BEN KING PHOTOGRAPHER
Milady a plus d’un déguisement dans son sac, dans ce second volet des « Trois Mousquetaires ».
CINÉMA - Redoutable et mystérieuse, mais peut-être plus sensible qu’elle ne veut le faire croire… Ce mercredi 13 décembre, Eva Green revient à l’écran dans le rôle de l’espionne la plus connue de la littérature française, Milady de Winter. Et ce, à l’occasion de la sortie au cinéma du second volet des Trois Mousquetaires façon blockbuster de Martin Bourboulon.
L’histoire nous rattrape là où elle nous a laissés, en avril dernier. Constance Bonacieux a été enlevée sous les yeux de D’Artagnan. Et alors qu’il s’évertue à retrouver la trace de son amoureuse en plein contexte de guerre avec l’Angleterre, le fougueux mousquetaire du Roi de France prend une décision risquée : s’allier à Milady.
Est-elle vraiment de confiance ? Libre à chacun d’en douter. Comme dans le classique d’Alexandre Dumas, Milady peut apparaître et disparaître, ici, en un claquement de doigts. Et, celle que nous dépeint Eva Green va bien au-delà.
Sorte d’héroïne des temps modernes, elle est agile, entraînée et se bat comme une pro des arts martiaux. Notre Milady se fait guerrière quand vient l’heure d’affronter ses adversaires, cavalière pour prendre la fuite, sans perdre pour autant son côté femme fatale avec les hommes.
Pour Milady, un look féminin-masculin
L’espionne anglaise a plusieurs identités. C’est une adepte du travestissement qui, sans ses costumes flamboyants, n’aurait sans doute pas le même succès. Sa perruque rousse peut en témoigner. Une autre, la coiffant d’une longue chevelure blonde bouclée, aussi. « Selon si elle est une femme fragile ou une aventurière, Milady passe d’un personnage à un autre par les déguisements », nous explique le chef costumier du film, Thierry Delettre.
Son look à elle ? « Des jupes fendues pour monter à cheval par-dessus des culottes très près du corps, continue le spécialiste. Son vestiaire joue entre les aspects masculin et féminin de son personnage. » Cette ambivalence a donné lieu à certaines des maquettes préférées du costumier, qu’il nous a partagées ci-dessous.
Costumes : Thierry Delettre ; Dessins : Maxime Rebière.
Milady, costume.
Costumes : Thierry Delettre ; Dessins : Maxime Rebière
Milady, costume.
Et alors qu’on a voulu rendre tous les personnages du film « sexy », apprend-on, la féminité de Milady, elle, est exagérée dans ce volet grâce à des corsets, des matériaux ou des formes la mettant plus en valeur.
Milady est un véritable caméléon dans son style, digne de la versatilité de celui de Mylène Farmer. Une source d’inspiration ? Thierry Delettre évoque plutôt une « super-héroïne ». « Ce qui nous a importé, ça été que les costumes d’époque ne passent pas pour des costumes, mais des vêtements qui parlent à tout le monde », nous explique-t-il. Avant d’ajouter : « On a voulu dépoussiérer l’image historique, sans en perdre la justesse, mais en la rendant plus portable et plus naturelle. »
En collaboration étroite avec Eva Green
Pour aboutir à ce résultat, le costumier a travaillé main dans la main avec Eva Green. « On a été très complices, nous confie-t-il. Elle m’envoyait des choses et j’en faisais mon beurre. » Quoi, par exemple ? Des propositions très mode, comme des images de petites épaulettes remontées aperçues dans les collections de grandes maisons type Alexander McQueen ou Tom Ford.
La robe blanche tachée de sang, que porte Milady dans la scène clé de l’incendie, était une envie de l’actrice. « J’ai souscrit à l’idée et ça a plus à Martin (Bourboulon) », nous précise Thierry Delettre, qui a œuvré à ne pas faire un pastiche d’Isabelle Adjani dans La Reine Margot de Patrice Chéreau.
CHAPTER 2 PATHÉ FILMS M6 FILMS
Milady, sanguinaire.
Du haut de ses 2 000 costumes, Les Trois Mousquetaires a été un vrai challenge pour le chef costumier. Le dossier Milady, encore plus. « Son personnage possède une grande garde-robe, comme une espèce de défilé », précise-t-il. Les vêtements de notre héroïne sont incrustés de détails, signes de son histoire et de ses voyages. Nous ne spoilerons pas davantage, mais ils sont un élément crucial du scénario, au point de coûter la vie à quelqu’un.
