Dans Fin de règne, à paraître le vendredi 1er décembre en France, le journaliste britannique dévoile les secrets les mieux gardés de la maison Windsor - et n’épargne aucun de ses membres. Tour d'horizon de ses révélations les plus retentissantes.
Ami, dit-on, des Sussex, auxquels il a consacré la biographie Harry et Meghan, libres , Omid Scobie n'épargne en rien la famille royale au sein de son dernier ouvrage. Dans Fin de règne , paru en France ce vendredi 1er décembre aux éditions du Seuil et publié le 28 novembre au Royaume-Uni, le journaliste britannique se fend de multiples révélations explosives sur les Windsor. Un temps riche d'un véritable vivier de sources gravitant dans le giron de la famille royale, Omid Scobie a vu son destin basculer en 2020, à l'aune du «Megxit» et de la parution de son livre consacré au prince Harry et à Meghan Markle, relate-t-il entre ces pages. «Vous vous êtes retrouvé dans une position rare pour un journaliste : au cœur d'une guerre de famille… lui aurait glissé un «vieux conseiller de la reine». Sauf que vous étiez du mauvais côté.»
À découvrir
Qu'importe : Omid Scobie n'a désormais plus rien à perdre. Son dernier ouvrage, accusé par le Daily Mail de véhiculer des «théories du complot», décrit la chute annoncée de la famille royale, amplement fragilisée, soutient-il, par le décès de la reine Elizabeth II. Au fil de ces 400 pages, l'auteur dresse un portrait au vitriol du roi Charles III, qu'il dépeint comme «un père défaillant et un mari infidèle», ayant «détruit la vie de la princesse Diana». Mais aussi de son épouse, la reine Camilla. «Pour beaucoup elle est encore la seconde épouse, l'élément perturbateur du mariage Charles-Diana, la source de beaucoup de souffrance et de chaos au sein de la famille royale», poursuit Omid Scobie. Des propos qui donnent le ton de cet ouvrage disruptif, dans lequel chaque membre (ou presque) de la maison Windsor en prend pour son grade.
À lire aussiOmid Scobie, le journaliste si proche de Meghan et Harry qui fait enrager l’Angleterre (et Buckingham)
La supposée rivalité entre Charles III et le prince William
D’après Omid Scobie, le prince William et le roi Charles III entretiendraient, derrière les murs, une véritable rivalité. En témoigne l’épisode Lady Susan Hussey, une proche de la famille royale qui avait formulé des propos racistes à l’encontre d’une militante féministe noire durant une réception officielle à Buckingham, avant de présenter ses excuses, en novembre 2022. Furieux, le prince de Galles avait, en privé, demandé à ses équipes de prendre leurs distances avec l’aristocrate. Un parti pris qui n’aurait pas été du goût de Charles III. «Il a réagi brutalement… au quart de tour, a confirmé une source de Buckingham à Omid Scobie. On avait l'impression qu'ils (Charles III et le prince William, NDLR) voulaient se distinguer plutôt que de faire équipe.»
D’après Omid Scobie, les relations père-fils seraient devenues encore plus tendues après cette affaire. Au point que les palais de Kensington et Buckingham «sont désormais deux ruches dont les ordres du jour sont en concurrence et diffèrent sur ce que signifie “se moderniser”», analyse le reporter. «En coulisses, le roi et le prince n'ont pas la même approche de la fonction qui est la leur.» L’auteur relate en outre comment une interview du prince William a éclipsé le premier Trooping the Colour de son père, interdisant toute couverture de ce défilé militaire en première page. «C'est aussi ce qui explique que le père et le fils apparaissent ou se présentent rarement ensemble depuis le couronnement de Charles», souligne l’auteur.
En privé, le prince de Galles serait également réticent à l’idée de suivre les conseils du roi. «Très franchement, William ne pense pas que son père soit suffisamment compétent, dit une source proche du prince. Ils ont beau avoir plusieurs passions et intérêts communs, leur style de leadership est différent.» Ce que confirme Omid Scobie : «Il a souvent rejeté les conseils de son père, soucieux d'éviter la franchise controversée qui a fait la réputation de Charles... Il ne veut pas suivre le même chemin.» Le prince William prendrait, en outre, de plus en plus de place. «Il sait que le règne du roi, son père, est transitoire, ajoute un initié, ne serait-ce qu'en raison de son âge, et il agit en conséquence», peut-on lire dans le livre. Ou encore : «On a rarement vu Charles marcher sur les platebandes de sa mère, avec William c'est différent. Il a hâte de prendre les rênes (…), il n'accorde pas autant d'espace à son père que Charles en accordait à la reine.» Ambiance.
