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«Une excellente journaliste, une femme courageuse et droite»: Léa Salamé et Gilles Bouleau prennent la défense d’Anne-Sophie Lapix, récusée du débat d’entre-deux-tours - Le Figaro

La présentatrice du journal de 20 heures de France 2 n’a pas été choisie pour arbitrer le face-à-face opposant Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

Depuis quelques jours, l’affaire fait grand bruit. Lundi dernier, invité de «L’Heure des pros» sur CNews, Jordan Bardella a déclaré que «Marine Le Pen ne souhaite pas qu’Anne-Sophie Lapix anime le débat» d’entre-deux-tours prévu le mercredi 20 avril et diffusé sur TF1 et France 2. Selon le président du Rassemblement national, la journaliste «n’arrive pas à dissimuler son hostilité envers Marine Le Pen à chaque fois qu’elle la reçoit». Une opinion, selon lui, partagée par Emmanuel Macron.

» LIRE AUSSI - Pourquoi Anne-Sophie Lapix est écartée du débat d’entre-deux-tours

Après Christophe Jakubyszyn et Nathalie Saint-Cricq il y a cinq ans, Gilles Bouleau et Léa Salamé ont été choisis pour arbitrer ce face-à-face. À cette occasion, nos confrères du Parisien les ont interrogés. Les deux journalistes ont défendu d’une même voix leur consœur. «Ce n’est pas ce que j’ai perçu dans les interviews qu’Anne-Sophie a réalisées. Qu’il ait une opinion, OK. Mais qu’il la déclare publiquement, je trouve ça un peu plus dérangeant. Dans un face-à-face, les politiques ne choisissent pas leurs interlocuteurs ni les questions mais ils sont libres des réponses», a déclaré le présentateur du journal de 20 heures de TF1.

«Je n’ai pas l’impression d’avoir joué les seconds rôles dans cette campagne»

Léa Salamé

Présente à ses côtés, l’animatrice d’«Élysée 2022» a abondé en son sens. «Cela m’a également gênée. Ce n’est pas aux politiques de donner sur un plateau télé un bon ou un mauvais point aux journalistes. Quant à Anne-Sophie, j’ai eu un immense plaisir à travailler avec elle sur “Élysée 2022”. Elle s’est mise en danger en acceptant de participer à cette émission politique alors qu’elle n’y était pas obligée. En plus d’être une excellente journaliste, c’est une femme courageuse et droite. On s’est longuement parlé cette semaine», a-t-elle ajouté précisant que si les politiques ne choisissent pas leurs interlocuteurs, «ils ont la possibilité de récuser». «Anne-Claire Coudray l’a été il y a cinq ans, comme Patrick Poivre d’Arvor et Anne Sinclair en 1995, apparemment», a-t-elle rappelé avant de demander: «Est-ce que cette règle doit évoluer? Sans doute».

» LIRE AUSSI - «Faites votre boulot, je fais le mien!»: Jean-Luc Mélenchon agacé par les questions d’Anne-Sophie Lapix dans «Élysée 2022»

À l’annonce du duo de journalistes choisis pour arbitrer le débat d’entre-deux-tours, certains ont estimé que la présence de Léa Salamé était un second choix. «On m’a suffisamment reproché dans ma carrière d’être trop agressive et trop dure. Alors cela me fait sourire d’entendre, depuis quelques jours, que les politiques m’auraient choisie parce que je serais douce ou inoffensive», s’est défendu la journaliste. Et de conclure: «Je n’ai pas l’impression d’avoir joué les seconds rôles dans cette campagne. Laurent Guimier affirme qu’il n’a donné qu’un seul nom aux candidats, le mien. Je n’ai pas de raison de ne pas le croire».

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Après Christophe Jakubyszyn et Nathalie Saint-Cricq il y a cinq ans, Gilles Bouleau et Léa Salamé ont été choisis pour arbitrer ce face-à-face. À cette occasion, nos confrères du Parisien les ont interrogés. Les deux journalistes ont défendu d’une même voix leur consœur. «Ce n’est pas ce que j’ai perçu dans les interviews qu’Anne-Sophie a réalisées. Qu’il ait une opinion, OK. Mais qu’il la déclare publiquement, je trouve ça un peu plus dérangeant. Dans un face-à-face, les politiques ne choisissent pas leurs interlocuteurs ni les questions mais ils sont libres des réponses», a déclaré le présentateur du journal de 20 heures de TF1.

«Je n’ai pas l’impression d’avoir joué les seconds rôles dans cette campagne»

Léa Salamé

Présente à ses côtés, l’animatrice d’«Élysée 2022» a abondé en son sens. «Cela m’a également gênée. Ce n’est pas aux politiques de donner sur un plateau télé un bon ou un mauvais point aux journalistes. Quant à Anne-Sophie, j’ai eu un immense plaisir à travailler avec elle sur “Élysée 2022”. Elle s’est mise en danger en acceptant de participer à cette émission politique alors qu’elle n’y était pas obligée. En plus d’être une excellente journaliste, c’est une femme courageuse et droite. On s’est longuement parlé cette semaine», a-t-elle ajouté précisant que si les politiques ne choisissent pas leurs interlocuteurs, «ils ont la possibilité de récuser». «Anne-Claire Coudray l’a été il y a cinq ans, comme Patrick Poivre d’Arvor et Anne Sinclair en 1995, apparemment», a-t-elle rappelé avant de demander: «Est-ce que cette règle doit évoluer? Sans doute».

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À l’annonce du duo de journalistes choisis pour arbitrer le débat d’entre-deux-tours, certains ont estimé que la présence de Léa Salamé était un second choix. «On m’a suffisamment reproché dans ma carrière d’être trop agressive et trop dure. Alors cela me fait sourire d’entendre, depuis quelques jours, que les politiques m’auraient choisie parce que je serais douce ou inoffensive», s’est défendu la journaliste. Et de conclure: «Je n’ai pas l’impression d’avoir joué les seconds rôles dans cette campagne. Laurent Guimier affirme qu’il n’a donné qu’un seul nom aux candidats, le mien. Je n’ai pas de raison de ne pas le croire».

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