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Milady a plus d’un déguisement dans son sac, dans ce second volet des « Trois Mousquetaires ».
CINÉMA - Redoutable et mystérieuse, mais peut-être plus sensible qu’elle ne veut le faire croire… Ce mercredi 13 décembre, Eva Green revient à l’écran dans le rôle de l’espionne la plus connue de la littérature française, Milady de Winter. Et ce, à l’occasion de la sortie au cinéma du second volet des Trois Mousquetaires façon blockbuster de Martin Bourboulon.
L’histoire nous rattrape là où elle nous a laissés, en avril dernier. Constance Bonacieux a été enlevée sous les yeux de D’Artagnan. Et alors qu’il s’évertue à retrouver la trace de son amoureuse en plein contexte de guerre avec l’Angleterre, le fougueux mousquetaire du Roi de France prend une décision risquée : s’allier à Milady.
Est-elle vraiment de confiance ? Libre à chacun d’en douter. Comme dans le classique d’Alexandre Dumas, Milady peut apparaître et disparaître, ici, en un claquement de doigts. Et, celle que nous dépeint Eva Green va bien au-delà.
Sorte d’héroïne des temps modernes, elle est agile, entraînée et se bat comme une pro des arts martiaux. Notre Milady se fait guerrière quand vient l’heure d’affronter ses adversaires, cavalière pour prendre la fuite, sans perdre pour autant son côté femme fatale avec les hommes.
Pour Milady, un look féminin-masculin
L’espionne anglaise a plusieurs identités. C’est une adepte du travestissement qui, sans ses costumes flamboyants, n’aurait sans doute pas le même succès. Sa perruque rousse peut en témoigner. Une autre, la coiffant d’une longue chevelure blonde bouclée, aussi. « Selon si elle est une femme fragile ou une aventurière, Milady passe d’un personnage à un autre par les déguisements », nous explique le chef costumier du film, Thierry Delettre.
Son look à elle ? « Des jupes fendues pour monter à cheval par-dessus des culottes très près du corps, continue le spécialiste. Son vestiaire joue entre les aspects masculin et féminin de son personnage. » Cette ambivalence a donné lieu à certaines des maquettes préférées du costumier, qu’il nous a partagées ci-dessous.
Costumes : Thierry Delettre ; Dessins : Maxime Rebière.
Milady, costume.
Costumes : Thierry Delettre ; Dessins : Maxime Rebière
Milady, costume.
Et alors qu’on a voulu rendre tous les personnages du film « sexy », apprend-on, la féminité de Milady, elle, est exagérée dans ce volet grâce à des corsets, des matériaux ou des formes la mettant plus en valeur.
Milady est un véritable caméléon dans son style, digne de la versatilité de celui de Mylène Farmer. Une source d’inspiration ? Thierry Delettre évoque plutôt une « super-héroïne ». « Ce qui nous a importé, ça été que les costumes d’époque ne passent pas pour des costumes, mais des vêtements qui parlent à tout le monde », nous explique-t-il. Avant d’ajouter : « On a voulu dépoussiérer l’image historique, sans en perdre la justesse, mais en la rendant plus portable et plus naturelle. »
En collaboration étroite avec Eva Green
Pour aboutir à ce résultat, le costumier a travaillé main dans la main avec Eva Green. « On a été très complices, nous confie-t-il. Elle m’envoyait des choses et j’en faisais mon beurre. » Quoi, par exemple ? Des propositions très mode, comme des images de petites épaulettes remontées aperçues dans les collections de grandes maisons type Alexander McQueen ou Tom Ford.
La robe blanche tachée de sang, que porte Milady dans la scène clé de l’incendie, était une envie de l’actrice. « J’ai souscrit à l’idée et ça a plus à Martin (Bourboulon) », nous précise Thierry Delettre, qui a œuvré à ne pas faire un pastiche d’Isabelle Adjani dans La Reine Margot de Patrice Chéreau.
CHAPTER 2 PATHÉ FILMS M6 FILMS
Milady, sanguinaire.
Du haut de ses 2 000 costumes, Les Trois Mousquetaires a été un vrai challenge pour le chef costumier. Le dossier Milady, encore plus. « Son personnage possède une grande garde-robe, comme une espèce de défilé », précise-t-il. Les vêtements de notre héroïne sont incrustés de détails, signes de son histoire et de ses voyages. Nous ne spoilerons pas davantage, mais ils sont un élément crucial du scénario, au point de coûter la vie à quelqu’un.
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