Ils se disent révoltés que certains défendent Gérard Depardieu « au nom de l’art ». Cent cinquante artistes et personnalités de la culture ont dénoncé, dans une tribune dans Libé ce lundi, « la forme d’impunité » dont jouirait l’acteur français, malgré les accusations d’agressions sexuelles à son encontre. « Nous reconnaissons l’apport de ces légendes au cinéma français. Mais nous affirmons qu’aucun statut, aucune carrière aussi brillante soit-elle ne saurait se placer au-dessus de la mêlée », est-il écrit dans le texte, signé entre autres par Muriel Robin, Alexandra Lamy, Marilou Berry ou encore la chanteuse Lio.
Deuxième « contre-tribune »
Appelant urgemment à « reconnaître le courage des survivantes qui bravent la stigmatisation et les doutes pour dénoncer des abus », et ainsi à entendre les voix, ces personnalités affirment « défendre l’art ». Autrement dit, en affirmant « qu’être artiste ne doit pas (…) exonérer de toute responsabilité ». Quant à la justice, les signataires disent espérer « du fond du cœur qu’elle puisse s’exercer de la façon la plus exacte possible ».
Ce texte paraît quelques jours après une première contre-tribune face à la « loi du silence », signée par 8 000 personnes parmi lesquelles la chanteuse Angèle, le rappeur Médine ou l’artiste Louane. Une initiative du collectif « Cerveaux non disponibles », hébergé sur un blog du site Mediapart qui se voulait déjà une réponse à la tribune de défense de Gérard Depardieu.
Cette dernière, le jour de Noël, dénonçait dans Le Figaro le « lynchage » de l’acteur et estimait que « lorsqu’on s’en prend à Depardieu, ce serait à l’art que l’on s’en prendrait ! ». Elle avait été signée par une soixantaine d’acteurs, dont Carole Bouquet, Gérard Darmon et Nadine Trintignant. Ces derniers ont depuis pris leurs distances avec l’auteur du texte.
Un reportage qui a choqué
Courant décembre, la diffusion d’un reportage sur l’acteur, dans l’émission « Complément d’enquête » sur France 2, avait provoqué une onde de choc. Sur ces images, Gérard Depardieu multipliait les propos misogynes et insultants en s’adressant à des femmes. Pour rappel, l'homme de 75 ans est visé par trois plaintes pour viol ou agression sexuelle. Des faits qu’il nie.
Ils se disent révoltés que certains défendent Gérard Depardieu « au nom de l’art ». Cent cinquante artistes et personnalités de la culture ont dénoncé, dans une tribune dans Libé ce lundi, « la forme d’impunité » dont jouirait l’acteur français, malgré les accusations d’agressions sexuelles à son encontre. « Nous reconnaissons l’apport de ces légendes au cinéma français. Mais nous affirmons qu’aucun statut, aucune carrière aussi brillante soit-elle ne saurait se placer au-dessus de la mêlée », est-il écrit dans le texte, signé entre autres par Muriel Robin, Alexandra Lamy, Marilou Berry ou encore la chanteuse Lio.
Deuxième « contre-tribune »
Appelant urgemment à « reconnaître le courage des survivantes qui bravent la stigmatisation et les doutes pour dénoncer des abus », et ainsi à entendre les voix, ces personnalités affirment « défendre l’art ». Autrement dit, en affirmant « qu’être artiste ne doit pas (…) exonérer de toute responsabilité ». Quant à la justice, les signataires disent espérer « du fond du cœur qu’elle puisse s’exercer de la façon la plus exacte possible ».
Ce texte paraît quelques jours après une première contre-tribune face à la « loi du silence », signée par 8 000 personnes parmi lesquelles la chanteuse Angèle, le rappeur Médine ou l’artiste Louane. Une initiative du collectif « Cerveaux non disponibles », hébergé sur un blog du site Mediapart qui se voulait déjà une réponse à la tribune de défense de Gérard Depardieu.
Cette dernière, le jour de Noël, dénonçait dans Le Figaro le « lynchage » de l’acteur et estimait que « lorsqu’on s’en prend à Depardieu, ce serait à l’art que l’on s’en prendrait ! ». Elle avait été signée par une soixantaine d’acteurs, dont Carole Bouquet, Gérard Darmon et Nadine Trintignant. Ces derniers ont depuis pris leurs distances avec l’auteur du texte.
Un reportage qui a choqué
Courant décembre, la diffusion d’un reportage sur l’acteur, dans l’émission « Complément d’enquête » sur France 2, avait provoqué une onde de choc. Sur ces images, Gérard Depardieu multipliait les propos misogynes et insultants en s’adressant à des femmes. Pour rappel, l'homme de 75 ans est visé par trois plaintes pour viol ou agression sexuelle. Des faits qu’il nie.
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