La frustration de la famille royale
Si l’on en croit Omid Scobie, le prince Harry et Charles III auraient échangé ensemble après la sortie du Suppléant, les mémoires du duc de Sussex, le 10 janvier. Sur les conseils d'un ami proche, le prince aurait en effet téléphoné au roi. «La conversation n'a pas été une partie de plaisir, mais il savait que s'il ne faisait pas le premier pas, ils n'avanceraient jamais, explique un ami du prince dans Fin de règne. Il n'y a pas eu de cris ni de prise de bec… Mais le roi s’est montré froid et bref, plus que franchement ouvert au dialogue.» Ce qui aurait eu le don d’agacer la famille royale. «La famille élargie est de plus en plus frustrée de voir que Charles refuse de recoller les morceaux au nom du bien de tous», confirme une source anonyme.
Scandales, Camilla Parker Bowles 4/4 : est-elle vraiment heureuse ?
L'irascibilité de Charles III
Pour Omid Scobie, le nouveau statut de roi de Charles III n’aurait pas suffi à tempérer sa personnalité colérique. Au contraire, le souverain n’aurait pas supporté d’être sans arrêt comparé à sa mère. «Il ne supporte pas d'entendre les membres de son personnel faire des commentaires du genre : "Bon, la reine ne s'y serait pas prise comme ça" ou "La reine aurait fait ça plutôt comme ça…"», écrit l’auteur. Avant d’ajouter : «Cela n'a pas aidé que, dès le début de son règne, des sources proches du roi aient révélé qu'il se lassait déjà de la monotonie des coups de tampon à donner sur les documents de la "boîte rouge" - le travail que la reine Elizabeth prenait plaisir à faire (...). D'emblée, Charles a paru trouver ça ennuyeux, énervant, et peut-être même regrettait-il sa place d'héritier et la liberté qu'elle offrait.»
Le «Roi-Soleil»
Un livre dans lequel Omid Scobie évoque également les petites manies du roi d’Angleterre. «Les gens qui le connaissent, qui sont à son service ou écrivent sur lui, n'hésitent pas à le comparer à Louis XIV, dit le Roi-Soleil, qui a transformé un pavillon de chasse en un des palais les plus grandioses du monde», souligne notamment le journaliste. Un souverain au mode de vie selon lui «décalé». D’après le reporter, quatre valets de chambre préparent chaque jour les tenues du roi, et l'aident à les enfiler. Le souverain aime par ailleurs les œufs à la coque qui ont cuit quatre minutes, «pas une seconde de plus ni de moins, sans quoi il est furieux et les renvoie à la cuisine, comme un gamin», ajoute-t-il. D’après l’auteur, le monarque ne supporte pas non plus de se coucher dans un pyjama mal repassé. Qui plus est, à peine ses lacets sont-ils usés, que son personnel se verrait déjà contraint de les remplacer par des lacets repassés. Un sens du détail des plus aiguisés.
Frogmore Cottage
Omid Scobie révèle que la princesse Anne serait à l’origine de l’éviction des Sussex, récemment chassés de Frogmore Cottage. Une proposition qu’elle aurait émise durant les fêtes de Noël 2022. «Pendant qu'ils étaient rassemblés à Sandringham, la princesse Anne a suggéré à Charles qu'il était temps de récupérer Frogmore Cottage auprès des Sussex (et la résidence Royal Lodge du prince Andrew), raconte Omid Scobie. “Il savait qu'elle avait raison”, a déclaré une source, pour qui les suggestions d'Anne n'avaient rien d'une punition mais se justifiaient plutôt par le fait qu'Harry et Meghan, ainsi qu'Andrew d'ailleurs, n'appartenaient plus aux membres actifs de la famille royale.» Un projet que Charles III avait, par la suite, mis à exécution.
