cash sans jamais être cru, le livre n'occulte rien, de l'ascension de l'interprète de Toxic jusqu'à sa descente aux enfers en 2007 et cette longue tutelle, qui la privait de toute liberté.
Le récit, au style très oral, sans prétention littéraire, laisse le lecteur sidéré. Sans tabou, la pop star se dévoile entièrement. "C'est le texte d'une femme debout", déclare la PDG des éditions Lattès, Véronique Cardi, qui publie le livre en France. Grâce aux précommandes, le livre est déjà en tête des ventes sur Amazon aux États-Unis, en France ou encore en Espagne. Tout au long de ces près de 300 pages, la chanteuse raconte comment cette tutelle dictée par son père (avec le soutien de sa mère et sa sœur) a brisé "la femme en elle".
Le récit s'ouvre sur son enfance. Elle raconte le stigmate de "grandir pauvre" avec un père alcoolique, qui terrorise la maisonnée. "Le désaccord n'était pas toléré", écrit-elle. "La tragédie, c'est ma famille". Et d'évoquer le destin de sa grand-mère paternelle Jean, que son mari a fait interner et qui s'est suicidée sur la tombe de son nourrisson, au terme de huit années d'un deuil insupportable. De cette femme qu'elle n'a pas connue, mais dont on lui dit qu'elle lui ressemble, la chanteuse se sent proche. Elle le ressent encore plus alors qu'elle est internée de force et, elle aussi, gavée de lithium. Avant cela, à 11 ans, elle enchaîne les cours de danse à New York, au point "de ne pas avoir une minute pour être une enfant", écrit-elle.
La suite, tout le monde la connaît. Elle accède à la notoriété avec Baby One More Time. S'ouvre la plus belle période de sa vie, quand elle vit avec le chanteur Justin Timberlake. Ce qu'on ne savait pas, c'est qu'elle tombe alors enceinte et avorte, à contrecœur. Le couple ne résistera pas à des infidélités. Mais tandis qu'elle les tait, lui s'en plaint publiquement. Il met en scène sa vision de l'histoire dans son clip Cry Me a River, avec lequel il gagne une notoriété mondiale. Soudainement, l'image de la gentille collégienne change, écrit-elle. Elle devient une "traînée", à laquelle les médias demandent des comptes sur cette rupture.
La "descente aux enfers" a lieu en 2007. La chanteuse, mère de deux enfants très jeunes, avec le danseur Kevin Federline, est soumise à une pression constante des paparazzis. Et le couple bat de l'aile. Elle se rase la tête dans un salon de coiffure de Los Angeles, devant les caméras. "C'était une façon de dire 'Fuck you'", lance-t-elle. Épuisée, "en mille morceaux", elle accepte d'être internée. Que faire d'autre ? se demande-t-elle dans le livre. Elle l'accepte pour pouvoir retrouver ses fils un jour.
Mais elle enchaîne les concerts. "J'étais venue au monde pour alimenter leur compte en banque", dit-elle à propos de sa famille. En 2019, elle est à nouveau internée de force. Mais, cette fois, aidée de ses fans, elle se révolte. Et en 2021, les juges cassent la tutelle. Sa vraie vie commence. Son envie ? "Remettre de l'ordre dans ma vie spirituelle et prêter attention aux petites choses", écrit-elle. Sa carrière musicale attendra.
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