Passionné de chant, des Douze coups de midi et de la discographie de Jul, il rêve de participer à Fort Boyard malgré sa phobie des serpents et du Père Fouras. Son ambition secrète ? Découvrir ce qui se cache derrière le rideau mystère de Bataille et Fontaine pour y chanter en quartet. La vérité est au bout du couloir…
Franceinfo publie, le 9 avril 2024, une enquête mettant à mal le réalisateur Philippe Lioret, reconnu notamment pour les films "Welcome" et "Je vais bien ne t'en fais pas". Dix comédiennes racontent des agressions subies dans des circonstances très similaires.
Les langues se délient de plus en plus, du côté du cinéma français. Alors que Judith Godrèche dénonçait le silence qui plane dans le monde du 7e art, le soir de la 49e cérémonie des César, une nouvelle enquête vient de sortir. Le mardi 9 avril 2024, Franceinfo dévoile effectivement de multiples témoignages mettant en cause le réalisateur Philippe Lioret - Je vais bien ne t'en fait pas, Welcome... Plusieurs comédiennes, dix au total, mettent en lumière des "comportements déplacés, inappropriés" et, pour trois d'entre elles, des "baisers volés".
Les faits se seraient déroulés entre 1990 et 2010. Les dix actrices qui ciblent Philippe Lioret racontent toutes des agressions très similaires. Pour la majorité, ces gestes auraient été effectués lors de séances de travail, organisées en vue d'attribuer un rôle... avec le choix systématique d'une "scène à caractère érotique". Hélène Seuzaret raconte, par exemple, une "scène gênante" à caractère "intime, charnelle", lors de laquelle le cinéaste aurait tenté de l'embrasser sur la bouche. "C'est comme un abus de pouvoir : il se permet, parce que je suis en attente de ce rôle, de me voler un baiser", raconte-t-elle à Franceinfo.
En plus du témoignage de Hélène Seuzaret, on retrouve ceux d'Elodie Frenck ou encore d'Emilie Deville, qui aurait elle joué une scène entre une mère et son très jeune enfant. "Il fait l'enfant de six ans, il se met à genoux et il attrape mes hanches", se souvient-elle. "Il colle son visage sur mon sexe en disant : 'Maman !'". Ayant eu vent de ces accusations, Philippe Lioret assure à Franceinfo n'avoir "jamais eu la sensation d'essayer d'abuser de qui que ce soit". "Philippe Lioret s'est toujours impliqué très personnellement dans les castings. C'est vraiment son truc", ajoute son avocate, Me Solange Doumic. "Il cherche à obtenir le meilleur des comédiens et des comédiennes qui passent des essais. Donc, c'est lui qui leur donne la réplique. Dans le casting de Toutes nos envies, il avait choisi une scène de tendresse parce qu'elle est cruciale."
Philippe Lioret reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à clôture de l'affaire.
Passionné de chant, des Douze coups de midi et de la discographie de Jul, il rêve de participer à Fort Boyard malgré sa phobie des serpents et du Père Fouras. Son ambition secrète ? Découvrir ce qui se cache derrière le rideau mystère de Bataille et Fontaine pour y chanter en quartet. La vérité est au bout du couloir…
Franceinfo publie, le 9 avril 2024, une enquête mettant à mal le réalisateur Philippe Lioret, reconnu notamment pour les films "Welcome" et "Je vais bien ne t'en fais pas". Dix comédiennes racontent des agressions subies dans des circonstances très similaires.
Les langues se délient de plus en plus, du côté du cinéma français. Alors que Judith Godrèche dénonçait le silence qui plane dans le monde du 7e art, le soir de la 49e cérémonie des César, une nouvelle enquête vient de sortir. Le mardi 9 avril 2024, Franceinfo dévoile effectivement de multiples témoignages mettant en cause le réalisateur Philippe Lioret - Je vais bien ne t'en fait pas, Welcome... Plusieurs comédiennes, dix au total, mettent en lumière des "comportements déplacés, inappropriés" et, pour trois d'entre elles, des "baisers volés".
Les faits se seraient déroulés entre 1990 et 2010. Les dix actrices qui ciblent Philippe Lioret racontent toutes des agressions très similaires. Pour la majorité, ces gestes auraient été effectués lors de séances de travail, organisées en vue d'attribuer un rôle... avec le choix systématique d'une "scène à caractère érotique". Hélène Seuzaret raconte, par exemple, une "scène gênante" à caractère "intime, charnelle", lors de laquelle le cinéaste aurait tenté de l'embrasser sur la bouche. "C'est comme un abus de pouvoir : il se permet, parce que je suis en attente de ce rôle, de me voler un baiser", raconte-t-elle à Franceinfo.
En plus du témoignage de Hélène Seuzaret, on retrouve ceux d'Elodie Frenck ou encore d'Emilie Deville, qui aurait elle joué une scène entre une mère et son très jeune enfant. "Il fait l'enfant de six ans, il se met à genoux et il attrape mes hanches", se souvient-elle. "Il colle son visage sur mon sexe en disant : 'Maman !'". Ayant eu vent de ces accusations, Philippe Lioret assure à Franceinfo n'avoir "jamais eu la sensation d'essayer d'abuser de qui que ce soit". "Philippe Lioret s'est toujours impliqué très personnellement dans les castings. C'est vraiment son truc", ajoute son avocate, Me Solange Doumic. "Il cherche à obtenir le meilleur des comédiens et des comédiennes qui passent des essais. Donc, c'est lui qui leur donne la réplique. Dans le casting de Toutes nos envies, il avait choisi une scène de tendresse parce qu'elle est cruciale."
Philippe Lioret reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à clôture de l'affaire.
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