La menace du prince Harry
Après que le roi Charles III a demandé aux Sussex de rendre les clés de la résidence britannique, le prince Harry aurait estimé qu'il ne serait pas en sécurité s’il séjournait dans tout autre logement - excepté Windsor - lors de ses voyages en Angleterre. Il aurait ainsi déclaré à Charles III, au téléphone : «Tu n'as donc pas envie de voir tes petits-enfants ?» Ce à quoi le roi aurait répondu qu'ils trouveraient toujours une solution. Par la suite, le monarque décidait d’offrir Frogmore Cottage au prince Andrew. Une «manœuvre punitive» à l’égard du couple, clament certaines sources anonymes dans le livre.
Le refus de Taylor Swift
L’interprète de Karma aurait refusé de chanter au couronnement du roi Charles III. «Trouver des artistes pour le concert du couronnement au château n'a pas été une sinécure pour les organisateurs, relate Omid Scobie. Longue est la liste de ceux qui ont décliné l'invitation : elle comprend notamment Elton John, Harry Styles, les Spice Girls, Adele, Taylor Swift et Ed Sheeran.» Un coup dur pour le futur roi. D’autant que Kylie Minogue aurait elle aussi décliné l’invitation.
Scandales, Kate et William 1/4 : l’improbable rencontre
Les deux noms
On se souvient que les Sussex avaient mentionné, face à Oprah Winfrey, un échange déplacé entre des membres de la famille royale, concernant la future couleur de peau de leur fils Archie. Ils avaient, néanmoins, refusé de révéler les noms de ces derniers, leurs porte-parole se contentant de préciser qu’il ne s’agissait ni d’Elizabeth II, ni du prince Philip. Pourtant, d’après Omid Scobie, Meghan Markle aurait bel et bien mentionné les deux noms dans une lettre adressée au roi Charles III. «En réalité ces lettres à caractère privé comprenaient deux noms que je n'ai pas le droit de révéler, affirme Omid Scobie. À en croire plusieurs sources, le roi tenait à ce que, au vu de sa réaction, Meghan comprenne qu'il n'y avait aucune malveillance ni aucun préjugé de la part de ces deux personnes évoquant son futur petit-fils. » Meghan Markle n'aurait jamais employé le mot «racisme» dans ses lettres. Les deux noms ont cependant fini par être révélés à la télévision, par Piers Morgan en personne. Il s’agirait, selon lui, de Kate Middleton et de... Charles III.
Kate a ignoré les appels à l'aide de Meghan
La princesse de Galles n’est pas non plus épargnée entre les pages de Fin de règne. Une source anonyme y déclare ainsi qu’elle peut «se montrer froide si elle n'aime pas quelqu'un». Omid Scobie ajoute : «C'est un aspect de la personnalité de Kate sur lequel on trouve peu d'écrits.» Et l’auteur de s’indigner : «Militer dans le cadre de la lutte pour la santé mentale – pour la santé mentale des mères de famille, d'ailleurs – mais ignorer les appels à l'aide de sa propre belle-sœur ne colle pas à l’image douce et sociable que se faisait le grand public à son sujet.»
Les frissons de Kate
Omid Scobie écrit en outre que Kate Middleton aurait passé «plus de temps à parler de Meghan qu'à lui parler» et aurait «frissonné pour plaisanter» en entendant le nom de la duchesse de Sussex. Elle aurait, par la suite, décidé de snober Meghan Markle aux funérailles de la reine.
Un surnom peu flatteur
Fin de règne dresse un portrait peu flatteur de Kate Middleton. Il la décrit ainsi comme une membre de la famille royale travaillant «à temps partiel». Au point qu’elle aurait été affublée du surnom «Katie Keen» (comprenez, «Kate la motivée»), car les officiels du palais justifieraient sa charge de travail plus faible par le fait qu’elle est «désireuse d'apprendre», donc de prendre davantage de temps pour travailler en privé. Omid Scobie précise en outre que la princesse ne prévoit pas d'augmenter sa charge de travail «dans les 10-15 années à venir», car elle tient à demeurer aux côtés de ses enfants.
Meghan Markle et Kate Middleton encouragées à s'habiller comme Lady Diana
«Au cours des treize dernières années, le “cosplay” de Diana est devenu un incontournable royal», souligne le spécialiste dans son livre, en reprenant le terme de la culture manga qui désigne la pratique de s'habiller comme son personnage préféré. Et de préciser aussi que cette tendance «fait sens» lorsqu'on sait que Kate Middleton et Meghan Markle sont les épouses des deux fils de Lady Diana. Le but de ces inspirations mode ? Que l'éclat de la princesse Diana «puisse déteindre sur elles», raconte le livre.
