L’humoriste Charline Vanhoenacker a clôturé la saison de son émission « Le grand dimanche soir » diffusée chaque semaine sur France Inter, en annonçant qu’il s’agissait de la Der des Ders. « Cette fois, c’est vraiment la dernière », a-t-elle annoncé lors de son émission dimanche soir 23 juin 2024. « Vous ne trouvez pas que c’est exceptionnel d’assister à un enterrement un dimanche soir ? J’adore l’humour noir. »
« Démantèlement » de l’émission
Dans sa chronique, l’humour avait un goût amer. L’humoriste a évoqué le licenciement de son collègue Guillaume Meurice, pour « faute grave », après avoir réitéré ses propos controversés sur le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Son licenciement est mal passé à France Inter, poussant des chroniqueurs à claquer la porte de la radio publique en signe de solidarité.
Lire aussi : « Chère France Inter » : licencié, Guillaume Meurice tacle la direction de la station
Jadis quotidienne, l’émission satirique « Si tu écoutes, j’annule tout » de Charline Vanhoenacker avait déjà été reléguée à un rythme hebdomadaire avec « Le grand dimanche soir » . Elle a dû être raccourcie d’une heure en raison de la suspension de Guillaume Meurice, et des départs en cascade. « Le bouffon congédié, plusieurs de mes camarades ayant démissionné, ma troupe amputée, il faudra une fois encore m’adapter », avait déploré l’animatrice Charline Vanhoenacker, sur le réseau social X tout en défendant un humoriste « talentueux et intègre » qui « fait honneur au service public ».
Dimanche soir, Charline Vanhoenacker a déploré le « démantèlement » de son émission. « On s’y attendait tous : depuis deux mois, on perd un chroniqueur par semaine. Je me demande à quel moment de l’émission quelqu’un va m’annoncer qu’il se barre ! Je suis sur le qui-vive ! »
« Résister »
L’humoriste a par ailleurs pris position contre le Rassemblement national (RN) aux élections législatives. « Tu pars où en vacances ? En dictature », a-t-elle ironisé. « Ce qui nous arrive là, c’est peut-être annonciateur de ce qui vous attend vous aussi demain dans vos entreprises, dans vos associations, dans vos familles. C’est-à-dire que, dès le 7 juillet, vous risquez de vous retrouver dans cette situation à l’heure du choix : rester ou claquer la porte. Résister de l’intérieur ou résister à l’extérieur. Et là, chacun fera comme il peut. Mais pour ceux qui choisissent de rester, si vous voulez, j’ai le contact d’un bon psy et d’un avocat », a-t-elle poursuivi.
Pour sa dernière émission, Charline Vanhoenacker a salué sa bande tout en appelant à faire barrage au RN.
« Dans une société individualiste comme la nôtre, une troupe de camarades saltimbanques aura vécu dix ans ensemble. Dans le milieu médiatique, en plus ! Une décennie sans jamais se séparer. Aujourd’hui, on nous sépare à l’antenne, mais pas dans la vie », a-t-elle déclaré. « Alors un dernier souhait : que le 7 juillet, les Français choisissent l’option de rester à l’intérieur parce que, pour exprimer sa solidarité envers la démocratie, c’est compliqué de démissionner de la France. »
Read AgainL’humoriste Charline Vanhoenacker a clôturé la saison de son émission « Le grand dimanche soir » diffusée chaque semaine sur France Inter, en annonçant qu’il s’agissait de la Der des Ders. « Cette fois, c’est vraiment la dernière », a-t-elle annoncé lors de son émission dimanche soir 23 juin 2024. « Vous ne trouvez pas que c’est exceptionnel d’assister à un enterrement un dimanche soir ? J’adore l’humour noir. »
« Démantèlement » de l’émission
Dans sa chronique, l’humour avait un goût amer. L’humoriste a évoqué le licenciement de son collègue Guillaume Meurice, pour « faute grave », après avoir réitéré ses propos controversés sur le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Son licenciement est mal passé à France Inter, poussant des chroniqueurs à claquer la porte de la radio publique en signe de solidarité.
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Jadis quotidienne, l’émission satirique « Si tu écoutes, j’annule tout » de Charline Vanhoenacker avait déjà été reléguée à un rythme hebdomadaire avec « Le grand dimanche soir » . Elle a dû être raccourcie d’une heure en raison de la suspension de Guillaume Meurice, et des départs en cascade. « Le bouffon congédié, plusieurs de mes camarades ayant démissionné, ma troupe amputée, il faudra une fois encore m’adapter », avait déploré l’animatrice Charline Vanhoenacker, sur le réseau social X tout en défendant un humoriste « talentueux et intègre » qui « fait honneur au service public ».
Dimanche soir, Charline Vanhoenacker a déploré le « démantèlement » de son émission. « On s’y attendait tous : depuis deux mois, on perd un chroniqueur par semaine. Je me demande à quel moment de l’émission quelqu’un va m’annoncer qu’il se barre ! Je suis sur le qui-vive ! »
« Résister »
L’humoriste a par ailleurs pris position contre le Rassemblement national (RN) aux élections législatives. « Tu pars où en vacances ? En dictature », a-t-elle ironisé. « Ce qui nous arrive là, c’est peut-être annonciateur de ce qui vous attend vous aussi demain dans vos entreprises, dans vos associations, dans vos familles. C’est-à-dire que, dès le 7 juillet, vous risquez de vous retrouver dans cette situation à l’heure du choix : rester ou claquer la porte. Résister de l’intérieur ou résister à l’extérieur. Et là, chacun fera comme il peut. Mais pour ceux qui choisissent de rester, si vous voulez, j’ai le contact d’un bon psy et d’un avocat », a-t-elle poursuivi.
Pour sa dernière émission, Charline Vanhoenacker a salué sa bande tout en appelant à faire barrage au RN.
« Dans une société individualiste comme la nôtre, une troupe de camarades saltimbanques aura vécu dix ans ensemble. Dans le milieu médiatique, en plus ! Une décennie sans jamais se séparer. Aujourd’hui, on nous sépare à l’antenne, mais pas dans la vie », a-t-elle déclaré. « Alors un dernier souhait : que le 7 juillet, les Français choisissent l’option de rester à l’intérieur parce que, pour exprimer sa solidarité envers la démocratie, c’est compliqué de démissionner de la France. »
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