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Aya Nakamura dévoile son single « Doggy » et répond à ses détracteurs : « J'ai pas d'ennemis moi, c'est eux qui m'aiment pas » - Le Monde

La chanteuse française Aya Nakamura sur le tapis rouge à la 21ᵉ cérémonie des NRJ Music Awards au Palais des festivals, à Cannes, le 9 novembre 2019.

Alors qu’elle a fait l’objet de nombreuses attaques racistes ces dernières semaines, Aya Nakamura a sorti une nouvelle chanson, Doggy, vendredi 29 mars. Elle répète dans ce morceau : « J’ai pas d’ennemis moi, c’est eux qui m’aiment pas / Un tas d’ennemis, mais j’les connais même pas », résonnant comme une réponse à ses détracteurs.

La chanteuse francophone la plus écoutée au monde, pressentie pour chanter à l’ouverture des Jeux olympiques 2024, semble par ailleurs leur rappeler qu’elle n’a jamais eu besoin d’eux pour réussir sa carrière. « Pas besoin d’me valider, je fais la “une” des magazines », chante-t-elle.

Le magazine L’Express avait émis l’idée il y a quelques semaines qu’Aya Nakamura pourrait interpréter une chanson d’Edith Piaf à la cérémonie d’ouverture des JO le 26 juillet, à la demande d’Emmanuel Macron. Une hypothèse que ni l’artiste ni le président de la République n’ont confirmée.

Depuis, la chanteuse a été victime d’une vague de commentaires essentiellement racistes, sexistes et classistes, provenant notamment de l’extrême droite. « Ce n’est pas un beau symbole, honnêtement, c’est une provocation supplémentaire d’Emmanuel Macron », avait déclaré Marine Le Pen, présidente des députés du Rassemblement national, sur France Inter.

Enquête ouverte

Avant elle, Marion Maréchal, tête de liste pour les élections européennes du parti Reconquête !, d’Eric Zemmour, avait déclaré sur BFM-TV : « On aime ou on n’aime pas, elle ne chante pas en français. »

Une enquête a été ouverte après un signalement de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) « dénonçant des publications à caractère raciste au préjudice d’Aya Nakamura » sur les réseaux sociaux. L’artiste a, par ailleurs, reçu de multiples soutiens de la part de pairs du monde de la musique et de plusieurs responsables politiques.

La star franco-malienne née à Bamako il y a vingt-huit ans, qui a grandi à Aulnay-sous-Bois, en région parisienne, a connu un premier succès planétaire avec son tube Djadja, en 2018. Elle a sorti l’an passé son quatrième disque, DNK. La chanteuse avait, par ailleurs, livré à la fin de 2022 un show interactif dans Fortnite, blockbuster du jeu vidéo friand de ce genre de collaborations, un type de passerelle réservé aux mégastars mondiales, comme le rappeur américain Travis Scott ou la vedette brésilienne du foot Neymar.

Le Monde avec AFP

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La chanteuse française Aya Nakamura sur le tapis rouge à la 21ᵉ cérémonie des NRJ Music Awards au Palais des festivals, à Cannes, le 9 novembre 2019.

Alors qu’elle a fait l’objet de nombreuses attaques racistes ces dernières semaines, Aya Nakamura a sorti une nouvelle chanson, Doggy, vendredi 29 mars. Elle répète dans ce morceau : « J’ai pas d’ennemis moi, c’est eux qui m’aiment pas / Un tas d’ennemis, mais j’les connais même pas », résonnant comme une réponse à ses détracteurs.

La chanteuse francophone la plus écoutée au monde, pressentie pour chanter à l’ouverture des Jeux olympiques 2024, semble par ailleurs leur rappeler qu’elle n’a jamais eu besoin d’eux pour réussir sa carrière. « Pas besoin d’me valider, je fais la “une” des magazines », chante-t-elle.

Le magazine L’Express avait émis l’idée il y a quelques semaines qu’Aya Nakamura pourrait interpréter une chanson d’Edith Piaf à la cérémonie d’ouverture des JO le 26 juillet, à la demande d’Emmanuel Macron. Une hypothèse que ni l’artiste ni le président de la République n’ont confirmée.

Depuis, la chanteuse a été victime d’une vague de commentaires essentiellement racistes, sexistes et classistes, provenant notamment de l’extrême droite. « Ce n’est pas un beau symbole, honnêtement, c’est une provocation supplémentaire d’Emmanuel Macron », avait déclaré Marine Le Pen, présidente des députés du Rassemblement national, sur France Inter.

Enquête ouverte

Avant elle, Marion Maréchal, tête de liste pour les élections européennes du parti Reconquête !, d’Eric Zemmour, avait déclaré sur BFM-TV : « On aime ou on n’aime pas, elle ne chante pas en français. »

Une enquête a été ouverte après un signalement de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) « dénonçant des publications à caractère raciste au préjudice d’Aya Nakamura » sur les réseaux sociaux. L’artiste a, par ailleurs, reçu de multiples soutiens de la part de pairs du monde de la musique et de plusieurs responsables politiques.

La star franco-malienne née à Bamako il y a vingt-huit ans, qui a grandi à Aulnay-sous-Bois, en région parisienne, a connu un premier succès planétaire avec son tube Djadja, en 2018. Elle a sorti l’an passé son quatrième disque, DNK. La chanteuse avait, par ailleurs, livré à la fin de 2022 un show interactif dans Fortnite, blockbuster du jeu vidéo friand de ce genre de collaborations, un type de passerelle réservé aux mégastars mondiales, comme le rappeur américain Travis Scott ou la vedette brésilienne du foot Neymar.

Le Monde avec AFP

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