- L’élection de Miss France 2024 se déroulera samedi soir à Dijon. La cérémonie sera diffusée à partir de 21h10 sur TF1.
- Depuis la diffusion à la télé du concours de beauté en 1987, des régions et des départements décrochent plus de titres que d’autres dans le concours de beauté.
- Champagne-Ardenne, Martinique, Saint-Pierre-et-Miquelon… Petit tour d’horizon des candidates mal loties.
Qui remportera le titre de Miss France 2024 cette année ? Miss Alsace, qui a relevé haut la main le test de culture générale en novembre dernier ? Miss Côte d’Azur, plébiscitée par l’intelligence artificielle de l’entreprise Avisia ? Pour le savoir, il faudra attendre samedi soir, à l’issue de l’interminable cérémonie du concours diffusée à partir de 21h10 sur TF1.
Depuis la diffusion à la télé du concours de beauté en 1987, on remarque toutefois que certaines candidates, ou plutôt leurs régions, sont plus chanceuses que d’autres. A commencer par la Guadeloupe, avec quatre miss couronnées, dont la dernière en date n’est autre qu’Indira Ampiot, Miss France 2023. L’Alsace, la région Rhône-Alpes ou encore le Nord-Pas-de-Calais trustent aussi régulièrement la première place du podium avec trois victoires respectives. Parmi elles, il y a notamment Nathalie Marquay (1987), Sylvie Tellier (2002) ou Iris Mittenaere (2016).
Chez Miss France comme ailleurs il y a les gagnantes, et il y a les perdantes. Une poignée de participantes n’ont jamais remporté une seule fois la couronne, bien que certaines d’entre elles soient parvenues à se hisser parmi les 5 dernières finalistes. Champagne-Ardenne, Martinique, Saint-Pierre-et-Miquelon… Petit tour d’horizon de ces régions mal loties.
Si proches de la victoire…
La Martinique fait partie des candidates qui se sont le plus de fois rapprochées du diadème étincelant de Miss France, sans jamais l’obtenir. En trente ans de participation au concours, 9 miss se sont qualifiées parmi les 5 finalistes, 3 d’entre elles en tant que 1re dauphine. Parmi elles, Floriane Bascou en 2021, arrivée en seconde position après Diane Leyre, Miss France 2022. Chléo Modestine, miss Martinique cette année, franchira-t-elle enfin ce cap ? Le Limousin a également entrevu la victoire à plusieurs reprises sans toutefois la ravir. Depuis 1987, 9 candidates ont décroché leur place dans les 15 demi-finalistes, 3 dans le top 5. Sophie Vouzelaud a même été élue 1re dauphine de Rachel Legrain-Trapani en 2006. De quoi mettre la pression à Agathe Toullieu, Miss Limousin 2024, pour égaler ou dépasser sa prédécesseure.
Après deux ans d’absence, Mayotte revient dans le game avec Houdayifa Chibaco. « On est très attendu », a estimé la jeune femme auprès de Télé Loisirs. « Au niveau de la pression, j’essaie de ne pas trop y penser (…) je me dis que je vais en profiter à fond, et essayer de vraiment profiter de ça pour créer une sorte de tremplin pour Mayotte, pour mettre en avant ce département qu’on n’a pas beaucoup vu depuis deux ans », a-t-elle ajouté. Depuis la création du comité en 2000, 4 candidates ont réussi à être sélectionnées dans les 15 demi-finalistes, mais seule Esthel Née en 2008 a atteint le titre de 3e dauphine, l’année de la victoire de Chloé Mortaud.
Autres grandes oubliées, la Champagne-Ardenne (5 miss dans le top 15 depuis 1987, dont une 3e dauphine en 2017) ou encore l’Auvergne (10 miss dans le top 15 depuis 1987, dont 3 dans le top 5). En 2016, le délégué Centre-Val-de-Loire et Auvergne pour Miss France déplorait un nombre insuffisant d’élections locales en amont du concours. « C’est quand même un travail pour organiser une élection, et malheureusement je me rends compte qu’il y a de moins en moins de gens » pour s’en occuper en Auvergne, expliquait Jean-Jacques Sabourin à La Montagne. Cette même année, seul le département de l’Allier avait organisé une élection locale pour désigner la miss régionale à envoyer au concours national. De son côté, le Nord-Pas-de-Calais en avait organisé une vingtaine, précisait le journal.
Participations en pointillé et manque de moyens
Elections locales éparses, manque de moyens… Les miss les plus en peine comptent parmi les collectivités d’outre-mer. Depuis leur participation en 2000, seules six Miss Wallis-et-Futuna ont participé au concours et aucune n’a été sacrée Miss France. Par manque de candidates et de financements suffisants, comme le rapportait la1ere.francetvinfo.fr en 2015, le comité n’a pas participé au concours pendant de nombreuses années, de 2005 à 2019, puis de 2021 à 2023. Mylène Halemai, une joueuse de tennis franco australienne, est la dernière représentante en date, en 2020.
A Saint-Pierre-et-Miquelon, où le concours a été créé tardivement, en 2008, le manque de candidates fait également défaut au comité. L’archipel avait même dû annuler sa participation à l’élection pour ce motif en 2019. Sa dernière participation remonte à 2017. Zéro Miss France également pour Miss Saint-Martin et Saint-Barthélemy, qui pendant plusieurs années, a participé au concours en alternance avec Saint-Pierre-et-Miquelon. Seule Layla Berry, en 2019, a réussi à se hisser parmi les 15 demi-finalistes.
L’édition 2024 couronnera-t-elle encore l’une des régions favorites du concours ou laissera-t-elle sa chance à l’un des outsiders ? Fin du suspense dans la nuit de samedi à dimanche.