Le «lavage de cerveau»
D’après une source anonyme citée dans le livre, le prince William serait convaincu que son jeune frère a subi un lavage de cerveau de la part d’une «armée de thérapeutes». «Il sent qu'il a perdu Harry et ne veut pas connaître cette version de lui», détaille le témoin.
Le prince Harry a appris la mort d'Elizabeth II via l'appli BBC News
Selon Omid Scobie, le prince Harry n’aurait pas été tenu informé de l’état de santé de la reine Elizabeth II. «Les Sussex n'avaient aucune idée du fait que Buckingham Palace planifiait déjà les dernières heures de la reine et les premiers jours de la nouvelle ère de la monarchie - jusqu'à ce que le téléphone du duc commence à sonner, raconte Omid Scobie. C’était un numéro inconnu.» À l’autre bout du fil, le roi Charles III l’aurait informé que les autres membres de la famille royale étaient en route pour Balmoral pour rencontrer la princesse Anne, qui était déjà au côté de la reine. Le prince Harry aurait alors contacté le prince William pour savoir s'ils pouvaient se rendre en Écosse ensemble - mais n’auraient reçu aucune réponse de sa part. Le duc de Sussex aurait alors pris un avion privé à 30.000 livres (34.000 euros). Il aurait appris le décès de la reine à son atterrissage, par le biais d’«un message de Meghan l'exhortant à la rappeler dès que possible, suivi d'une alerte de l'application BBC News».
Harry «l'imbécile»
En décembre 2022, la sortie du documentaire Netflix Harry & Meghan aurait achevé de contrarier le roi Charles III. «Il est passé d’un stade où il ne voulait pas entendre quiconque parler de son fils, à un stade où il critiquait ouvertement celui qu’il qualifiait d’"imbécile"», écrit Omid Scobie. De son côté, le prince Harry serait aujourd’hui prêt à oublier ses brouilles passées et à mener une existence paisible auprès de son épouse et de ses deux enfants, à Montecito.
Dans Fin de règne, à paraître le vendredi 1er décembre en France, le journaliste britannique dévoile les secrets les mieux gardés de la maison Windsor - et n’épargne aucun de ses membres. Tour d'horizon de ses révélations les plus retentissantes.
Ami, dit-on, des Sussex, auxquels il a consacré la biographie Harry et Meghan, libres , Omid Scobie n'épargne en rien la famille royale au sein de son dernier ouvrage. Dans Fin de règne , paru en France ce vendredi 1er décembre aux éditions du Seuil et publié le 28 novembre au Royaume-Uni, le journaliste britannique se fend de multiples révélations explosives sur les Windsor. Un temps riche d'un véritable vivier de sources gravitant dans le giron de la famille royale, Omid Scobie a vu son destin basculer en 2020, à l'aune du «Megxit» et de la parution de son livre consacré au prince Harry et à Meghan Markle, relate-t-il entre ces pages. «Vous vous êtes retrouvé dans une position rare pour un journaliste : au cœur d'une guerre de famille… lui aurait glissé un «vieux conseiller de la reine». Sauf que vous étiez du mauvais côté.»
À découvrir
Qu'importe : Omid Scobie n'a désormais plus rien à perdre. Son dernier ouvrage, accusé par le Daily Mail de véhiculer des «théories du complot», décrit la chute annoncée de la famille royale, amplement fragilisée, soutient-il, par le décès de la reine Elizabeth II. Au fil de ces 400 pages, l'auteur dresse un portrait au vitriol du roi Charles III, qu'il dépeint comme «un père défaillant et un mari infidèle», ayant «détruit la vie de la princesse Diana». Mais aussi de son épouse, la reine Camilla. «Pour beaucoup elle est encore la seconde épouse, l'élément perturbateur du mariage Charles-Diana, la source de beaucoup de souffrance et de chaos au sein de la famille royale», poursuit Omid Scobie. Des propos qui donnent le ton de cet ouvrage disruptif, dans lequel chaque membre (ou presque) de la maison Windsor en prend pour son grade.
