La juge des référés du tribunal administratif de Lyon a validé l’arrêté de la préfète du Rhône interdisant le spectacle du rappeur français, samedi 17 février à 20 heures, à la halle Tony-Garnier à Lyon (7e).
« Il existe des raisons sérieuses de penser que la tenue de ce concert est de nature à donner lieu à des propos et gestes pénalement répréhensibles » estime la magistrate, en citant des paroles extraites des morceaux annoncés comme devant être joués tels que « « J’me coffre au bled comme les nazis en Amérique du Sud », « les goûts d’Hit…question de locomotion » (Amérique du Sud), « J’ préfère être accusé d’antisémitisme que de viol comme Gérald Darmanin » ( Shavkat) (…), « dans le complot comme Jacques Attali » (Tse Chi lop), « J’arrive raciste comme quatre aryens » (L’homme méthode) ou « Tout est nazi, tout est allemand » N° 2401449 5 (Voldemort).
Un recours déposé devant le Conseil d'Etat
Le tribunal relève aussi, à l’instar de la préfète du Rhône que l’artiste Freeze Corleone a « tweeté son soutien à la Palestine, le 10 octobre 2023 » et publié, « le 2 décembre 2022, une story sur Instagram, postant une photographie de lui aux côtés du chanteur américain Kanye West alors que ce dernier venait de faire ouvertement l’apologie d’Adolf Hitler et du nazisme », et enfin, « a republié, le 28 février 2023, le discours de Louis Farrakhan, chef religieux américain, suprémaciste noir, dirigeant de l’organisation politico[1]religieuse afro-américaine Nation of Islam, manifestement antisémite, considérant qu’Hitler est un « très grand homme » et que les juifs, « sont des sangsues et des suppôts de Satan ».
Résultat : la demande de suspension du concert du rappeur controversée est rejetée. Son avocat parisien, Me Sanjay Mirabeau, a confirmé au Progrès avoir déposé un recours devant le conseil d’Etat. La haute juridiction va devoir se réunir, en urgence, avant l’heure programmée initialement pour le concert.
La juge des référés du tribunal administratif de Lyon a validé l’arrêté de la préfète du Rhône interdisant le spectacle du rappeur français, samedi 17 février à 20 heures, à la halle Tony-Garnier à Lyon (7e).
« Il existe des raisons sérieuses de penser que la tenue de ce concert est de nature à donner lieu à des propos et gestes pénalement répréhensibles » estime la magistrate, en citant des paroles extraites des morceaux annoncés comme devant être joués tels que « « J’me coffre au bled comme les nazis en Amérique du Sud », « les goûts d’Hit…question de locomotion » (Amérique du Sud), « J’ préfère être accusé d’antisémitisme que de viol comme Gérald Darmanin » ( Shavkat) (…), « dans le complot comme Jacques Attali » (Tse Chi lop), « J’arrive raciste comme quatre aryens » (L’homme méthode) ou « Tout est nazi, tout est allemand » N° 2401449 5 (Voldemort).
Un recours déposé devant le Conseil d'Etat
Le tribunal relève aussi, à l’instar de la préfète du Rhône que l’artiste Freeze Corleone a « tweeté son soutien à la Palestine, le 10 octobre 2023 » et publié, « le 2 décembre 2022, une story sur Instagram, postant une photographie de lui aux côtés du chanteur américain Kanye West alors que ce dernier venait de faire ouvertement l’apologie d’Adolf Hitler et du nazisme », et enfin, « a republié, le 28 février 2023, le discours de Louis Farrakhan, chef religieux américain, suprémaciste noir, dirigeant de l’organisation politico[1]religieuse afro-américaine Nation of Islam, manifestement antisémite, considérant qu’Hitler est un « très grand homme » et que les juifs, « sont des sangsues et des suppôts de Satan ».
Résultat : la demande de suspension du concert du rappeur controversée est rejetée. Son avocat parisien, Me Sanjay Mirabeau, a confirmé au Progrès avoir déposé un recours devant le conseil d’Etat. La haute juridiction va devoir se réunir, en urgence, avant l’heure programmée initialement pour le concert.
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