GOLDEN GLOBES - Toutes les plaisanteries lancées sur la scène des Golden Globes le dimanche 7 janvier n’ont pas atteint leur cible, n’en déplaise au présentateur Jo Koy. Mais certaines ont fait mouche, comme peut en témoigner la réalisatrice française Justine Triet. Montée sur scène pour recevoir deux récompenses pour son film Anatomie d’une chute, elle s’est essayée au difficile exercice de l’humour traduit. Avec succès.
Justine Triet et Arthur Harari ont reçu le prix du meilleur scénario, face à des géants comme Greta Gerwig et Noah Baumbach pour Barbie, et Christopher Nolan pour Oppenheimer. Très émue, la réalisatrice est montée sur scène pour livrer quelques détails sur la genèse du projet.
« Quand nous avons commencé ce projet, on était en plein chaos de la pandémie, et mon compagnon Arthur Harari et moi passions nos journées à écrire ensemble le scénario d’Anatomie d’une chute, enfermés dans notre appartement. Et bizarrement, personne n’est mort », a-t-elle expliqué.
Justine Triet a même, avec beaucoup de second degré, pointé du doigt les différentes critiques qu’on pouvait émettre sur le film « On se disait “Bon, c’est très sombre, radical, personne ne va venir le voir. C’est trop long, ils parlent non-stop, il n’y a pas de musique, deux bagarres, un suicide, un chien qui vomit. Mais je fais ce film radical, et après, je ferai une série qui nous rapportera de l’argent”. Je ne sais pas à quel moment ça a déraillé, mais merci. »
Le prix du meilleur film étranger
Quelques instants plus tard, Justine Triet est remontée sur scène pour recevoir cette fois-ci le prix du meilleur film étranger face à Moi, Capitaine, Le Cercle des Neiges, ou encore La Zone d’Intérêt. Moins anecdotique cette fois-ci, la réalisatrice a remercié nommément celles et ceux qui ont participé à faire d’Anatomie d’une chute le succès qu’il est devenu. Pour remercier Sandra Hüller, l’actrice principale, elle a été élogieuse : « Merci Sandra de n’avoir jamais essayé de faire de ce personnage une héroïne parfaite, mais d’avoir créé une femme complexe qui ne s’excuse jamais de dire ce qu’elle pense. »
Pour d’autres, elle a versé dans l’humour une nouvelle fois : « Antoine (Reinartz), merci d’avoir été le procureur le plus méchant de l’année, Swann (Arlaud), merci d’avoir été l’avocat le plus sexy des Alpes, Snoop, merci d’avoir été toi-même, un chien ».
Les deux prix remportés par Justine Triet lors de ces 81e Golden Globes sont un joli pied de nez pour la réalisatrice. Son film, pourtant auréolé de la palme d’or au festival de Cannes, a en effet été snobé par le comité français pour représenter la France aux Oscars au profit de La Passion de Dodin-Bouffant. Justine Triet pourrait malgré tout briller aux Oscars en mars si son film était, comme cela fut le cas pour les Golden Globes, sélectionné dans les autres catégories.
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GOLDEN GLOBES - Toutes les plaisanteries lancées sur la scène des Golden Globes le dimanche 7 janvier n’ont pas atteint leur cible, n’en déplaise au présentateur Jo Koy. Mais certaines ont fait mouche, comme peut en témoigner la réalisatrice française Justine Triet. Montée sur scène pour recevoir deux récompenses pour son film Anatomie d’une chute, elle s’est essayée au difficile exercice de l’humour traduit. Avec succès.
Justine Triet et Arthur Harari ont reçu le prix du meilleur scénario, face à des géants comme Greta Gerwig et Noah Baumbach pour Barbie, et Christopher Nolan pour Oppenheimer. Très émue, la réalisatrice est montée sur scène pour livrer quelques détails sur la genèse du projet.
« Quand nous avons commencé ce projet, on était en plein chaos de la pandémie, et mon compagnon Arthur Harari et moi passions nos journées à écrire ensemble le scénario d’Anatomie d’une chute, enfermés dans notre appartement. Et bizarrement, personne n’est mort », a-t-elle expliqué.
Justine Triet a même, avec beaucoup de second degré, pointé du doigt les différentes critiques qu’on pouvait émettre sur le film « On se disait “Bon, c’est très sombre, radical, personne ne va venir le voir. C’est trop long, ils parlent non-stop, il n’y a pas de musique, deux bagarres, un suicide, un chien qui vomit. Mais je fais ce film radical, et après, je ferai une série qui nous rapportera de l’argent”. Je ne sais pas à quel moment ça a déraillé, mais merci. »
Le prix du meilleur film étranger
Quelques instants plus tard, Justine Triet est remontée sur scène pour recevoir cette fois-ci le prix du meilleur film étranger face à Moi, Capitaine, Le Cercle des Neiges, ou encore La Zone d’Intérêt. Moins anecdotique cette fois-ci, la réalisatrice a remercié nommément celles et ceux qui ont participé à faire d’Anatomie d’une chute le succès qu’il est devenu. Pour remercier Sandra Hüller, l’actrice principale, elle a été élogieuse : « Merci Sandra de n’avoir jamais essayé de faire de ce personnage une héroïne parfaite, mais d’avoir créé une femme complexe qui ne s’excuse jamais de dire ce qu’elle pense. »
Pour d’autres, elle a versé dans l’humour une nouvelle fois : « Antoine (Reinartz), merci d’avoir été le procureur le plus méchant de l’année, Swann (Arlaud), merci d’avoir été l’avocat le plus sexy des Alpes, Snoop, merci d’avoir été toi-même, un chien ».
Les deux prix remportés par Justine Triet lors de ces 81e Golden Globes sont un joli pied de nez pour la réalisatrice. Son film, pourtant auréolé de la palme d’or au festival de Cannes, a en effet été snobé par le comité français pour représenter la France aux Oscars au profit de La Passion de Dodin-Bouffant. Justine Triet pourrait malgré tout briller aux Oscars en mars si son film était, comme cela fut le cas pour les Golden Globes, sélectionné dans les autres catégories.
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