À lire aussiOmid Scobie, le journaliste si proche de Meghan et Harry qui fait enrager l’Angleterre (et Buckingham)
La supposée rivalité entre Charles III et le prince William
D’après Omid Scobie, le prince William et le roi Charles III entretiendraient, derrière les murs, une véritable rivalité. En témoigne l’épisode Lady Susan Hussey, une proche de la famille royale qui avait formulé des propos racistes à l’encontre d’une militante féministe noire durant une réception officielle à Buckingham, avant de présenter ses excuses, en novembre 2022. Furieux, le prince de Galles avait, en privé, demandé à ses équipes de prendre leurs distances avec l’aristocrate. Un parti pris qui n’aurait pas été du goût de Charles III. «Il a réagi brutalement… au quart de tour, a confirmé une source de Buckingham à Omid Scobie. On avait l'impression qu'ils (Charles III et le prince William, NDLR) voulaient se distinguer plutôt que de faire équipe.»
D’après Omid Scobie, les relations père-fils seraient devenues encore plus tendues après cette affaire. Au point que les palais de Kensington et Buckingham «sont désormais deux ruches dont les ordres du jour sont en concurrence et diffèrent sur ce que signifie “se moderniser”», analyse le reporter. «En coulisses, le roi et le prince n'ont pas la même approche de la fonction qui est la leur.» L’auteur relate en outre comment une interview du prince William a éclipsé le premier Trooping the Colour de son père, interdisant toute couverture de ce défilé militaire en première page. «C'est aussi ce qui explique que le père et le fils apparaissent ou se présentent rarement ensemble depuis le couronnement de Charles», souligne l’auteur.
En privé, le prince de Galles serait également réticent à l’idée de suivre les conseils du roi. «Très franchement, William ne pense pas que son père soit suffisamment compétent, dit une source proche du prince. Ils ont beau avoir plusieurs passions et intérêts communs, leur style de leadership est différent.» Ce que confirme Omid Scobie : «Il a souvent rejeté les conseils de son père, soucieux d'éviter la franchise controversée qui a fait la réputation de Charles... Il ne veut pas suivre le même chemin.» Le prince William prendrait, en outre, de plus en plus de place. «Il sait que le règne du roi, son père, est transitoire, ajoute un initié, ne serait-ce qu'en raison de son âge, et il agit en conséquence», peut-on lire dans le livre. Ou encore : «On a rarement vu Charles marcher sur les platebandes de sa mère, avec William c'est différent. Il a hâte de prendre les rênes (…), il n'accorde pas autant d'espace à son père que Charles en accordait à la reine.» Ambiance.
La frustration de la famille royale
Si l’on en croit Omid Scobie, le prince Harry et Charles III auraient échangé ensemble après la sortie du Suppléant, les mémoires du duc de Sussex, le 10 janvier. Sur les conseils d'un ami proche, le prince aurait en effet téléphoné au roi. «La conversation n'a pas été une partie de plaisir, mais il savait que s'il ne faisait pas le premier pas, ils n'avanceraient jamais, explique un ami du prince dans Fin de règne. Il n'y a pas eu de cris ni de prise de bec… Mais le roi s’est montré froid et bref, plus que franchement ouvert au dialogue.» Ce qui aurait eu le don d’agacer la famille royale. «La famille élargie est de plus en plus frustrée de voir que Charles refuse de recoller les morceaux au nom du bien de tous», confirme une source anonyme.
Scandales, Camilla Parker Bowles 4/4 : est-elle vraiment heureuse ?
L'irascibilité de Charles III
Pour Omid Scobie, le nouveau statut de roi de Charles III n’aurait pas suffi à tempérer sa personnalité colérique. Au contraire, le souverain n’aurait pas supporté d’être sans arrêt comparé à sa mère. «Il ne supporte pas d'entendre les membres de son personnel faire des commentaires du genre : "Bon, la reine ne s'y serait pas prise comme ça" ou "La reine aurait fait ça plutôt comme ça…"», écrit l’auteur. Avant d’ajouter : «Cela n'a pas aidé que, dès le début de son règne, des sources proches du roi aient révélé qu'il se lassait déjà de la monotonie des coups de tampon à donner sur les documents de la "boîte rouge" - le travail que la reine Elizabeth prenait plaisir à faire (...). D'emblée, Charles a paru trouver ça ennuyeux, énervant, et peut-être même regrettait-il sa place d'héritier et la liberté qu'elle offrait.»
