Plusieurs personnalités du monde de la culture qui défendaient Gérard Depardieu dans une tribune publiée dans Le Figaro se sont désolidarisées du texte en raison du lien de son auteur avec l'extrême droite. Parmi eux, Jacques Weber, qui lui, est le premier à remettre en cause son soutien envers l'acteur.
Dans un billet publié sur Médiapart ce 1er janvier 2024, le comédien Jacques Weber a pris la parole autour de l'affaire Gérard Depardieu et surtout sa signature pour la tribune polémique de soutien publiée le 25 janvier dernier dans le Figaro.
Une "pétition emphatique et sans discernement"
L'acteur a dit regretter son geste : "J’ai par réflexe d’amitié signé à la hâte, sans me renseigner, oui j’ai signé en oubliant les victimes et le sort de milliers de femmes dans le monde qui souffrent d’un état de fait trop longtemps admis."
Il évoque une "pétition emphatique et sans discernement initiée par des gens malhonnêtes et dangereux et qui ignore gravement le vrai débat."
Avant d'asséner : "Ma signature était un autre viol".
Jacques Weber a réaffirmé sa solidarité dans le "combat de toutes ces femmes" mais ne veut pas participer à "des condamnations médiatiques". Il explique : "Malgré l’amour ou l’admiration que ses amis, sa famille et la famille du cinéma lui portent, nous ne devons pas empêcher la vérité d’éclore".
"Si l'on a été coupable d'accepter des comportements désormais inacceptables sur les plateaux de cinéma et de théâtre, alors oui je fus coupable", reconnaît aussi Jacques Weber.
"Adresse au vieux monde"
Après la tribune défendant Gérard Depardieu, puis la contre-tribune, signée par plus de 2 5000 personnes quelques jours plus tard, un nouveau texte a été publié ce dimanche 31 décembre en ligne.
Intitulée "Adresse au vieux monde", cette nouvelle tribune, partagée sur Le Club de Mediapart et sur la plateforme Change.org, s'en prend "aux signataires du texte "N’effacez pas Gérard Depardieu" et répond notamment à plusieurs arguments qui ont été utilisés pour défendre l'acteur, visé par trois plaintes pour agression sexuelle ou viol, accusations qu'il réfute.
Plusieurs personnalités du monde de la culture qui défendaient Gérard Depardieu dans une tribune publiée dans Le Figaro se sont désolidarisées du texte en raison du lien de son auteur avec l'extrême droite. Parmi eux, Jacques Weber, qui lui, est le premier à remettre en cause son soutien envers l'acteur.
Dans un billet publié sur Médiapart ce 1er janvier 2024, le comédien Jacques Weber a pris la parole autour de l'affaire Gérard Depardieu et surtout sa signature pour la tribune polémique de soutien publiée le 25 janvier dernier dans le Figaro.
Une "pétition emphatique et sans discernement"
L'acteur a dit regretter son geste : "J’ai par réflexe d’amitié signé à la hâte, sans me renseigner, oui j’ai signé en oubliant les victimes et le sort de milliers de femmes dans le monde qui souffrent d’un état de fait trop longtemps admis."
Il évoque une "pétition emphatique et sans discernement initiée par des gens malhonnêtes et dangereux et qui ignore gravement le vrai débat."
Avant d'asséner : "Ma signature était un autre viol".
Jacques Weber a réaffirmé sa solidarité dans le "combat de toutes ces femmes" mais ne veut pas participer à "des condamnations médiatiques". Il explique : "Malgré l’amour ou l’admiration que ses amis, sa famille et la famille du cinéma lui portent, nous ne devons pas empêcher la vérité d’éclore".
"Si l'on a été coupable d'accepter des comportements désormais inacceptables sur les plateaux de cinéma et de théâtre, alors oui je fus coupable", reconnaît aussi Jacques Weber.
"Adresse au vieux monde"
Après la tribune défendant Gérard Depardieu, puis la contre-tribune, signée par plus de 2 5000 personnes quelques jours plus tard, un nouveau texte a été publié ce dimanche 31 décembre en ligne.
Intitulée "Adresse au vieux monde", cette nouvelle tribune, partagée sur Le Club de Mediapart et sur la plateforme Change.org, s'en prend "aux signataires du texte "N’effacez pas Gérard Depardieu" et répond notamment à plusieurs arguments qui ont été utilisés pour défendre l'acteur, visé par trois plaintes pour agression sexuelle ou viol, accusations qu'il réfute.
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