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Quand Tarantino tarantine au Grand Rex : «Moi, ce que je veux, c'est spé-cu-ler» - Libération

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Prolixe et survolté, le ponte des réalisateurs hollywoodiens a rempli la salle parisienne mercredi pour présenter son deuxième livre, «Cinéma spéculations», un recueil de ruminations et d’anecdotes critiques à teneur autobiographique.

Dans un Grand Rex plein comme un œuf (2700 places vendues entre 44 et 77 euros, quand même), un plaisir de fin gourmet : écouter Quentin Tarantino paraphraser à la sulfateuse son bouquin tout en reprenant l’anglais de Thierry Frémaux, grand ordonnateur cannois dans son rôle habituel de monsieur Loyal, les neurones encore concassés par ses cinq projos quotidiennes. «SO, what he is asking is…» Et l’Américain de partir en freestyle sans relance pour dix bonnes minutes, sans jamais toucher au ballon de rouge mis à disposition, l’audience suspendue à ses lèvres, de gré ou de force, les téléphones consignés dans des pochettes anti-cancellation scellées avec zèle (la raison officielle, dixit QT : «J’en ai marre que les gens aillent sur IMDb quand je cause. Je PARLE putain, googlez les références plus tard.»)

L’éternel cinéaste adulescent désormais sexagénaire (le temps passe) est en tournée à guichets fermés pour écouler son deuxième livre après la novélisation de Once Upon a Time… in Hollywood parue en 2021. L’ouvrage en question, intitulé Cinéma spéculations, en est d’ailleurs presque le prolongement, s’attachant à décrire les films les plus marquants suivant la révolution des «Movie Brats»

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L’éternel cinéaste adulescent désormais sexagénaire (le temps passe) est en tournée à guichets fermés pour écouler son deuxième livre après la novélisation de Once Upon a Time… in Hollywood parue en 2021. L’ouvrage en question, intitulé Cinéma spéculations, en est d’ailleurs presque le prolongement, s’attachant à décrire les films les plus marquants suivant la révolution des «Movie Brats»

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