Le «Roi-Soleil»
Un livre dans lequel Omid Scobie évoque également les petites manies du roi d’Angleterre. «Les gens qui le connaissent, qui sont à son service ou écrivent sur lui, n'hésitent pas à le comparer à Louis XIV, dit le Roi-Soleil, qui a transformé un pavillon de chasse en un des palais les plus grandioses du monde», souligne notamment le journaliste. Un souverain au mode de vie selon lui «décalé». D’après le reporter, quatre valets de chambre préparent chaque jour les tenues du roi, et l'aident à les enfiler. Le souverain aime par ailleurs les œufs à la coque qui ont cuit quatre minutes, «pas une seconde de plus ni de moins, sans quoi il est furieux et les renvoie à la cuisine, comme un gamin», ajoute-t-il. D’après l’auteur, le monarque ne supporte pas non plus de se coucher dans un pyjama mal repassé. Qui plus est, à peine ses lacets sont-ils usés, que son personnel se verrait déjà contraint de les remplacer par des lacets repassés. Un sens du détail des plus aiguisés.
Frogmore Cottage
Omid Scobie révèle que la princesse Anne serait à l’origine de l’éviction des Sussex, récemment chassés de Frogmore Cottage. Une proposition qu’elle aurait émise durant les fêtes de Noël 2022. «Pendant qu'ils étaient rassemblés à Sandringham, la princesse Anne a suggéré à Charles qu'il était temps de récupérer Frogmore Cottage auprès des Sussex (et la résidence Royal Lodge du prince Andrew), raconte Omid Scobie. “Il savait qu'elle avait raison”, a déclaré une source, pour qui les suggestions d'Anne n'avaient rien d'une punition mais se justifiaient plutôt par le fait qu'Harry et Meghan, ainsi qu'Andrew d'ailleurs, n'appartenaient plus aux membres actifs de la famille royale.» Un projet que Charles III avait, par la suite, mis à exécution.
La menace du prince Harry
Après que le roi Charles III a demandé aux Sussex de rendre les clés de la résidence britannique, le prince Harry aurait estimé qu'il ne serait pas en sécurité s’il séjournait dans tout autre logement - excepté Windsor - lors de ses voyages en Angleterre. Il aurait ainsi déclaré à Charles III, au téléphone : «Tu n'as donc pas envie de voir tes petits-enfants ?» Ce à quoi le roi aurait répondu qu'ils trouveraient toujours une solution. Par la suite, le monarque décidait d’offrir Frogmore Cottage au prince Andrew. Une «manœuvre punitive» à l’égard du couple, clament certaines sources anonymes dans le livre.
Le refus de Taylor Swift
L’interprète de Karma aurait refusé de chanter au couronnement du roi Charles III. «Trouver des artistes pour le concert du couronnement au château n'a pas été une sinécure pour les organisateurs, relate Omid Scobie. Longue est la liste de ceux qui ont décliné l'invitation : elle comprend notamment Elton John, Harry Styles, les Spice Girls, Adele, Taylor Swift et Ed Sheeran.» Un coup dur pour le futur roi. D’autant que Kylie Minogue aurait elle aussi décliné l’invitation.
Scandales, Kate et William 1/4 : l’improbable rencontre
Les deux noms
On se souvient que les Sussex avaient mentionné, face à Oprah Winfrey, un échange déplacé entre des membres de la famille royale, concernant la future couleur de peau de leur fils Archie. Ils avaient, néanmoins, refusé de révéler les noms de ces derniers, leurs porte-parole se contentant de préciser qu’il ne s’agissait ni d’Elizabeth II, ni du prince Philip. Pourtant, d’après Omid Scobie, Meghan Markle aurait bel et bien mentionné les deux noms dans une lettre adressée au roi Charles III. «En réalité ces lettres à caractère privé comprenaient deux noms que je n'ai pas le droit de révéler, affirme Omid Scobie. À en croire plusieurs sources, le roi tenait à ce que, au vu de sa réaction, Meghan comprenne qu'il n'y avait aucune malveillance ni aucun préjugé de la part de ces deux personnes évoquant son futur petit-fils. » Meghan Markle n'aurait jamais employé le mot «racisme» dans ses lettres. Les deux noms ont cependant fini par être révélés à la télévision, par Piers Morgan en personne. Il s’agirait, selon lui, de Kate Middleton et de... Charles III.