- L’élection de Miss France 2024 se déroulera samedi soir à Dijon. La cérémonie sera diffusée à partir de 21h10 sur TF1.
- Depuis la diffusion à la télé du concours de beauté en 1987, des régions et des départements décrochent plus de titres que d’autres dans le concours de beauté.
- Champagne-Ardenne, Martinique, Saint-Pierre-et-Miquelon… Petit tour d’horizon des candidates mal loties.
Qui remportera le titre de Miss France 2024 cette année ? Miss Alsace, qui a relevé haut la main le test de culture générale en novembre dernier ? Miss Côte d’Azur, plébiscitée par l’intelligence artificielle de l’entreprise Avisia ? Pour le savoir, il faudra attendre samedi soir, à l’issue de l’interminable cérémonie du concours diffusée à partir de 21h10 sur TF1.
Depuis la diffusion à la télé du concours de beauté en 1987, on remarque toutefois que certaines candidates, ou plutôt leurs régions, sont plus chanceuses que d’autres. A commencer par la Guadeloupe, avec quatre miss couronnées, dont la dernière en date n’est autre qu’Indira Ampiot, Miss France 2023. L’Alsace, la région Rhône-Alpes ou encore le Nord-Pas-de-Calais trustent aussi régulièrement la première place du podium avec trois victoires respectives. Parmi elles, il y a notamment Nathalie Marquay (1987), Sylvie Tellier (2002) ou Iris Mittenaere (2016).
Chez Miss France comme ailleurs il y a les gagnantes, et il y a les perdantes. Une poignée de participantes n’ont jamais remporté une seule fois la couronne, bien que certaines d’entre elles soient parvenues à se hisser parmi les 5 dernières finalistes. Champagne-Ardenne, Martinique, Saint-Pierre-et-Miquelon… Petit tour d’horizon de ces régions mal loties.
Si proches de la victoire…
La Martinique fait partie des candidates qui se sont le plus de fois rapprochées du diadème étincelant de Miss France, sans jamais l’obtenir. En trente ans de participation au concours, 9 miss se sont qualifiées parmi les 5 finalistes, 3 d’entre elles en tant que 1re dauphine. Parmi elles, Floriane Bascou en 2021, arrivée en seconde position après Diane Leyre, Miss France 2022. Chléo Modestine, miss Martinique cette année, franchira-t-elle enfin ce cap ? Le Limousin a également entrevu la victoire à plusieurs reprises sans toutefois la ravir. Depuis 1987, 9 candidates ont décroché leur place dans les 15 demi-finalistes, 3 dans le top 5. Sophie Vouzelaud a même été élue 1re dauphine de Rachel Legrain-Trapani en 2006. De quoi mettre la pression à Agathe Toullieu, Miss Limousin 2024, pour égaler ou dépasser sa prédécesseure.
Après deux ans d’absence, Mayotte revient dans le game avec Houdayifa Chibaco. « On est très attendu », a estimé la jeune femme auprès de Télé Loisirs. « Au niveau de la pression, j’essaie de ne pas trop y penser (…) je me dis que je vais en profiter à fond, et essayer de vraiment profiter de ça pour créer une sorte de tremplin pour Mayotte, pour mettre en avant ce département qu’on n’a pas beaucoup vu depuis deux ans », a-t-elle ajouté. Depuis la création du comité en 2000, 4 candidates ont réussi à être sélectionnées dans les 15 demi-finalistes, mais seule Esthel Née en 2008 a atteint le titre de 3e dauphine, l’année de la victoire de Chloé Mortaud.
Autres grandes oubliées, la Champagne-Ardenne (5 miss dans le top 15 depuis 1987, dont une 3e dauphine en 2017) ou encore l’Auvergne (10 miss dans le top 15 depuis 1987, dont 3 dans le top 5). En 2016, le délégué Centre-Val-de-Loire et Auvergne pour Miss France déplorait un nombre insuffisant d’élections locales en amont du concours. « C’est quand même un travail pour organiser une élection, et malheureusement je me rends compte qu’il y a de moins en moins de gens » pour s’en occuper en Auvergne, expliquait Jean-Jacques Sabourin à La Montagne. Cette même année, seul le département de l’Allier avait organisé une élection locale pour désigner la miss régionale à envoyer au concours national. De son côté, le Nord-Pas-de-Calais en avait organisé une vingtaine, précisait le journal.
Participations en pointillé et manque de moyens
Elections locales éparses, manque de moyens… Les miss les plus en peine comptent parmi les collectivités d’outre-mer. Depuis leur participation en 2000, seules six Miss Wallis-et-Futuna ont participé au concours et aucune n’a été sacrée Miss France. Par manque de candidates et de financements suffisants, comme le rapportait la1ere.francetvinfo.fr en 2015, le comité n’a pas participé au concours pendant de nombreuses années, de 2005 à 2019, puis de 2021 à 2023. Mylène Halemai, une joueuse de tennis franco australienne, est la dernière représentante en date, en 2020.
A Saint-Pierre-et-Miquelon, où le concours a été créé tardivement, en 2008, le manque de candidates fait également défaut au comité. L’archipel avait même dû annuler sa participation à l’élection pour ce motif en 2019. Sa dernière participation remonte à 2017. Zéro Miss France également pour Miss Saint-Martin et Saint-Barthélemy, qui pendant plusieurs années, a participé au concours en alternance avec Saint-Pierre-et-Miquelon. Seule Layla Berry, en 2019, a réussi à se hisser parmi les 15 demi-finalistes.
L’édition 2024 couronnera-t-elle encore l’une des régions favorites du concours ou laissera-t-elle sa chance à l’un des outsiders ? Fin du suspense dans la nuit de samedi à dimanche.
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