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« Cette fois, c'est vraiment la dernière » : Charline Vanhoenacker a clos le « Grand Dimanche soir » - La Voix du Nord

L’avenir de Charline Vanhoenacker sur France Inter est incertain mais ce qui est sûr c’est que l’émission «Le Grand Dimanche soir», diffusée sur France Inter, ne sera pas pas reconduite sous cette forme. « Cette fois, c’est vraiment la dernière », a-t-elle démarré en lançant les deux heures de direct. « Vous ne trouvez pas que c’est exceptionnel d’assister à un enterrement un dimanche soir ? On s’y attendait tous : depuis deux mois, on perd un chroniqueur par semaine. Je me demande à quel moment de l’émission quelqu’un va m’annoncer qu’il se barre ! Je suis sur le qui-vive ! »

Après la suspension, puis le licenciement de Guillaume Meurice, puni par la direction de Radio France pour avoir réitéré sa blague sur Netanyahou, Charline Vanhoenacker assiste à la «dissolution» de sa bande, comme elle n’a pas manqué de le souligner en début d’émission dans un parallèle entre «Le Grand dimanche soir» et l’Assemblée. Elle a vu ses amis et collègues s’en aller les uns après les autres : d’abord Djamil Le Schlag qui a claqué la porte en direct, puis Aymeric Lompret, Giédré, Laélia Véron, Thomas VDB ou encore Doully, en larmes. Ce dimanche 23 juin, l’humoriste belge a clos la dernière de la saison comme un der des ders, et rendu hommage à tous ceux qui ont travaillé à l’antenne et en coulisses sur une décennie d’émissions.

« Rester ou claquer la porte »

De quoi donner le ton à cette émission, placée sous le thème de la résistance. Charline Vanhoenacker a fait le parallèle avec les législatives en France : « Ce qui nous arrive là, c’est peut-être annonciateur de ce qui vous attend vous aussi demain dans vos entreprises, dans vos associations, dans vos familles. C’est-à-dire que, dès le 7 juillet, vous risquez de vous retrouver dans cette situation à l’heure du choix : rester ou claquer la porte. Résister de l’intérieur ou résister à l’extérieur. Et là, chacun fera comme il peut », a-t-elle poursuivi.

« Mais pour ceux qui choisissent de rester, si vous voulez, j’ai le contact d’un bon psy et d’un avocat » a-t-elle lancé. Et puis à 19h24, ancienne heure de la chronique de Guillaume Meurice, l’animatrice a proposé comme « archive INA » et dernier acte de bravoure, un ancien micro-trottoir du chroniqueur licencié, dans lequel il avait donné le vendredi 9 juin 2017, la veille du premier tour des élections législatives, la parole à des racistes, homophobes ou encore complotistes. Comme un dernier pied de nez à la direction de Radio France, qui avait argumenté une « déloyauté répétée » du chroniqueur pour justifier son licenciement.

Durant les deux heures d’émission, la troupe de Charline Vanhoenacker a aussi rendu les armes, non sans courage ou éloge. Waly Dia est revenu une dernière fois avec quelques punchlines contre la direction de Radio France, en les encourageant à ne pas partir en vacances trop loin : « Il y a quand même un lot de consolation dans cette ambiance de merde, c’est que peu importe qui prend le pouvoir : Sibyle Veil et Adèle Van Reeth, ça dégage ! Bye bye Satanas et Diabolo ! », a-t-il conclu, arguant un rien moqueur : « si c’est le RN, ils privatisent. Si c’est le Front populaire, ils sont foutus de mettre Guillaume Meurice à leur place. Ça leur fera les pieds, à Javotte et Anastasie. Ça sent la convocation pour licenciement, donc ne partez pas trop loin en vacances, les filles ! »

L’émission s’est terminée en chanson, et sous des applaudissements particulièrement nourris pour toute la troupe.

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L’avenir de Charline Vanhoenacker sur France Inter est incertain mais ce qui est sûr c’est que l’émission «Le Grand Dimanche soir», diffusée sur France Inter, ne sera pas pas reconduite sous cette forme. « Cette fois, c’est vraiment la dernière », a-t-elle démarré en lançant les deux heures de direct. « Vous ne trouvez pas que c’est exceptionnel d’assister à un enterrement un dimanche soir ? On s’y attendait tous : depuis deux mois, on perd un chroniqueur par semaine. Je me demande à quel moment de l’émission quelqu’un va m’annoncer qu’il se barre ! Je suis sur le qui-vive ! »

Après la suspension, puis le licenciement de Guillaume Meurice, puni par la direction de Radio France pour avoir réitéré sa blague sur Netanyahou, Charline Vanhoenacker assiste à la «dissolution» de sa bande, comme elle n’a pas manqué de le souligner en début d’émission dans un parallèle entre «Le Grand dimanche soir» et l’Assemblée. Elle a vu ses amis et collègues s’en aller les uns après les autres : d’abord Djamil Le Schlag qui a claqué la porte en direct, puis Aymeric Lompret, Giédré, Laélia Véron, Thomas VDB ou encore Doully, en larmes. Ce dimanche 23 juin, l’humoriste belge a clos la dernière de la saison comme un der des ders, et rendu hommage à tous ceux qui ont travaillé à l’antenne et en coulisses sur une décennie d’émissions.

« Rester ou claquer la porte »

De quoi donner le ton à cette émission, placée sous le thème de la résistance. Charline Vanhoenacker a fait le parallèle avec les législatives en France : « Ce qui nous arrive là, c’est peut-être annonciateur de ce qui vous attend vous aussi demain dans vos entreprises, dans vos associations, dans vos familles. C’est-à-dire que, dès le 7 juillet, vous risquez de vous retrouver dans cette situation à l’heure du choix : rester ou claquer la porte. Résister de l’intérieur ou résister à l’extérieur. Et là, chacun fera comme il peut », a-t-elle poursuivi.

« Mais pour ceux qui choisissent de rester, si vous voulez, j’ai le contact d’un bon psy et d’un avocat » a-t-elle lancé. Et puis à 19h24, ancienne heure de la chronique de Guillaume Meurice, l’animatrice a proposé comme « archive INA » et dernier acte de bravoure, un ancien micro-trottoir du chroniqueur licencié, dans lequel il avait donné le vendredi 9 juin 2017, la veille du premier tour des élections législatives, la parole à des racistes, homophobes ou encore complotistes. Comme un dernier pied de nez à la direction de Radio France, qui avait argumenté une « déloyauté répétée » du chroniqueur pour justifier son licenciement.

Durant les deux heures d’émission, la troupe de Charline Vanhoenacker a aussi rendu les armes, non sans courage ou éloge. Waly Dia est revenu une dernière fois avec quelques punchlines contre la direction de Radio France, en les encourageant à ne pas partir en vacances trop loin : « Il y a quand même un lot de consolation dans cette ambiance de merde, c’est que peu importe qui prend le pouvoir : Sibyle Veil et Adèle Van Reeth, ça dégage ! Bye bye Satanas et Diabolo ! », a-t-il conclu, arguant un rien moqueur : « si c’est le RN, ils privatisent. Si c’est le Front populaire, ils sont foutus de mettre Guillaume Meurice à leur place. Ça leur fera les pieds, à Javotte et Anastasie. Ça sent la convocation pour licenciement, donc ne partez pas trop loin en vacances, les filles ! »

L’émission s’est terminée en chanson, et sous des applaudissements particulièrement nourris pour toute la troupe.

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