Kate a ignoré les appels à l'aide de Meghan
La princesse de Galles n’est pas non plus épargnée entre les pages de Fin de règne. Une source anonyme y déclare ainsi qu’elle peut «se montrer froide si elle n'aime pas quelqu'un». Omid Scobie ajoute : «C'est un aspect de la personnalité de Kate sur lequel on trouve peu d'écrits.» Et l’auteur de s’indigner : «Militer dans le cadre de la lutte pour la santé mentale – pour la santé mentale des mères de famille, d'ailleurs – mais ignorer les appels à l'aide de sa propre belle-sœur ne colle pas à l’image douce et sociable que se faisait le grand public à son sujet.»
Les frissons de Kate
Omid Scobie écrit en outre que Kate Middleton aurait passé «plus de temps à parler de Meghan qu'à lui parler» et aurait «frissonné pour plaisanter» en entendant le nom de la duchesse de Sussex. Elle aurait, par la suite, décidé de snober Meghan Markle aux funérailles de la reine.
Un surnom peu flatteur
Fin de règne dresse un portrait peu flatteur de Kate Middleton. Il la décrit ainsi comme une membre de la famille royale travaillant «à temps partiel». Au point qu’elle aurait été affublée du surnom «Katie Keen» (comprenez, «Kate la motivée»), car les officiels du palais justifieraient sa charge de travail plus faible par le fait qu’elle est «désireuse d'apprendre», donc de prendre davantage de temps pour travailler en privé. Omid Scobie précise en outre que la princesse ne prévoit pas d'augmenter sa charge de travail «dans les 10-15 années à venir», car elle tient à demeurer aux côtés de ses enfants.
Meghan Markle et Kate Middleton encouragées à s'habiller comme Lady Diana
«Au cours des treize dernières années, le “cosplay” de Diana est devenu un incontournable royal», souligne le spécialiste dans son livre, en reprenant le terme de la culture manga qui désigne la pratique de s'habiller comme son personnage préféré. Et de préciser aussi que cette tendance «fait sens» lorsqu'on sait que Kate Middleton et Meghan Markle sont les épouses des deux fils de Lady Diana. Le but de ces inspirations mode ? Que l'éclat de la princesse Diana «puisse déteindre sur elles», raconte le livre.
Le «lavage de cerveau»
D’après une source anonyme citée dans le livre, le prince William serait convaincu que son jeune frère a subi un lavage de cerveau de la part d’une «armée de thérapeutes». «Il sent qu'il a perdu Harry et ne veut pas connaître cette version de lui», détaille le témoin.
Le prince Harry a appris la mort d'Elizabeth II via l'appli BBC News
Selon Omid Scobie, le prince Harry n’aurait pas été tenu informé de l’état de santé de la reine Elizabeth II. «Les Sussex n'avaient aucune idée du fait que Buckingham Palace planifiait déjà les dernières heures de la reine et les premiers jours de la nouvelle ère de la monarchie - jusqu'à ce que le téléphone du duc commence à sonner, raconte Omid Scobie. C’était un numéro inconnu.» À l’autre bout du fil, le roi Charles III l’aurait informé que les autres membres de la famille royale étaient en route pour Balmoral pour rencontrer la princesse Anne, qui était déjà au côté de la reine. Le prince Harry aurait alors contacté le prince William pour savoir s'ils pouvaient se rendre en Écosse ensemble - mais n’auraient reçu aucune réponse de sa part. Le duc de Sussex aurait alors pris un avion privé à 30.000 livres (34.000 euros). Il aurait appris le décès de la reine à son atterrissage, par le biais d’«un message de Meghan l'exhortant à la rappeler dès que possible, suivi d'une alerte de l'application BBC News».
Harry «l'imbécile»
En décembre 2022, la sortie du documentaire Netflix Harry & Meghan aurait achevé de contrarier le roi Charles III. «Il est passé d’un stade où il ne voulait pas entendre quiconque parler de son fils, à un stade où il critiquait ouvertement celui qu’il qualifiait d’"imbécile"», écrit Omid Scobie. De son côté, le prince Harry serait aujourd’hui prêt à oublier ses brouilles passées et à mener une existence paisible auprès de son épouse et de ses deux enfants, à Montecito.
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